mardi 6 juillet 2021

Lundi 5 juillet 2021 : Première rando à VAE. Tunnel du Parpaillon. Sortie proposée par Alain1. 2080m de dénivelé et 65km

 Participants : Françoise, Isabelle, Rosine, Daniel, Jean-Louis, Alain, Patricia

Quelle géniale invention le VAE ! Celui-ci permet à la fée électricité de s'allier à l'énergie musculaire (et vice-versa) pour réaliser la devise des JO : "Plus vite – plus haut - plus fort – ensemble".

Ensemble nous l'étions, ravis de nous retrouver pour la première rando à VAE. 

Petit souci : gérer au mieux l'assistance pour un trajet aussi long et avec autant de dénivelé. Il était important d'avoir de la batterie jusqu'au tunnel mais aussi suffisamment pour remonter à la maison. Et certains ont de grosses remontées à faire pour rentrer chez eux.

C'est donc l'énergie musculaire qui a beaucoup participé à la réussite du projet, chacun limitant au maximum l'assistance.

La montée a été longue et avec un temps splendide, à l'image de notre enthousiasme.

L'itinéraire démarrant à Embrun nous a emmenés jusqu'à Saint-Sauveur par la jolie route (D39a) – quelque peu effondrée par endroits – puis aux Gaillards où nous avons emprunté la piste qui nous emmène en hiver au Méale. Piste pas trop caillouteuse...

Puis un régal de piste au revêtement plat, sans cailloux et adouci par les aiguilles de mélèze sur la Route Forestière de Bouche Clauze, jusqu'à la Cabane des Espagnols où nous faisons une petite pause tout près de la jolie source.

Fin des pistes idéalement douces...La route du Parpaillon, goudronnée au tout début, s'avère de plus en plus caillouteuse et défoncée au fil de la montée, occasionnant des crispations à certaine révélatrices de douleurs cachées. Heureusement, l'entraide est là pour soulager son sac....

Il est 12h50 quand nous atteignons la cabane des Ecuelles : l'endroit tout à fait propice à un déjeuner sur l'herbe fleurie. Les batteries musculaires ont besoin d'être rechargées !  Une délicieuse "barre infernale" de maître Pralus (chocolatier à Lyon) finit de les recharger et nous repartons pour les derniers kilomètres...

A 13h50, l'entrée du tunnel est enfin là : nous sommes vraiment heureux d'y être arrivés ! Aucun du groupe n'avait déjà parcouru une aussi grande distance et un si fort dénivelé.

Françoise, qui a oublié ses gants à la cabane, redescend avec Rosine et Patricia pendant que les autres tentent l'aventure de la traversée du tunnel. Véritable aventure avec de l'eau qui tombe du plafond et qui stagne en quantité très épaisse au sol – trempant les pieds des cyclistes –,  et de la glace pour faciliter les chutes et dérapages non contrôlés. Mais tous s'en sortent très bien (avec les pieds trempés quand même) et ressortent de l'autre côté pour admirer le paysage ubayen.

Un gant n'a pas été retrouvé... Nous nous retrouvons tous sur la piste pas facile à descendre, si caillouteuse et défoncée qu'Isabelle crève (hélas) avant de se faire mal à la cheville. Pause pour regonfler...sans succès. Réparation du pneu tubeless impossible : Alain viendra la récupérer en voiture au Pont du Réal.

La fin de l'itinéraire jusqu'à la Chalp, si souvent empruntée à ski de rando, est bien connue de nous tous. Roulante, parfaite, de quoi décontracter les épaules crispées jusque-là... 

Ne reste plus que la route à descendre avec une belle vitesse...jusqu'aux bières fraîches chez Françoise et Didier où nous passons un bien agréable moment avant de finir la descente et remonter chez nous ...avec assistance et donc aussi le sourire malgré cette bien longue et bien belle balade. 

Patricia


 

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