Dimanche 9 octobre 2022 : Boucle aux Oucanes, Chabrières. Randonnée proposée par Michel.

 Présents : Micheline, Pierre, Michel, Michel.

Le temps n’est pas engageant mais la balade dominicale est quand même un rite... Notre beau pays nous a habitués à au moins 400 jours de beau par an et nous sommes devenus un rien difficiles. Pourtant les couleurs d’automne et les bancs de brume habillent tellement bien notre balade.

Nous voilà donc partis de la station de Réallon par la crête de Clot La Règue. Nous sommes la distraction d’un troupeau de poneys qui nous regardent passer avec intérêt.

 La crête qui mène à la table d’orientation est riche en vues vers le très tranquille lac de Serre-Ponçon et la Haute Provence. La brume de basse altitude joue avec le relief et renouvelle sans cesse le paysage. L’Écosse doit être jolie aussi, mais c’est plus loin !...

Nous grimpons la brèche des Oucanes mais la roche humide est bien glissante et nous n’insistons pas pour faire le sommet tout proche.

En traversant le dédale des Oucanes, Pierre et Michel nous racontent la traversée en escalade des failles dans le bas des Oucanes qu’Isabelle et Alain avaient proposée en début d’été et qui leurs laisse des souvenirs intenses.

Notre chemin est plus simple et nous mène vers le col de la Gardette avec parfois de belles échappées et parfois de la bonne purée de pois bruineuse.

Les mélèzes sont jaune vif et les aiguilles parées de gouttelettes très décoratives.

Quelques gouttes de pluie nous poussent à sortir les capes de pluie. Ça a suffi pour conjurer le sort puisque quelques rayons de soleil sortent peu après pour notre casse-croute aux environs de la cabane de Corbière…

Le fond de Réallon est vraiment un feu d’artifice de couleurs et nous nous félicitons de ne pas avoir abandonné le projet de balade.

Il ne nous reste plus qu’à rejoindre et suivre le GR qui nous ramène à la station.

C’est là que, sans gloire aucune, je glisse sur le sentier et me fait un claquage du quadriceps.

La déception est grande… Mais je ne suis qu’à quelques mètres de la route forestière. Pendant que Micheline me chouchoute, Pierre et Michel vont chercher leur voiture pour ramener l’éclopé…

Une bonne bière et des noix nous réconfortent chez moi. La pluie tambourine maintenant sur mon toit. Bon timing !...

A une bêtise près, la journée était parfaite.

Merci à mes vaillants compagnons de balade.

Michel