mercredi 12 février 2020

Mercredi 12 février 2020 : Pic Charbonnel (2889m). 1130m de dénivelé

12 participants : Florence, Sophie, Pascale, Françoise, Dominique, Hélène, Patricia, DanielV, DanielS, Philippe, Alain2, Ange. 


Le vent a soufflé très fort hier et il y a eu des précipitations, tout ce qu'il ne faut pas pour la qualité de la neige !



Le Pic Charbonnel - un sommet que seul Daniel avait fait dans son jeune âge - est une première pour onze participants.



Après avoir parcouru le chemin longeant le torrent de la Montette, nous découvrons un sommet plutôt "dépenaillé" : le vent a balayé les flancs de la montagne, faisant apparaître des plaques de terre caillouteuse entre lesquelles des langues de neige glacée ou recouverte de neige soufflée nous attendent.



Les premiers hésitent devant l'aspect peu engageant, mais nous nous retrouvons tous pour affronter les rafales de vent et les pentes très raides (43° mesurés) et glacées, impossibles à négocier sans couteaux !


Le doute s'insinue dans nos têtes : que nous réserve la descente ?
Pour l'instant il y a d'autres préoccupations : s'habiller et lutter contre les rafales désagréables pour avancer jusqu'au sommet.


La vue est splendide. Le Viso domine fièrement tous les sommets alentour. Avec le bleu du ciel, le spectacle ne manque pas d'allure.




Sommet beau mais très peu hospitalier, où la neige soufflée par le vent s'insinue dans les sacs pendant les manips de dépeautage.


Nous ne traînons pas et entamons une courte descente de 50m pour s'installer dans un endroit protégé du vent et bien ensoleillé afin d'y faire notre pique-nique bien mérité tout en appréciant le paysage magnifique.


Une bien belle descente nous attend. chacun est surpris par la bonne qualité de neige autorisant de beaux enchaînements, tellement meilleure que ce que nous nous étions 
imaginé !


Le vallon est très beau et tout le monde savoure.


Mais il faut rattraper l'itinéraire ...et traverser une zone que le vent a dépouillée de sa neige. De l'herbe d'abord, sur laquelle les skis ne rechignent pas trop, puis de la terre mouillée avec des cailloux, que les skis n'aiment pas. La plupart déchaussent et parcourent une trentaine de mètres à pied avant de rechausser.


Nous sommes descendus un peu trop près du torrent où deux passages délicats ont fait chuter une des des skieuses qui nous précédaient. Alain2 propose son aide pour la relever pendant que chacun utilise souplesse et agilité pour négocier au mieux les difficultés...sans problème.

Le pont est retrouvé, il n'y a plus qu'à laisser filer sur le chemin, en bavardant si on a la chance d'être en compagnie, jusqu'au joli village du Roux d'Abriès où sont garées les voitures.


Françoise nous invite pour une bien sympathique troisième mi-temps dans son magnifique gîte que nous avons la chance de visiter.
Le sourire est sur tous les visages : Ouf !


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