8 participants : Hélène, Isabelle, Nathalie, Patricia, Alain A., Alain Ch., Christian (nouveau), Michel
Encadrants : Patricia, Alain Ch., Michel
Deuxième exemple, après celle du dimanche précédent, de sortie alternative qui ne nous a pas donné de regrets, loin s’en faut.
La rando initialement prévue devait avoir pour cadre la Mortice (reportée au dimanche 1er mars, qu’on se le dise !), mais la chute de neige de la veille avait rebattu les cartes pour nous faire choisir un objectif moins ambitieux : le Méale. Bien nous en a pris, d’autant que nous avons adopté une variante inédite et réjouissante.
Nous partons de la station de Crévoux. Le froid est vif, mais le soleil brille. Il faut faire la trace dans un décor de conte de Noël. À proximité du sommet, les mélèzes sont enveloppés d’une gangue de givre du plus bel effet : ne manquent que les guirlandes.
Dédaignant la cime « officielle » du Méale, tout en prenant soin d’éviter les pentes trop fortes potentiellement « plaquées » sous la crête, nous atteignons le point coté 2451 m.
Il est encore tôt et le Pic Haut, vers l’est, nous fait de l’œil. Message reçu, nous dépeautons et nous descendons, d’abord précautionneusement, puis plus résolument vers le fond de la combe qui nous sépare de notre nouvelle cible.
Là, vers 2200 m, nous nous restaurons.
Nous repeautons et entamons la remontée dans des pentes à 30-35° heureusement abritées. Nous débouchons sur un large plateau incliné, vierge de toute trace, qui nous amène facilement au col situé entre La Croix des Enfers (2524 m) et notre Pic Haut (2518 m). C’est ce dernier qui a la préférence de cinq d’entre nous. La pente, sans être très prononcée est quand même assez exposée et assez gelée par endroits pour que les couteaux soient mis à contribution.
Les summiters prennent des photos et redescendent vers leur compagnons restés au col.
Sans attendre que de nouveaux arrivants déflorent notre terrain de jeu, nous nous lançons dans la descente où nous guette un très long, très large et très pentu couloir d’avalanche (voir photos).
En laissant un bon intervalle de sécurité entre nous, nous commençons à tâter le terrain. L’épaisseur de neige fraîche n’est que d’une dizaine de centimètres et colle bien à la vieille sous-couche. Donc, pas de danger, mais l’inclinaison mesurée est quand même de 40° !
Le bas du couloir plus civilisé, très peu arboré, et couvert d’une poudreuse très légère, nous permet de nous mesurer dans le concours de la plus belle sinusoïde, et ce jusqu’à ce que nous retrouvions nos traces de montée. Le nirvâna !
La traversée de retour, le long de la piste forestière, ne s’éternise pas : il n’est pas encore 15 heures quand nous regagnons Crévoux. Marge plus que suffisante pour aller prendre le verre de l’amitié chez Patricia et Alain.
Michel
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