Participants : Françoise, Anita, Joëlle, Nathalie, Serge, Ange, Alain1, Patricia
Ciel triste hélas ce matin, sans rapport avec les prévisions plutôt optimistes, et qui restera voilé toute la journée. L'aspect peu engageant de la neige quand nous arrivons au départ du Pied du Mélezet achève de dissuader Alain2 de s'équiper pour venir avec nous.
Brigitte nous a retrouvés avec ses raquettes sans doute porteuses de quelques gènes des "bottes des sept lieues" tant elles avancent vite et sans relâche !
La rando démarre donc avec 8 participants, motivés malgré la moche neige colorée par les sables sahariens et grossièrement sculptée par le vent et la chaleur qui y ont creusé des vagues peu agréables. Heureusement, les vagues sont ensuite absentes des pistes que nous suivons : elles sont remplacées par les multiples traces des skieurs qui nous ont précédés.
Eh bien, malgré la morosité du décor, la bonne humeur ne lâche aucun des participants. Même Anita l'a gardée jusqu'à ce qu'elle nous quitte à la Riaille pour rejoindre Alain2. Certes, la neige récente a un peu blanchi les faces nord, mais l'alternance de zones déneigées et de neige ocre rouge évoque une ambiance de fin de saison : le Queyras n'est pas une bonne destination cette année.
Qu'importe, la joyeuse équipe ne faiblit pas même si chacun se demande dans son for intérieur comment il va négocier ses virages pour descendre dans le goulet...Nathalie cherche par moments à "recruter" des adeptes du "je-m'arrête-après-la-bosse", sans succès...
A midi nous sommes tous au sommet sur lequel nous sommes arrivés à pied, après avoir laissé les skis au bout de la zone enneigée. Le soleil se montre très timidement, le vent est absent et la température plutôt douce : nous sommes bien pour un agréable pique-nique bien mérité après cette bien longue montée côté col Albert. La généreuse dose de rhum dans le délicieux gâteau de Nathalie ne pose de problème à personne : tout le monde valide...
Après chocolats et génépi, nous rejoignons nos skis pour une petite traversée ascendante permettant d'accéder au versant nord sous la crête du Rissace, versant sur lequel le groupe arrivé peu après nous au sommet y a trouvé une neige "pas-si-mal".
C'est vrai, les virages s'enchaînent facilement et sans pièges : la neige suffisamment ramollie se laisse bien skier. Certes, la descente dans le goulet exige une bonne maîtrise des skis et une dépense d'énergie conséquente. Déchaussage sur le sentier pendant un petit moment afin de franchir une zone que la neige a désertée.
Et puis il y a la fin sur les pistes finales qui autorisent le lâchage complet des freins ! Et quelle fin ! Si bonne que certains auraient été prêts à repeauter pour la refaire si des bières, de délicieux macarons et autres gourmandises ne nous avaient pas attendus au Coin où Joëlle et Serge nous accueillent pour une bien agréable troisième mi-temps !
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