lundi 24 février 2020

Col des Peygus (2612 m) - dimanche 23 février 2020 Randonnée à ski et raquettes au départ du Laus de Cervières (1745 m) proposée par Michel Dénivelée : environ 900 m

6 participants : Claudine, Martine, Michèle, Guillaume, Jean-Marc, Michel
Encadrants : Guillaume, Michel


   Craignant d’avoir un peu à « porter » vu le faible enneigement actuel, nous avons changé notre fusil d’épaule et troqué la montée aux Chenaillet/Grand Charvia initialement prévue contre celle qui vise le col des Peygus. Le secteur est le même (c’est-à-dire celui de Cervières, sur le versant nord du col de l’Izoard), mais les orientations garantissaient une neige encore abondante.


  À l’unanimité, les deux groupes — raquettistes/skieurs — décident de se fondre en un seul, les adeptes du tamis étant de première force pour ascensionner aussi aisément que les planchistes.
   
La montée le long de la route du col de l’Izoard peut paraître un peu monotone et longuette, mais elle a l’avantage   d’être régulière ; on peut en outre l’agrémenter en coupant les lacets par des raccourcis. L’arrivée aux Chalets de l’Izoard a tôt fait de faire oublier ces inconvénients : c’est un immense cirque à la blancheur uniforme, ceinturé de pics et de falaises. Un des plus époustouflants paysages de la région.


   Le soleil règne sans partage à son zénith et le vent est aux abonnés absents. Si la crème solaire est largement mise à contribution, t-shirts et shorts pourraient avantageusement aussi être de sortie. Ajoutez à cela une neige bien « revenue », et vous pronostiquerez à la montée comme à la descente des évolutions des plus jouissives.


   Au bas des dernières grandes pentes, nous nous séparons de Michèle qui souffre d’un méchant début d’ampoule : nous la retrouverons pour le pique-nique.
   Atteindre le col n’est qu’une formalité, les raquettistes montent droit dans la pente tandis que les skieurs ont le libre choix de leurs traces.


   Quel panorama ! Le temps est suspendu, mais il faut bien redescendre. Claudine, Martine et Jean-Marc dévalent leur itinéraire de montée tandis que Guillaume et Michel ont envie d’aller tâter des grandes pentes orientées à l’est où ils escomptent trouver de la neige non encore transformée. Ils entament une large traversée qui les conduit au-dessus... de plaques avalancheuses invisibles du bas qui ont commencé leur reptation. Une conversion les ramène promptement dans une zone plus sûre. Ils rejoignent leurs compagnons, non sans s’en être donnés à cœur-joie sur une neige excellente pour la saison (du ski « de printemps »... au mois de février !).


   Puis vient le pique-nique, qui n’est pas seulement contemplatif.
   Après une fin de descente qui tient toutes ses promesses, nous retrouvons la partie routière qui est maintenant très fréquentée par des piétons (à deux ou quatre pattes) ou des lugistes. Cela pourrait être délicat pour eux comme pour nous, mais tout le monde se comporte bien, sans compter que la place ne manque pas.
   Nous terminons notre équipée à Baratier, chez Martine, pour porter des toasts à cette belle journée.

   Moralité : un plan B peut être bien plus qu’un pis-aller.
   
   Michel

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