jeudi 21 février 2019

Mercredi 20 février 2019 : La Crête de Panestrelle. 1400m de dénivelé. rando proposée par Alain et Patricia.

11 Participants : Anita, Élodie, Florence, Hélène, Joëlle, Nathalie, Ange, Daniel, 
Michel H, Serge, Thibault, Michel R.
5 encadrants : Alain 1, Alain 2, Michel R, Philippe, Patricia


La Crête de Panestrelle ? Qu’es aco ? Une course inconnue des topos. Heureusement, le bouche à oreille fonctionne.
Je tenais absolument à faire cette rando, tellement sa beauté m’avait été vantée. Éloges inexacts, car c’est encore mieux que ce que j’espérais !


On part de la route de Ceillac, à l’endroit précis (1373 m) où le Cours du Cristillan est détourné dans un tunnel à proximité de la gorge où il coulait précédemment, gorge qu’emprunte maintenant... la route. Logique !









Nous suivons d’abord une piste forestière dont la pente est très faible et nous fait gagner lentement, très lentement de l’altitude. Brusquement, elle se change en une rampe d’une raideur agressive qui soumet nos jarrets à rude épreuve sur une centaine de mètres avant de reprendre un profil plus sympathique. La trace nous conduit bientôt, à travers un mélézin clairsemé, au pied d’un large couloir incliné à 28-30 degrés.
 
 
 
Ce « coup de cul » franchi, tout à coup l’espace s’ouvre, gigantesque, sur des croupes dénudées à l’inclinaison débonnaire entourées de pics et de barres de calcaire fauve : magique ! 


Sur 600 mètres de dénivelée, nous progressons vers la Crête de Panestrelle sur laquelle nous nous dressons vers midi et quart. Un sommet rocheux, auquel conduit un étroit couloir de neige, dominant de ses 2753 mètres notre col, tente les plus insatiables du groupe qui vont, à ski ou à pied, y taquiner le ciel de plus près. Quelle fierté nous transporte !


Mais un couple d’aigles, aperçus en haut d’une cime voisine, a fait mieux encore et nous incite à user, face à la majesté de la montagne, d’un peu plus de modestie autant que de révérence !


Un panorama d’une sauvagerie absolue nous entoure. 
La descente est à la hauteur de nos espérances. J’ai oublié de dire qu’aucune trace récente ne profanait ces vastes solitudes : nos spatules auront ce privilège, inscrivant leur marque dans une neige, à peine un peu soufflée, d’une grande qualité. 


Plus bas, il s’agit carrément de poudreuse à partir du grand couloir et jusque dans la forêt où nous slalomons avec plus ou moins de bonheur entre mélèzes et cembros.
Trop vite nous retrouvons notre piste qui, sans encombres mais à regret, nous ramène aux voitures.

Nous voici de retour en terre embrunaise ; Nathalie et Michel nous invitent gentiment à trinquer en consolation du paradis perdu. Merci à eux et merci aux organisateurs qui nous ont dévoilé ces merveilles. 

Météo : air chargé de vapeur, soleil, absence totale de nuages, vent léger par moments au sommet.

Michel R.

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