Participants répartis en plusieurs groupes : Myriam, Nathalie2, Françoise, Didier, Rosine, Daniel, Patrick, Pacou, Francis, Hélène, Anita, René (CAS), Sandrine.
Encadrants : Isabelle, Benoit, Alain, Patricia
Ils étaient nombreux ce matin à 8h tous ceux pressés de profiter de l'anticyclone bien installé...et des ressources de "notre jardin" avant que de nouvelles mesures nous en restreignent l'accès...
Certes, le portage sur la piste au départ de Pré Bois s'allonge de jour en jour, mais si on le considère comme un échauffement autorisant tous les échanges sympathiques et amicaux, les 50m de dénivelé avec les skis sur le sac se font sans problème.
Il fait frais et nous sommes seuls sur notre itinéraire (nous croiserons d'autres skieurs ou raquettistes à la descente). Le temps est carrément splendide et la beauté du vallon de l'Eissalete est bien là avec encore un enneigement satisfaisant.
Les couteaux –très utiles pour le passage de la première forte pente– sont retirés quand le passage délicat sur neige très dure est remplacé par un doux cheminement sans conversions avant d'être remis en abordant la forte pente de la Montagne de l'Alpe de Verdun.
Les premiers groupes sont partis devant, prévoyants d'aller jusqu'au sommet, avec ou sans crampons, les plus expérimentés sachant s'en dispenser avec les belles marches permettant de franchir le dernier ressaut. Nous savons tous la superbe vue qu'offre ce sommet, le plus haut de nos montagnes embrunaises.
Les suivants montent à leur rythme –ou à celui de leurs conversations– et arrivent sur le dernier plat sous le sommet avant de poursuivre jusqu'au-dessus du collet à 2816m où de beaux panoramas attendent d'être admirés pendant le dépeautage.
Françoise, que ses crampons abandonnent lâchement, a stoppé sa montée vers le sommet et attend, dans une position inconfortable, le secours venu d'en-haut : Benoit qui, averti par radio de l'incident, redescend pour l'aider. Ouf ! Il va falloir régler les crampons...
Les "summiteurs" et les autres se retrouvent près des rochers, habituelle salle à manger de nos balades dans ce coin. Pas de vent, de quoi s'asseoir ou s'adosser, du pastis pour commencer et des gâteaux (sans gluten) pour finir, nous sommes bien. Seul petit hic : des nuages non prévus viennent par moments cacher le soleil. Grrr...
Avoir pris notre temps pour monter et pour déjeuner nous permet d'avoir une neige très agréable à skier à la descente : neige de printemps, ramollie "juste-comme-il-faut", autorisant de beaux enchaînements de virages rapides et faciles.
Il reste le chasse-neige ou le dérapage sur la piste puis des passages plus ou moins bons dans la forêt sur lesquels il faut bien viser pour éviter la glace ou les pierres...ou les arbres. Sandrine teste –à l'insu de son plein gré– l'aptitude de ses beaux skis neufs à se planter bizarrement dans la neige en l'obligeant à faire deux roulades pour démêler tout ça...avec l'aide des copains et le sourire !
Fin de la rando, les skis sur les sacs et le sentiment d'avoir passé un très agréable moment en excellente compagnie tout en causant amicalement. Le soir on apprendra que tout cela va rapidement prendre fin... Hélas.
Patricia
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire