Après les chutes de neige de lundi et de mercredi, l'idée m'est venue d'aller voir du côté de la Tête de la Mazelière s'il faisait bon y skier ?
Hélène, Céline, Ange, Jean-Jacques, Jean-Paul, Patrick et Grégory m'accompagnent.
Nous voilà donc au pied de notre mur du jour, Patrick va me seconder avec panache (il va prendre la tête d'une partie de la course pendant que je papote avec nos équipiers).
La chance est avec nous, la trace est faite et nous permet de monter à un bon rythme, tout le monde a faim de poudre et de soleil.
La montée se fait à travers les mélèzes encore chargés de la neige d'hier : quelle beauté !
À un replat, la trace suit une piste et, d'un commun accord, nous décidons de faire notre chemin à travers bois, c'est bien plus cool et beau.
Chacun son tour va chercher la bonne pente, le bel arbre afin de le contourner. La neige est froide et en 2 jours il en est bien tombé une vingtaine de centimètres.
Nous rejoignons le vallon qui délimite les versants Sud et Nord et, nos prédécesseurs ne l'ayant pas emprunté à la montée, nous suivons donc leur parcours ascensionnel afin de leur laisser le vallon vierge de traces pour la descente.
Enfin, nous rejoignons le sommet où il fait bon et où le vent prévu est absent.
De l'autre côté, plus à l'ouest, nous voyons une autre équipe du CAF Embrun cheminer vers la crête du Lauzet : on a beau leur faire signe, et les appeler, ils ne nous voient pas.
Un binôme entame la descente et fait de sacrés beaux virages.
Ah ! Si on skiait aussi bien qu'eux😉!
Nous dépeautons et commençons la descente dans le vallon déjà bien saccagé par nos prédécesseurs.
La neige bien que traffolée se laisse skier à merveille.
Nous faisons 2 groupes et entamons la descente dans le mélézin bien clairsemé. La pente est là, la neige aussi, chacun s'y jette à corps perdu.
Arrivés vers 1800 m, nous nous rendons compte que nous n'avons pas déjeuné au sommet ; qu'à cela ne tienne, nous repeautons et reprenons la trace à la montée.
Enfin, arrivés vers 2300 m, nous sortons du bois et, nous nous installons au soleil pour profiter du paysage mais aussi du bon casse croûte bien mérité agrémenté du jaune et, de la liqueur de mélèze.
Nous voilà donc au départ de la seconde descente et, là, on profite d'une piste de ski plus pentue pour rejoindre la voiture.
La neige malgré la chaleur reste très facile à skier, nous sommes tous des champions de la godille, on entend même certains participants crier de plaisir. QUEL BONHEUR !
Enfin, nous rejoignons la voiture, nous avons tous la banane.😊
Vivement la prochaine rando !
Max
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire