Dimanche 16 février 2025 - La Pointe des Sagnes Longues (3032 m). Randonnée à ski proposée par Alain et Patricia. 1090 m de dénivelé.

 Groupe 1 encadré par Patrick : Johann, Emmanuelle, Christophe B, Christophe F, Luc L, Jean-Michel G, Roland G.

Groupe 2 encadré par Claude, Alain et Patricia : Marie, Marcel, Francis, Catherine D, Hervé L.

La piètre qualité de la neige sur "nos" montagnes au-dessous de 1900 m nous a donné envie d'aller voir au fond du Queyras...avec un départ à plus de 2000 m.

Du Pont de Lariane jusqu'au début de la montée dans le vallon de Clausis, il y a 2,760 km de piste de fond à parcourir ! De quoi prendre le temps de causer... Claude et Bruno démarrent pratiquement en même temps que nous.

Le passage dans le goulet du Torrent de Clausis est comme on le connaît : bien pentu et plein de conversions. Certains(es) mettent les couteaux. La neige est bien tassée...

Et comme d'habitude c'est un régal de déboucher dans le beau Vallon de Clausis avec le typique Rouchon à l'horizon. Le groupe 1 est parti devant, Claude et Bruno nous ont doublés.

Déjà les espoirs de jolie poudreuse – celle dont a bénéficié Francis cette semaine – s'envolent : le vent a malheureusement beaucoup travaillé la neige. Cela ne nous empêche pas de poursuivre jusqu'à la crête finale au début de laquelle nous posons les skis afin de terminer à pied jusqu'au cairn sommital.

Les deux groupes se retrouvent au sommet où nous prenons le temps d'admirer le paysage. Le Viso est juste en face...

Pique-nique au début de la crête, face à de larges panoramas. Exercice pour nommer tous les sommets face à nous, du Rochebrune à Vautisse en passant par la Meije et les Écrins.

Une première pour la plupart d'entre nous : la descente se fait par le vallon de l'Adroit du Vel. Pour l'atteindre, il y a d'abord une longue traversée, ascendante sur la fin, puis un goulet bien pentu qui fait peur à Marie : Claude, toujours aussi bienveillant, part avec elle pour descendre par le vallon de Clausis.

Neige très bonne dans le goulet que certains descendent en dérapage. Plus bas, il y a de tout : de la croûte plus ou moins fine, de la neige tassée, de la cartonnée, de la glacée... Il ne manque rien, même pas quelques requins (rares, heureusement) sournoisement cachés. Il faut être vigilant, adapter sa technique de ski sans cesse et bien lire la neige. Francis nous fait une chute spectaculaire et glisse sur une longue distance....sans aucun dommage : ouf !

Un pont permet de traverser l'Aigue Agnelle et, après une petite montée, il n'y a plus qu'à se laisser glisser sur la piste bien enneigée jusqu'au parking...où nous retrouvons Claude et Bruno. il fait encore bien beau, il est 14h40 et nous prenons le temps de bavarder quelques moments sur cette belle journée.

Patricia