Participants : Anita, Françoise, Hélène, Patricia, Ange, Bernard, Michel.
Encadrants : Patricia, Michel.
Aujourd’hui, place au Queyras, au départ du Roux d’Abriès ; course à décider sur place suivant les conditions trouvées.
Un peu désappointés en découvrant la route menant à Valpréveyre fermée, nous devons faire contre mauvaise fortune bon cœur en nous résignant à « porter », d’autant plus contrariés que le bitume tout au long de la liaison est complètement... exempt de neige ! Mais à cœurs jeunes et vaillants, rien d’impossible : les deux kilomètres et demi sont promptement avalés.
Parvenus à Valpréveyre, nous rencontrons Dominique et Daniel qui reviennent d’une tentative à l’Eypiol avortée en raison de souches et de cailloux qui pointaient sous la mince couche de neige fraîche. Dès lors, nous nous dirigeons vers le deuxième objectif envisagé : le col d’Urine. Nous n’aurons pas à le regretter. Tandis que Dominique et Daniel continuent vers la Lauzière et la crête de Gilly, nous montons en rive gauche du vallon, à travers un mélézin assez clairsemé, faisant la trace à tour de rôle dans une neige absolument vierge. Vierge l’est également de nuages — mais pas de soleil — le ciel d’un bleu intense ! Vierge de vent, l’air !
Au fur et à mesure de notre ascension, la neige dernièrement tombée s’épaissit mais sa composition ne laisse pas de nous inquiéter pour la descente à venir, tant elle nous apparaît lourde et humide — mais pas croûtée.
Vers midi et demie nous touchons au col, sans avoir croisé la moindre trace. Où sont passés les skieurs de randonnée ? Espèce en voie de disparition en raison du réchauffement climatique ? Pourtant la neige est bien là, et toute la montagne nous appartient...
Le col frontière est à peine un peu plus venté que le reste du parcours ; nous y établissons notre cantine. Quelques nuages commencent à arriver, surtout du côté italien. Le temps est venu pour nous de quitter notre belvédère.
Divine surprise, cette neige dont nous appréhendions la lourdeur est tout à fait skiable et ce jusqu’en bas, à Valpréveyre, où nous parvenons à coup de sinusoïdes du plus bel effet après avoir rejoint la piste de la station fermée d’Abriès.
Retour à Embrun de bonne heure, pour une collation conviviale proposée par Hélène et Ange.
Michel Reynaud
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