30 avril 2021 : Une pensée pour Rémi...

 

30 avril... Cela fait trois ans que tu nous as quittés.

Nous ne t'avons pas oublié Rémi !

Ton souvenir est encore avec nous, surtout quand nos pas nous mènent sur des lieux parcourus en ta compagnie.

Quel agréable compagnon tu étais !

 

Mercredi 28 avril 2021 : Le Vallon du Crachet. Randonnée à ski proposée par Patricia. 820m de dénivelé

 Participants : Nathalie, Michel, Arnaud, Hélène, Framboise, Patricia.

C'est une idée, lancée par Framboise comme un défi dans cette période à la météo plus que morose, qui s'est concrétisée. A peine trois heures sans précipitations annoncées pour ce matin  : le créneau est vraiment petit. Qu'importe, le groupe de six est au complet pour cette rando un peu spéciale.

Départ à 7h30 d'Embrun...sous une pluie fine et d'épais nuages. Aucun problème de parking à la cabane des Ponts et Chaussées : nous sommes absolument seuls et le resterons pendant toute la durée de la course. 

Quelques rayons de soleil arrivent  à percer la couche de nuages lorsque nous démarrons pour un court portage sur moins de 30 mètres de dénivelé. Il a plu puis neigé. Une fine couche de neige tombée cette nuit recouvre le fond bien ramolli par la pluie et les températures trop douces. Les traceurs se relaient pour nous faire une belle trace...pas évidente à faire à cause du manque de visibilité. Certes, il arrive que les montagnes se dévoilent quand le soleil se montre timidement, nous restituant un peu nos ombres perdues.

Curieuse ambiance ouatée, pas désagréable du tout... Et même, avec un peu d'esprit poétique on peut apprécier le charme du mystère qu'elle génère ! Les participants sont unanimes : malgré les petites précipitations de pluie fine ou de fin grésil nous mouillant autant que la transpiration due au maintien d'un bon rythme malgré la température bien douce, nous sommes bien !!!

Évoluer absolument seuls dans ce vallon habituellement si fréquenté est une expérience vraiment unique ! Conformément aux prévisions, nuages et brouillard laissent de moins en moins percer les rayons du soleil. Tant pis pour le sommet, nous sommes tous d'accord pour stopper après 830m en deux heures de montée. Pas de beaux panoramas à admirer pendant le dépeautage...

La première partie de la descente est étonnamment bonne : la neige humide est facile à skier, autorisant de beaux enchaînements de virages malgré sa consistance particulière. Une belle surprise : nous nous attendions à bien pire.

La visibilité est très médiocre mais les traces des premiers permettent aux suivants de descendre sans problèmes. Merci à eux !

La neige devient de plus en plus collante, rendant les virages moins esthétiques... Puis sur le bas, ceux-ci deviennent inutiles : la trace directe s'impose tant la glisse est mauvaise et ralentie. Tout le monde s'adapte très bien aux conditions et termine la descente jusqu'à la fin de la zone enneigée.

Retour aux voitures après notre rapide rando matinale...qui n'a déçu personne puisque nous nous attendions à pire !

Pas de belles journées annoncées pour les prochains jours, hélas... Il va falloir patienter pour retrouver des conditions semblables à celles de dimanche dernier.

Patricia 

 

 

 

Dimanche 25 avril 2021 : Le Glacier Noir. Randonnée à ski proposée par Alain et Patricia. 1260m ou 1100m

groupe 1 encadré par Daniel : Dominique, Dieter, Hélène, Jean-Michel

groupe 2 encadré par Isabelle et Alain3 :  Nathalie2, Christophe, Michel, Arnaud

groupe 3 encadré par Alain1 : Nathalie1, Guillaume, Anita

groupe 4 encadré par Patricia : Sylvie, Françoise, Francis 

Grand beau ciel bleu malgré un voile annoncé : cette randonnée – la dernière pour certains– est pleine de promesses dès le matin. Il faut y ajouter une excellente compagnie, une température douce et agréable (un peu trop élevée sur la fin diront certains...), et des paysages sublimes. Et pour couronner le tout, très peu de fréquentation : nous serons seuls sur le parcours la plupart du temps.

Nous démarrons du parking de printemps à 7h45. La neige est dure et bien cabossée par les traces des nombreux piétons des jours précédents mais la zone ensoleillée avec sa neige adoucie est bien vite atteinte. L'enneigement est moins bon que celui de l'Embrunais : Le sable du désert colore encore certaines pentes...

Une looongue  montée dans un cadre fabuleux commence. Les pentes sont longtemps douces. Notre choix d'itinéraire nous fait éviter la rude montée à l'ombre sous la Bosse de la Momie. Nous mettons les couteaux pour la traversée pentue mais facile qui permet d'accéder à la partie supérieure du glacier et les enlevons pour ne plus les remettre.

Quel bonheur ! Pelvoux, Pic Sans Nom, Ailefroide : sur notre gauche, le cadre est fantastique ! Et devant, les Dents et l'Aiguille de Coste Rouge...avec des traces menant au col. De quoi satisfaire ceux qui aiment les descentes en couloir étroit et très pentu !...

Les participants des groupes 1 et 2, dont l'allure rapide permet un rafraîchissement de leur température corporelle par l'action de l'air déplacé, montent jusqu'au pied du col de la Temple pendant que les autres se laissent tenter par une pause pique-nique dans ce splendide cadre, évitant ainsi la "fournaise" du petit cirque trop ensoleillé du début du Glacier Noir.

Impossible d'échapper au pastis-cacahuètes et aux gâteaux pendant qu'un skieur gravit –en short-pipette– le fameux couloir de Coste Rouge. Spectacle garanti...surtout à la descente quand même pas évidente du tout !

Pause très appréciée et savourée mais la faire durer serait une erreur pour la qualité de la descente. Le groupe 1 part en premier et les autres suivent...

Sont-ce les skis qui sont si bons ou bien les skieurs devenus excellents ? Non (hélas), tout simplement une neige féérique sur laquelle les virages s'enchaînent avec douceur et facilité.

S'il existait une taxe sur le plaisir que nous prenons, nous devrions payer cher !

Sur la partie inférieure du glacier, un court passage en neige un peu collante car trop chauffée est étonnamment suivi par un nouveau tronçon de "velours de printemps". Mais la fin est moins bonne et les cuisses doivent travailler...

Ne reste plus que le très long "presque-plat" après le Pré de Madame Carle où polaires, doudounes, casques et gants retournent dans les sacs tant il fait chaud. Aucun portage, les voitures sont là, il n'est pas encore 14h... Le voile annoncé arrive, il est temps de rentrer.

Quelle splendide journée qui termine vraiment bien la saison de ski de plusieurs d'entre nous !

Patricia

 

Vendredi 23 avril 2021 : Crête de Celse Nière (3400m) au départ d'Ailefroide. Randonnée à ski proposée par Daniel. Dénivelé 1850m

Participants : Hélène, Dominique, Dieter, Daniel

Portage de 40 minutes ce matin pour accéder à la neige ; il nous faudra traverser la rivière à gué car la passerelle n'a pas été réinstallée, mais ça passe bien car il n'y a pas trop d'eau.

 

L'accès au vallon de Clapouse par la Bosse se mérite : la pente est raide, nous devons zigzaguer entre les arbustes. Heureusement le grip est juste à point pour monter en sécurité avec les couteaux.

 

Nous voilà dans le vallon de Clapouse, le paysage est superbe, deux parisiens en confinement à Briançon sont sur le même itinéraire : nous ferons route ensemble.

 

Petite pause à 3000m : Les jambes commencent à être un peu lourdes, le soleil chauffe et le rythme ralentit.

 

Nous reprenons notre progression : Dieter fait la trace, la crête sommitale est en vue.

 

 

Arrivée sur la croupe qui mène à la crête sommitale ; il reste 80 m à monter, je choisis de monter à pied avec un piolet et un bâton car la croupe est étroite et il faut faire de nombreuses conversions quelquefois un peu exposées. Hélène hésite, encouragée par les deux parisiens elle poursuit à skis, elle aura quatre gardes du corps pour l'assurer dans les conversions... J'arrive à la crête sommitale un peu après les skieurs.

 

 

Il y a peu de place au sommet pour déchausser et rechausser, je reste en dessous pour ne pas gêner les skieurs.

 

La descente à pied des 80m sera aisée et rapide, un peu plus compliquée et plus longue pour les skieurs. Après ce passage technique nous avons à nouveau de la place pour faire de grandes courbes.

 

                                          Le vallon qui s'offre à nous est superbe !

 

 

Nous retrouvons le passage un peu technique qui nous avait permis d'accéder à la Bosse de Clapouse.

 

                           Après un portage de 30 min il nous reste à retraverser la rivière.

 

C'est bien fatigués mais bien heureux d'avoir fait cette belle rando que nous arrivons à la voiture.

Daniel

 

 

 

Vendredi 23 avril 2021 : La Pousterle (2506 m) au départ des Gourniers. Randonnée à ski proposée par Alain et Isabelle.

groupe 1 : Alain, Pascal, Francis, Christophe, Nathalie

groupe 2 : Isabelle, Patricia, Françoise, Anita

 

Eh oui, c'est une rando qui  commence par du portage ! Mais du parking en haut des Gourniers, nous n'avons pas marché longtemps : dès l'arrivée dans le vallon de la Gorge, nous avons pu chausser  les skis et remonter en rive droite par des banquettes enneigées jusqu'à la nouvelle cabane du Vallon. L'autre rive, ensoleillée, était parsemée de crocus et voyait s'ébattre des chevreuils, des marmottes, des chamois... enfin tout ce qui donne à une rando son caractère printanier. 

 

Un petit verrou facilement franchissable nous permet d'accéder au vaste cirque sous le col de la Coupa.

 

Puis un deuxième ressaut où il faudra enlever les skis sur 10 mètres, nous amène à ce magnifique vallon enneigé sous la pointe de Fleurendon.

De multiples mamelons s'étirent étincelants jusqu'à la crête de la Pousterle. Nous contournons ce labyrinthe de creux et de bosses par la droite pour arriver au col.

 

Nous longeons alors la crête avec une vue plongeante sur le lac de Serre-Ponçon.

Un groupe pose les skis et attaque le petit couloir qui permet d'accéder au sommet de la Pousterle. L'ambiance est aérienne et le panorama grandiose. Deux randonneurs portent même leurs skis pour descendre plus directement par un couloir bien raide. Les trois autres se "contentent" d'un superbe aller et retour. 

 

L'autre groupe prend le temps de dépeauter et rejoint la trace de montée après une descente sinuant  entre les mamelons. La neige est plutôt bonne à skier : il n'y a plus de poudre mais les virages s'enchainent  bien et très vite la neige transformée ravit tout le monde.

Les deux groupes se rejoignent pour finir la descente en neige de printemps jusqu'au moment où il faut remettre les skis sur le sac. Après un bon casse-croûte / sieste au soleil, nous rejoignons les voitures.

Vive le ski de Printemps !

    Isabelle