jeudi 30 janvier 2020

Jeudi 30 janvier 2020 : crête de la Seyte. 1200m de dénivelé

13 participants : Florence, Françoise, Laura, Nathalie, Patricia, Ange, Alain2, Alain1, Dieter,  Jean-Michel, Julien, Michel, Philippe.

La neige est tombée récemment et en quantité : belle occasion d'aller promener nos spatules dans la poudreuse fraîche ! Certes, le risque annoncé par le BERA est de 4, mais les pentes où nous avons l'intention de randonner sont relativement faibles (moins de 30°) et le parcours est majoritairement en forêt.
Le ciel est bien plus bleu que ce que promettait la météo. La température est agréablement douce, mais pas trop. Tous les ingrédients sont réunis pour passer une bien belle journée en joyeuse compagnie.
Accéder au point de départ est délicat : sur la route y menant, la couche de neige est assez épaisse, grattant un peu le "ventre" des voitures. Les anciennes traces de passage de véhicules sont glacées. Pneus hiver et maîtrise des conducteurs permettant à tous d'arriver au bord du torrent du Fournel où nous nous garons.
Commence alors une montée dans la forêt de l'Aiguillette qui, en dédaignant la confortable piste forestière, oblige à faire de nombreuses conversions rapprochées et délicates entre les arbres, tout en devant négocier avec les racines et les branches qui se trouvent sur notre passage : bel exercice certes, mais pas très agréable et pas apprécié par tous...
Ouf ! nous retrouvons la piste puis rapidement la forêt plus clairsemée du Bois Du Simon de l'Aigle après le passage dans le joli petit hameau où la neige décore artistiquement les chalets.
Le soleil illumine la crête que nous suivons. Nous sommes si bien que la première pause (autre que celles que font certains pour mettre du produit anti-bottage) est bien tardive après 860m de dénivelé...
Après la zone protégée pour les Tétras-Lyre, les dernières pentes nous semblent trop exposées vu le risque annoncé. Nous décidons donc d'arrêter la montée sur une confortable bosse plate d'où nous pouvons voir Dieter parti seul à l'assaut de la crête.
Certains voudraient profiter du bel endroit pour y pique-niquer mais la "sagesse-sécurité" nous incite à préférer aller nous poser plus bas, au soleil et à la lisière de la forêt près de la zone protégée.
La neige de cinéma rend la première partie de la descente fabuleuse. Alain1 fait la première trace afin de se poser pour filmer nos évolutions. Quel plaisir !!! (vidéo à voir sur FaceBook :
https://www.facebook.com/pg/CafEmbrun05/posts/?ref=page_internal)
Le pique-nique est, comme toujours, très convivial avec le partage de desserts et des papillotes de Florence et Philippe (les mêmes qu'à la Gardiole...).
Les nuages commencent à arriver sur le Pelvoux, il vaut mieux ne pas s'attarder même si nous sommes très bien.
La descente continue mais dans la forêt, en face nord.
Les pentes sont vraiment raides (50°) mais l'excellente qualité de la neige rend le slalom entre les arbres très ludique et sans difficulté. Chacun savoure et apprécie !
La forêt se densifiant, il devient plus aisé de poursuivre notre descente sur la piste dont la pente très douce nous permet de laisser filer tout droit, sans avoir à se ralentir, ce qui rend l'exercice bien agréable.
Cependant certains, lassés de cette facilité, choisissent de couper les lacets du chemin, occasionnant ainsi à Nathalie une rencontre un peu trop brutale avec un arbre. Aïe, un peu de sang, de la neige pour éviter l’œdème et des exclamations amusées des spectateurs... Ouf, Nathalie n'est pas défigurée...pour le moment, nous pouvons continuer.

Il fait encore beau lorsque nous arrivons aux voitures. Il est 14h30, nous avons le temps d'aller passer un moment sympathique devant des bières chez Dieter. Quelle belle journée !


lundi 27 janvier 2020

Lundi 27 janvier 2020 : tentative avortée à la Coupa + crête entre le col de Rouanette et la Grande Autane. 1280m de dénivelé. Sortie proposée par Daniel.


4 participants : Max, Patrick, Dominique, Daniel.


20 cm de poudreuse tombés la veille,  une météo au beau fixe et nous voilà partis d'Archinard avec pour programme dans la montée "snow ski and sun" et dans la descente
 "nos petits skis de bakélite qui s'agitent".


Nous ne sommes pas seuls sur l'itinéraire au départ. 


                                                         
Mais nos traces se séparent et nous prenons seuls la direction de la Coupa dans une neige vierge.
Arrivés au pied du passage clé qui permet d'accéder à la crête de la Coupa, Max et Patrick semblent circonspects devant la pente à 35° bien chargée. 



Je pars en avant garde les autres attendent en sécurité et me surveillent.
Quelques signes négatifs m'interpellent : les congères sur la crête sont orientées vers nous.  Je teste la neige avec mon bâton qui s'enfonce  de 40 cm et après une légère résistance s'enfonce encore de 50 cm : une bonne partie de ces 90 cm ont été transportés par le vent.
Je poursuis cependant mon ascension en pensant que ça devrait passer.
Mais le fait que je pense au conditionnel et mes 3 surveillants qui me font des grands signes pour que je fasse demi tour alors que la pente se redresse me font renoncer. Max ne fera pas sa première Coupa aujourd'hui : le renoncement était la décision la plus sage.

Nous nous orientons donc vers le 2ème but de la journée beaucoup moins exposé et que nous atteignons rapidement. 



De larges pentes de neige poudreuse s'offrent à nous c'est " Hollywood Champsaur"



Aprés 400m de descente nous décidons de repeauter pour remettre ça.



Nous ressortons sur la crête un peu plus au nord.



Et c'est reparti pour un tour alors que le ciel commence à se couvrir. 



Nous n'avons pas pu atteindre notre but initial mais nous avons pu profiter de supers conditions de neige à la descente.

Dimanche 26 janvier 2020 : col de Bramousse. 1070m ou 1200m pour les plus rapides

14 participants : Marion et Julien en surf, Laurent en télémark, Guillaume, Max, Nathalie, Michel, Gautier, Ange, Patrick, Elodie, Thibault,  Alain, Patricia.



Quelle est cette "force" qui prive de grasse matinée quatorze randonneurs -avec leur consentement- un dimanche matin alors que le ciel est complètement bouché et qu'il 
neige à Embrun ? Et qui, de plus, arrivent au RDV avec le sourire ?


La réponse se comprend très bien, surtout après dépeautage !...
Bien sûr, quelques uns ont espéré un message leur signifiant l'annulation de la sortie. Message qui n'est jamais parti : le plaisir de se retrouver sur un très joli parcours, certes peu grandiose pour les pentes, mais avec la garantie d'une bonne qualité de neige vu l'exposition, sans la crainte du "jour-blanc" vu la présence des arbres sur tout le parcours, est bien trop fort.


Toute cette belle équipe s'est largement congratulée tout au long de la descente, chacun se félicitant de s'être levé pour un tel cadeau. Le sourire était absolument sur tous les visages !



Comme prévu, les "avions de chasse" partent à leur allure avec Max, pour une sécrétion maximale d'endorphines. Les autres en sécrètent moins mais assez quand même...



Il neige ou neigeote, cela dépend des moments...Parfois nous avons même l'impression que le temps va se lever avec des apparitions furtives de bleu derrière les nuages.
La question est : comment doit-on s'habiller ? Ou, formulée autrement  : vaut-il mieux être mouillé par la neige sous la polaire ou par la transpiration sous la veste en Gore-Tex ?
Bonnet ou pas ? 
Chacun  a sa réponse qui lui est personnelle... Et comme la température est plutôt douce, en oscillant entre 0°C et 1°C, la montée reste confortable pour tous, couverts ou pas...



Montée que nous apprécions chaque fois que nous venons dans ce très beau vallon avec les chalets superbement rénovés.

Le groupe de Max, arrivé au col avant les autres, continue un peu sa montée avec l'espoir que le ciel se dégage enfin pour permettre d'aller au Brunet. Mais non, les nuages sont là...

Un groupe de cafistes gapençais parti juste avant nous est au col ; nous échangeons de manière très sympathique pendant le temps du dépeautage.



Nous nous retrouvons tous pour la pause pique-nique juste en contrebas du col, à l'abri du vent.
Michel y débouche une bouteille de Crozes-Hermitage et fait la tournée des popotes. Il y a aussi le pastis de Max et au dessert de savoureuses crêpes préparées par Elodie et Thibault. Avec toutes les tablettes de chocolat et le génépi, personne n'a froid.



Le meilleur de la journée arrive enfin : la descente. Et quelle descente !!!...
Une poudreuse de cinéma nous attend. Il y a de la place pour faire nos virages et chacun arrive à se trouver des zones vierges pour y imprimer les jolies traces de son passage.
Tout le monde sait skier, ou surfer, ou faire du télémark...

Il y en a même qui se retournent afin d'admirer leurs jolies courbes entre les arbres.
Et les exclamations fusent : 
Quel bonheur !
Que c'est bon !
Un vrai régal !...
Nathalie propose même de remonter...!



Mais non, il est 14h lorsque nous arrivons au Pont de Bramousse et une gentille invitation pour partager bières et commentaires sur cette magnifique journée aux Terrasses du Soleil nous est faite.
Une affirmation fait l'unanimité :
Nous avons bien fait de ne pas dormir ce matin !



dimanche 26 janvier 2020

Samedi 25 janvier 2020 : la Tête de Fouran. 1060m de dénivelé. Sortie proposée par Dieter

10 participants : Isabelle, Alain3, Gautier, Dieter, Eve, Ange, Anita, Alain2, Alain1, Patricia.


La sortie prévue initialement le vendredi 25  a due être déplacée à cause d'une "spéciale" du Rallye de Monte Carlo qui devait se dérouler sur les routes de la commune de Réotier, point de départ de notre rando. Finalement nous n'avons pas regretté ce contretemps car la météo de vendredi n'était pas au top.


Ciel bleu au départ, tout le monde apprécie...tout en posant un regard scrutateur qui évalue la qualité de la neige pour la descente. Regards dubitatifs ou résignés... Les résultats des "analyses" ne sont pas bons.
Pour le moment nous montons et chacun sait que l'effort à fournir à la montée fait déjà plaisir au randonneur qui, par conséquent, n'est jamais totalement frustré.


La montée de cette course est toujours jolie avec les passages en forêt ou sur des pentes variées.


Le sommet est vite atteint, surtout pour les premiers qui s'y arrêtent deux heures et demie plus tard. 
Une petite brise nous dissuade de nous y installer pour le pique-nique que nous prendrons vingt minutes plus tard dans un endroit très agréable, au soleil et sans vent.
Aujourd'hui, ce sont des meringues que nous savourons au dessert, après vin chaud, chocolats et génépi... Moment agréable.


La qualité de la neige va de la tôle sculptée par le vent en forme de vagues nous rappelant l'utilité d'avoir de bonnes bretelles, puis de la "croûtasse" (comme dit Max), avec quelques passages (trop rares à notre goût) en poudreuse très correcte, pour finir avec une neige juste ramollie sur les lignes droites faciles avant d'arriver aux voitures.


Bref, le plaisir de la journée se concentre principalement sur les agréables moments de partage qui nous ont permis de mieux faire connaissance avec trois "Vosgiens" dont l'un, Gautier, a été l'élève des deux autres, Isabelle et Alain du temps de sa tendre enfance. Le monde est petit !...


Et afin de compléter ces bons moments, nous sommes gentiment invités chez Anita et Alain pour un épisode "culturel" axé sur un élément du patrimoine mondial de l'UNESCO.
Dégustation très appréciée et qui rend encore plus joyeux...

jeudi 23 janvier 2020

Jeudi 23 janvier 2020 : La Pointe de la Saume. 1600m de dénivelé. Sortie proposée par Max

6 participants : Florence, Sabine, Dominique, Jean-Michel, Philippe et Daniel.

Comme vous le voyez, ce jour ce sera sortie avions de chasse.
Une partie des encadrants du club viennent évaluer le bizut (le narrateur)😉.


Nous voilà donc ce matin au départ de cette belle rando qui est devenue pour moi une classique, les belles pentes de la Saume se méritent car la course fait 1600 m de dénivelé positif.

Nous prenons donc une piste qui va nous amener au beau chalet du Bas Quigouret dans une neige de cinéma.
Après le torrent, nous empruntons le GR qui est encombré d'arbres déracinés. Certains vont les passer en faisant des grands écarts skis aux pieds tandis que d'autres, moins souples, déchaussent et les contournent.


Nous suivons une belle piste bien tracée par nos prédécesseurs et, au détour d'un virage, le groupe se scinde en deux, l'un suit la piste pendant que l'autre va faire sa trace dans des pentes de 30°/35°.


Après un regroupement, nous arrivons dans un beau vallon qui nous amène à la bergerie d'Andrevez.
Tout là haut, on perçoit ce que la météo a prévu : les crêtes fument (vent).
Nous accédons enfin au beau vallon de la Saume et celui-ci a été ravagé par le vent.
Malgré notre recherche dans tout le vallon, à droite, à gauche, au milieu, eh bien la poudreuse tant espérée a été transformée en une belle croûtasse difficilement skiable.


Aprés 4 heures de montée nous rejoignons le sommet quelque peu venté. On profite de ce laps de temps pour faire de belles photos. 
La descente du vallon est comme nous l'avions pensé ...


Ce ne sera pas notre meilleur souvenir. Presque tous les participants vont goûter aux joies de la chute mais, sans conséquences. Vivement la deuxième partie dans les arbres qui sera bien poudreuse😁. A mi-pente, nous nous arrêtons pour casser la croûte (pas celle qu'on skie mais la gamelle).
Nous accédons aux arbres en plein secteur nord et là, la chaleur a fait son oeuvre, la belle poudre est passée de légère à bien lourde. Certes bien skiant mais tout de même, ces changements de températures en 48h nous laissent perplexes.


Nous arrivons aux voitures avec le sourire, encore une bien belle journée passée en montagne en bonne compagnie.
Vivement la prochaine neige !

Notre ami Jean-Michel et son épouse Nadine, nous ont conviés chez eux à boire la mousse pour certains, l'eau chaude pour d'autres, agrémentées d'un super panettone.

Max

Mercredi 22 janvier 2020 : Le Méale par les Gaillards. 1100m de dénivelé

11 participants : Joëlle, Serge, Nathalie, Elodie, Thibault, Ange, Daniel, Lisa, Manu, Alain, Patricia.

Nous étions douze partants ce matin à 8h malgré le ciel maussade et le vent, mais Anita a dû renoncer, à regret, de nous nous accompagner car elle avait oublié ses chaussures... Seul celui à qui un tel oubli n'est jamais arrivé a le droit de s'étonner, nous avons tous connu cela.


Nous trouvons Joëlle et Serge aux Gaillards où nous avons la très agréable surprise de ne pas retrouver le vent ! Et pour que le bonheur soit encore plus grand, le ciel se colore en bleu...en gardant un voile par endroits quand même.
La couche de neige n'est pas très épaisse à cette altitude (1350m) mais elle est belle et légère, annonciatrice d'une descente au top.


Nous suivons malencontreusement une trace qui nous emmène beaucoup trop sur la face nord, dans des pentes fortes mais surtout impraticables !
Il faut enchaîner de nombreuses conversions très techniques sur un terrain caillouteux, "brancheux", "racineux", manquant de neige, et se contorsionner entre les arbres et les arbustes, le tout sur une pente forte : de quoi en faire stresser certains(es).
Afin de positiver, on peut se dire que cet épisode ajoute à l'expérience du randonneur à ski  qui doit savoir passer partout...


Enfin la trace redevient "normale". Nous avons retrouvé la piste, la couche de neige est bien plus épaisse, les arbres espacés comme il faut...bref tout va très bien.
La cabane du Méale est vite atteinte, nous y faisons une courte pause avant de repartir sur la crête où le soleil et une très belle vue nous attendent.
La température s'adoucit, Patricia change de gants et elles les perd...Snif !


Au sommet, nous sommes étonnés de ne pas être davantage agressés par le vent et le froid. Nous sommes bien pour dépeauter mais quand même pas assez pour pique-niquer !


Une fabuleuse descente commence alors, dans une neige idéale, une de celles dont on rêvait depuis plus d'un mois. Superbe poudreuse légère qui rend faciles tous les virages dans la forêt. Certes il y a quelques traces mais aussi suffisamment d'espace pour faire les nôtres. Que du BONHEUR !


Il fait très bon, nous sommes tout à fait seuls. Un endroit moins pentu est choisi pour y faire une pause car les estomacs se manifestent. Belle occasion aussi de reposer les jambes qui travaillent dur depuis ce matin !
Joëlle nous a préparé de délicieuses gaufres que nous savourons. Il  y a aussi du chocolat et la vulnéraire de Manu.


Il reste encore 700m à descendre dont 350 dans une neige parfaite. 
L'expérience des randonneurs d'hier nous incite à prendre la piste dès que la couche devient insuffisante. C'est donc en mode "ski sur piste verte" pas-si-désagréable-que-cela que nous arrivons aux voitures.


Il n'y a plus qu'à aller "au Coin" chez Joëlle et Serge qui nous invitent à terminer les savoureuses gaufres en les accompagnant de bonnes bières, le tout dans une ambiance autant chaleureuse que sympathique.

Patricia


Quelle belle journée !