Participants : Alain O, Martine C, Sophie B, Cathy P, Alain D, Anita.
Aïe !... Beaucoup plus de nuages que prévu par la météo : Patrick annule car ce n'est pas une sortie à faire par temps de pluie. (il a raison)
Mais quand nous arrivons au Col de Vars, il y a du ciel bleu au-dessus d'une petite couche de nuages, nous prenons du courage et continuons notre route. Pas de chance : la route du Parpaillon est fermée bien plus tôt que l'on ne pensait et nous sommes obligés de garer les voitures à la Chapelle Ste-Anne, ce qui ajoute du dénivelé et surtout des kilomètres à la rando. Nous commençons à marcher à l'ombre, mais le ciel est bleu et le soleil est là, quelle chance inattendue ! Le vallon est magnifique avec les couleurs d'automne qui apparaissent déjà. La montée n'est pas très raide, mais donc longue. Alain O n'a pas trop la forme et décide d'aller jusqu'au col à son rythme, il n'ira pas au sommet.
Il est presque midi quand nous arrivons au Pas du Reverdillon. Le Grand Bérard est impressionnant vu d'ici, nous continuons d'abord sur un petit sentier pour arriver devant un couloir raide et rocheux. Martine décide de rester là, nous hésitons : il faudra de l'escalade en étant très prudent pour ne pas balancer des cailloux sur les autres. Sophie et moi nous nous engageons dans le couloir, qui demande en effet de la prudence mais nous paraît faisable. Cathy s'y engage aussi, Alain hésite encore mais quand il voit les trois femmes qui continuent, il se motive et nous rejoint.
En effet, c'est de l'escalade, facile, mais de l'escalade quand-même dans le couloir qui nous mène à l'arête. Encore quelques passages engagés, une sente qui contourne des blocs rocheux et voilà le sommet, 3064m ! Nous sommes contents, il y a quelques nuages mais rien de menaçant.
Pour la descente nous empruntons majoritairement des sentes raides, un peu exposées avec des pierres qui glissent sous nos pas, pour terminer sur une vire traversante qui nous mène vers Martine.
Nous récupérons les sacs laissés vers le col et piqueniquons, il est 13h30 ! Soleil et nuages alternent, mais il n'y a pas de vent . Néanmoins, nous n'y restons pas trop longtemps car la descente est encore longue. Nous descendons dans le vallon du Parpaillon, qui nous offre des belles vues avec le jeu de lumière entre soleil et nuages.
Nous apercevons des chamois, et encore des chamois et encore... un troupeau d'une trentaine de bêtes facilement ! A partir de la bergerie nous rejoignons la piste, fermée mais cela n'empêche pas des motards suisses d'y rouler. Il est 17 h quand nous arrivons aux voitures, où Alain O nous accueille avec un délicieux cake. Avec 22,5 km et 1350 m de dénivelé dans les pattes, une bière serait bien méritée, mais pas le temps : il faut que j'aille à la permanence du CAF donner un coup de main à Alain C. J'y arrive juste à temps, mais très satisfaite de cette belle journée !
Anita
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