jeudi 31 octobre 2019

Mercredi 30 octobre 2019 : boucle de Pallon au lac des Lauzes et crête de la Rortie

10 participants : Hélène, Ange, Dieter, Myriam, Eve, Jeff, Christian, Max, Alain, Patricia
La neige a commencé à décorer les sommets, cela incite à choisir une rando de basse altitude et ainsi mieux profiter de la très belle journée automnale annoncée.
Départ à 7h30 pour Pallon, à l'entrée de la vallée de Freissinières.
La rando commence sur la route afin d'aller chercher le GR qui monte au col de l'Aiguille. Sentier très agréablement ensoleillé et qui dénivelle rapidement.

La crête de la ,Rortie est vite atteinte.
Montées et descentes s'enchaînent dans une végétation méditerranéenne, avec quelques champignons pour baliser le sentier.

Malgré les nombreux regroupements et les pauses contemplation des panoramas, nous arrivons peu après 11h au très beau lac des Lauzes.

Il est bien tôt mais ce n'est pas grave : chacun en profite pour mitrailler de photos ce site dont la beauté naturelle est amplifiée par les flamboyances automnales.

Dieter y rentre même... il n'y a plus de reflets.
L'installation pour le pique-nique est carrément royale. La température est douce, le soleil brille dans un beau ciel bleu, l'herbe sèche où nous sommes assis est accueillante.
Cacahuètes et pastis circulent. Nous avons largement le temps de savourer...

A la fin du pique-nique, nos bras s'agitent dans tous les sens afin de récupérer et faire passer toutes les bonnes choses chocolatées qui circulent.

Merci pour tous ces délices !
Un peu de génépi pour aider à la digestion, une petite sieste dans l'herbe ...et nous voilà repartis.
Nous passons au col des Lauzes et arrivons au joli hameau des Aujards, point de départ cet hiver pour monter à la Tête des Raisins à ski.
Après le hameau des Roberts, nous montons à la grotte des Vaudois que beaucoup découvrent. Il y a des câbles dans les passages délicats.

La rando se termine en descente douce jusqu'aux voitures où nous retrouvons vent fraîcheur que nous y avions laissés le matin.

Troisième mi-temps pour ceux qui le peuvent chez Patricia et Alain. Une belle journée comme celle-ci se doit d'être arrosée !

Dimanche 20 octobre 2019 : Boucle vers les Crousas. Rando proposée par Philippe


12 participants :  Philipe, Florence, Françoise, Ange, Hélène, Manu, Guillaume, Michèle, Martine, Michel, Alain et Patricia.


Ce dimanche nous décidons de faire confiance à Philou qui nous a préparé sa « boucle à Philou » le long du massif du Grand Auréas avec une promesse de grandioses panoramas.
 

Cette promesse est réduite à la baisse au moment du départ car la météo équivoque nous fait renoncer au passage initialement prévu en crête, pour un passage forestier plus bas avec possibilités de replis. Quelques emplettes sont faites à la boulangerie d’Eygliers avant de monter vers le village.



Le point de départ sur la piste forestière de Mont Dauphin est retrouvé après quelques errements grâce aux rubalises que Manu a gentiment disposées à notre attention entre 3 et 4 h du matin.  Nous l’en remercions chaleureusement. La piste agréable et le temps maussade nous font hésiter un temps à renoncer au confort de nos autos pour une virée en 4x4. Notre esprit « protégeons la planète » reprend cependant le dessus et nous abandonnons nos ferrailles sur une aire adaptée.



Après avoir copieusement arrosé les alentours du parking de nos urines caféinées et fait jaunir les mélèzes, nous nous mettons en ordre de marche. La boucle poursuit la piste forestière sur deux ou trois lacets avant de s’enfoncer par une monotrace dans la forêt. Ce sentier veut nous emmener à la crête, nous bifurquons donc sur une sente mal tracée suivant l’itinéraire projeté. Cette sente disparaît tout à fait et chacun croit alors distinguer la sienne et la suit. C’est ainsi qu’au torrent du Guillermain, Philou perd la main sur son groupe de gaulois dispersés dans les bois. Un coup de fil de Phil finit heureusement par nous rassembler de l’autre côté du ravin.


A partir de là le sentier est en balcon sur la vallée de la Durance et offre enfin à nos yeux ces panoramas promis et tant attendus. Nous traversons un cirque rocheux à la Mayt sur lequel un troupeau de chamois nous précède. Il y en a tant qu’il faut difficilement se frayer un passage entre les individus. Si les loups passaient moins de temps à courser les brebis…


Le sentier progresse au Nord et notre regard embrasse la Plate où nous aimons "ski randonner" lorsqu’il y a de la neige et un fort risque avalancheux. Nous amorçons notre descente vers le sentier retour en traversant un pré à l’abri du vent sur lequel nous nous laissons choir pour absorber notre pique-nique. Après avoir tenté de nous réchauffer avec divers élixirs aux herbes, et 2 bouteilles de Pacherenq très appréciées pour arroser la nouvelle dizaine de Françoise, nous poursuivons notre retour sous la houppe dorée des mélèzes en parure automnale. Nous rejoignons nos autos où nous les avions laissées pour se retrouver chez Ange et Hélène qui nous servent bière et vin blanc pour un grand débriefing convivial.



Un grand merci à Phil et Flo qui nous ont préparé cette magnifique excursion !


lundi 28 octobre 2019

Dimanche 27 octobre 2019 : la Grande Vire du Cirque d'Archiane. 1600m de dénivelé et 20km

11 participants :  Alain2, Anita, Hélène, Ange, Michèle, Guillaume, Dieter, Florence, Philippe, Alain1, Patricia.

 La Grande Vire d’Archiane – également connue sous le nom de Vire Médiane – est une ligne sensationnelle, tracée en plein milieu des falaises du Rocher d’Archiane, offrant des perspectives uniques sur le cirque, le tout dans un environnement qui confine à l’incroyable. 

La nuit au gîte de Châtillon en Diois a été bonne et le réveil à 6h facilité par le changement d'heure.
Nous démarrons à 7h30.
Le sentier commence à Archiane et monte régulièrement dans la forêt sur plus de 800m de dénivelé qui se font sans problème car la température est doucement fraîche avec le léger voile nuageux.
Enfin, les spectaculaires falaises apparaissent et nous commençons notre cheminement sur la vire.
Montées et descentes s'enchaînent avec un vide impressionnant à droite et de gigantesques parois calcaires à gauche. Pas question de manquer de concentration et de poser un pied en dehors du sentier ! La chute serait fatale...
La file s'arrête un moment car un troupeau de bouquetins, qui s'est installé un peu au-dessus de la vire, fait tomber des pierres sur le sentier. Nous avons mis les casques mais nous doutons qu'ils nous protégeraient efficacement.
Chacun en profite pour les photographier et admirer leur nonchalante agilité.
Les couleurs d'automne rajoutent à la féerie des lieux...
La faim se fait ressentir au bout du cirque mais un léger vent rend le lieu peu propice.
Il faut donc descendre de 200m avant de remonter sur la vire de l'autre rive.
Un emplacement assez ensoleillé et accueillant est choisi afin de nous y sustenter.
Repas joyeux qui commence avec du pastis et se termine par une tarte aux pommes et des fondants au chocolat tout en admirant en face les immenses parois que nous avons traversées et dont on se demande où se situe la vire.
Nous reprenons notre cheminement qui demande encore plus de concentration tant certains passages sont étroits et instables avec des petites pierres ou de la terre. Le tout devant des paysages spectaculairement grandioses.
Le sentier débouche sur une impasse que nous devons franchir par un rappel de 30m environ.
Dieter installe la corde et chacun descend, (avec une petite appréhension pour ceux qui n'ont jamais fait de rappel) tout en faisant attention aux pierres qui ne demandent qu'à tomber sur ceux qui attendent en bas. Pendant ce temps, chacun peut contempler les gypaètes barbus récemment introduits dans le cirque et qui s'y baladent majestueusement.
Il reste un petit pas d'escalade à franchir pour retrouver la vire et les gigantesques parois au bout desquelles nous arrivons.
Il faut à présent descendre dans un long pierrier où les pierres dégringolent en même temps que nous, créant un effet "ascenseur" apprécié différemment selon les participants dont certains ne trouvent pas cela amusant du tout !
Ouf ! un sentier tout à fait débonnaire nous attend pour nous emmener jusqu'au parking où nous arrosons ce superbe parcours réussi avec des bières bien fraîches et un délicieux gâteau "mélisse-citron" que nous savourons avec gourmandise.
Chacun rentre de son côté...avant de se retrouver très bientôt pour un beau programme en Provence dans cinq jours...



Samedi 26 octobre 2019 : Traversée du Dôme de Glandasse. 1500m de dénivelé et 21km

9 participants : Patricia, Alain, Hélène, Ange, Michèle, Guillaume, Dieter, Florence, Philippe.



Ce week-end, nous sommes venus nous encanailler dans le sud du Vercors. Le Glandasse en est son extrémité la plus au sud, une forteresse dominant le Diois.
Une escale au gîte du Suel à Châtillon-en-Diois, et nous laissons nos victuailles et boissons bien au frais et à l'abri. 

Le soleil généreux et la montée ont vite fait de nous réchauffer. Heureusement, nous croisons une fontaine de pastis (fontaine des Tuiles) qui nous fait oublier les 1200 premiers mètres. Totalement affamés, nous rejoignons le col de la Raille où nos estomacs refusent d'avancer plus avant. Plus courageux (ou moins affamé), Dieter poursuit jusqu'à la cabane de Châtillon. 

Rassasiés et après une micro-sieste de 13 minutes, nous reprenons notre ascension du dôme de Glandasse. Le terrain est aimable : pelouses et pentes douces sont idéales pour la digestion.

Du sommet très panoramique, on contemple une foule de montagnes connues, visitées ou à visiter. Notre massif des Ecrins reste à portée de vue. Toutes les montagnes sont belles.


La descente sur le plateau est tranquille, et le GR qui suit également. Le détour à la source de Baume Rousse est spectaculaire. Fontaine de jouvence pour certains, pas de pastis pour d'autres...
Dans la descente, nous croisons 2 jeunes femmes en route pour un bivouac sur le plateau. Puis 2 jeunes hommes : Hélène prévoit une soirée animée à la cabane de Châtillon ;-)
De retour au gîte, l'altimètre indique 1500m de d+. Une belle journée. 

Dieter a commencé à boire sa bière-cacahuètes. Nos amis Anita et Alain nous ont rejoints. La fenêtre glucidique peut enfin s'ouvrir. Elle se poursuivra à table, autour d'une bouteille de whisky japonais partagée par Guillaume, puis de nombreuses bouteilles que la décence interdit de lister ici. 

Tartes salées, pâtes aux deux saumons, fromages, salades et tartes aux pommes (en fin de repas arrosé, l'inventaire est sans doute incomplet -  merci aux cuisinier(e)s pour leur indulgence). Et merci à Patricia pour l'organisation.




Mercredi 23 octobre 2019 : Roc d'Alibrandes automnal 1300m de dénivelé et 20km. Rando proposée par Sabine.



10 participants : Alain, Auréliano, Claudine, Daniel, Dieter, Jean-Marc, Jean-Michel, Patricia, Rosine, Sabine


La météo est incertaine : pluie attendue à 14 heures, et vent d’est violent, charriant des nuages plus ou moins menaçants. Mais la Cheffe est motivée pour son Champsaur favori et tout particulièrement pour ce vallon de Méollion qu’elle affectionne.


Nous partons donc des Borels (1260m), dans la forêt aux couleurs flamboyantes, au travers de belles dalles de granit, et de jolies cascades alimentées par les fortes pluies de la veille.


 Nous gagnons le village ruiné de Méollion, toujours un peu solitaire et mélancolique dans ses pâturages, pourtant désertés depuis peu par les brebis.


 Nous poursuivons dans le mélézin doré et les ravins de schistes, d’abord en montée, puis en balcon sous les crêtes du Drouvet, très haut au-dessus de la vallée.


 Au sommet (2409m) le vent très violent nous accueille : la photo sera vite faite, et nous dévalons versant Orcières, pour nous abriter au plus vite, et ce, d’autant plus que les estomacs réclament : il est 13h30, la Cheffe exagère ! Certains prendront tout de même le temps de savourer un café, divers chocolats, une tarte du Champsaur…




La descente se poursuit sur un beau sentier qui ondule dans la forêt ; nous sommes maintenant protégés du vent ;  quelques gouttes nous agacent, sans conséquence . Mais la Cheffe, stressée à l’idée de rater un embranchement qui nous ferait piquer vers Orcières, décide un peu tôt de bifurquer sur un petit sentier balcon… qui se met à remonter ! Nous devons donc trancher, hors sentier, dans la forêt heureusement claire, pour retrouver le véritable chemin des Tourrengs, puis celui de Champoléon.


Près de 7 heures de marche, 20 kilomètres et 1300m de dénivelée : nous n’avons pas perdu cette journée qui pourtant s’annonçait maussade ; nous regrettons seulement les quelques rayons de soleil qui auraient illuminé ces beaux paysages d’automne.