Participants : Isabelle, Alain3, Hélène, Sarah en carte découverte, Grégory, Dieter, Patrick, Dominique, Daniel.
Peu de monde ce matin à Ceillac... Une température de –6°C nous laisse envisager un bon regel pour notre montée, mais nous savons qu'il ne faudra pas traîner car notre itinéraire prévu est assez long et l'isotherme va vite remonter dans la journée.
Arrivée à la Riaille, Sarah qui a loué des chaussures commence déjà à avoir des ampoules et elle a du mal à suivre le groupe ; il faut prendre une décision rapidement pour ne pas compromettre notre objectif.
Je propose à Grégory qui l'accompagne de monter tranquillement avec elle et de se retrouver à 2350m à la bifurcation de l'itinéraire qui mène au col de Beaubarnon, quand nous redescendrons du sommet.
Isabelle cherchant un coin pour se soulager ne voit pas un trou et tombe dedans, elle réussira à en sortir seule.
Petite pause à 2350m, à la bifurcation des itinéraires.
La vue au passage sur le col de Beaubarnon qui semble bien plaqué me laisse dans l'expectative en ce qui concerne notre 2ème objectif.
Mais chaque chose en son temps pour le moment notre objectif est la tête du Rissace.
Le groupe s'étire un peu et chacun monte à son rythme.
Nous nous retrouvons au col avant le sommet.
Nous nos espaçons dans la traversée un peu raide sous le sommet.
C'est à pied que nous terminerons les derniers mètres qui nous mènent au sommet où la neige a été soufflée.
Grégory me téléphone pour me dire qu'ils ont commencé l'ascension du col de Beaubarnon. Je lui demande de ne pas aller plus haut et de nous attendre car j'ai vu au passage que le col était plaqué.
Après la photo de circonstance, nous ne traînons pas au sommet, car un petit vent s'est levé et Sarah et Grégory nous attendent.
En cherchant les bonnes conditions de neige nous arrivons à nous faire plaisir toute la descente.
Repeautage pour retrouver un peu plus haut Sarah et Grégory et pique-niquer.
Dieter part en éclaireur pour voir les conditions de neige sous le col en sachant que nous ne le passerons sans doute pas.
Un ravin l'oblige à passer sous les grandes pentes sous le Queyrellet ; la rupture d'une couche fragile sous ses skis provoque, par effet domino, une rupture de plaque 200 m plus haut. Il reste en bordure de l'avalanche et sera juste renversé.
C'est le signal du retour, le vallon du Beaubarnon sera pour une autre fois, l'important est de rentrer tous à Embrun.
Nous profitons des bonnes conditions de neige pour faire encore de beaux virages pour redescendre à Ceillac.
Daniel
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