Mercredi 5 octobre 2022 - Le pic Panestrel (3254m). Randonnée proposée par Michel. 1600m de dénivelé

Présents : Dominique, Hélène, Martine, Daniel, Frédéric, Michel

L’automne arrive avec ses couleurs spectaculaires et la petite couche de neige qui est tombée nous interpelle car le Panestrel est quand même à 3254m d’altitude et la fin de son accès bien raide.

Par précaution j’enfourne dans mon sac 30m de corde, quelques harnais et sangles pour faire si besoin une main courante.

Fred a la gentillesse de nous covoiturer tous les six dans son minibus. C’est bien agréable de voyager ensemble pour faire connaissance de nos deux nouveaux inscrits.

Le démarrage du sentier du col de Houerts est bien raide dans ses premiers 500m de dénivelé, mais avec la forêt qui a pris déjà le virage automnal, c’est superbe.

Nous voyons maintenant que la neige est absente des très belles pentes sommitales. 

Peu après nous tombons sur quasiment un troupeau de bouquetins sur le sentier, et qui ne se laissent pas vraiment perturber par notre présence.

Et à peine plus loin l’alpage en est rempli. Ce sont des animaux assez massifs avec de magnifiques cornes. Ils se laissent approcher à quelques mètres seulement.

Vers 2800m nous quittons le sentier du col des Houerts pour bifurquer vers la Conque du Panestrel par une combe où la neige est restée. Elle porte sans casser.

Nous rejoignons la crête sommitale, plein Sud, bien sèche. Ça commence par un pierrier avec une trace bien visible qui se redresse petit à petit pour rejoindre deux goulottes qui longent une belle falaise. On pose un peu les mains pour s’aider mais c’est globalement facile.

Le sommet est époustouflant avec un panorama fantastique. Le Panestrel occupe une position très centrale par rapport aux massifs voisins…

Le casse-croute est bienvenu après ces 1550m de grimpette. Avec un vent presque nul et un soleil radieux nous sommes vraiment bien, à discuter du tour d’horizon.

Il faut quand même penser à la descente. Les quelques pas du haut demandent un peu d’attention et aussi à veiller à ne pas envoyer des cailloux sur nos compagnons un peu plus bas !

Nous faisons un petit détour vers le lac Vert qui mérite bien son nom et nous descendons vers le lac Bleu (vert aussi aujourd’hui) qui se cache dans d'énormes éboulis.

Nous rejoignons le sentier de montée par un couloir fait de petites pierres roulantes. Nous révisons nos gammes pour faire de la « ramasse » qui est l’art de rester debout dans la pierraille qui glisse et nous accompagne.

Ça fait un raffut qui dérange les bouquetins dans l’alpage en dessous ; ils se poussent prudemment de 100m quand même…. Un gros mâle se perche sur un gros bloc et prend la pose. Super star !...

 Quelques mètres plus bas ce sont des chamois qui se laissent surprendre. La distance de confort pour eux est un peu plus grande.

Il ne nous reste plus que 700m à descendre, qui sont bien vite avalés…

Bien belle journée pour réaliser en bonne compagnie un bien beau sommet.

Merci à tous.

Michel