vendredi 28 juin 2019

Mercredi 26 juin 2019 : le Mont Orel et les crêtes. Rando organisée par Anita et Alain. 850m de dénivelé

6 participants : Anita, Alain2, Daniel, Dieter, Alain1, Patricia.


En ces temps de canicule, il est bon d'aller chercher un peu de fraîcheur sur les sommets.

Nous partons un peu plus tôt que d'habitude, à 7h30, pour aller jusqu'au col de la Coche.
La rando débute dans la forêt - qui garantit une température confortable - mais sur des pistes de débardage qui montent vraiment très fort : excellent exercice pour muscler fessiers et mollets !


Au sortir de la forêt le sentier, difficile à repérer,  se perd un peu...et les participants aussi...
Un groupe attaque le sommet sur un itinéraire direct et bien caillouteux, légèrement marqué par quelques cairns disséminés, tandis que l'autre biaise en faisant des zigs et des zags.
Nous nous retrouvons tous sur le premier sommet censé être le mont Orel, annoncé à 2496m, avec une croix.


C'est alors le début d'un agréable cheminement sur les crêtes qui nous fait passer par un autre sommet marqué lui aussi "Mont Orel" et garni par le "Gari" de l'an 2000, le sommet plus élevé "Les Croix" à 2563 m puis une succession de petits ressauts.


Il y a de l'air sur cette traversée, la température y est confortable. On voit bien la brume de chaleur sur la vallée...


Au col du Brunel nous descendons un petit peu et trouvons un endroit herbeux et très bien ombragé par de jeunes mélèzes où nous nous installons pour notre pique-nique. 
Pastis et délicieux cake salé servis par Anita : il y a plus malheureux que nous !


Une petite sieste dans le tendre gazon et nous repartons...à la recherche d'un sentier davantage marqué sur la carte que sur le terrain. Le parcours n'est vraiment pas beaucoup fréquenté !


Vers Pramouton, la symphonie de fleurs sur "herbe au vert printanier" inspire les photographes émerveillés...

La piste du col de Valbelle nous emmène facilement au col de la Coche où nous nous attardons un moment sur la table proche de la fontaine où coule une eau à la fraîcheur bienfaisante.

Et c'est sur la terrasse accueillante de Rosine et Daniel que nous clôturons cette bien belle journée devant de bonnes bières.

Patricia


Samedi 22 et dimanche 23 juin : bivouac au Lac Laramon et Pic du lac Blanc organisé par Anita et Alain


Participants : Guillaume, Michèle, Alain 2, Anita, Alain 1, Patricia, Dieter, Philippe, Florence, Nathalie, Michel H, Claire.





Bonjour, c’est moi, Grignote, la marmotte du troisième terrier rive gauche du lac Laramon, et je vous le dis messieurs dames, il n’y a plus moyen d’être tranquille ! Déjà, réveillées de notre hibernation, nous n’avions que quelques semaines de tranquillité avant l’arrivée des touristes. Et que je te piétine terrier et garde-manger, et que je parle fort, et que j’empeste la crème solaire et le saucisson… Mais, au moins, entre cinq heures du soir et dix heures du matin le calme revenait. 



Donc samedi dernier, vers dix-huit heures, alors que je grignotais deux soldanelles et une primevère pour l’apéro avec mon amie Brunette, nous avons vu arriver une cohorte d’humains chargés de gros sacs à dos ! Nous avons espéré qu’ils ne feraient que passer, mais non, les voilà qui s’installent ! Ils plantent leurs tentes, allument un feu, se mettent à sortir et à partager moult victuailles…


 Il y avait même un gâteau d’anniversaire pour une certaine Patricia, dont ils ne savaient plus si elle avait 69 ou 99 ans. Sans doute à cause de l’alcool, dont ils ne se sont pas privés non plus… Heureusement le froid a fini par les contraindre à regagner leurs tentes, et nous avons retrouvé un peu de silence. Mais nous nous sommes demandé avec angoisse combien de temps allait durer leur séjour parmi nous.


Le lendemain matin, les voilà debout avant 7h, plus moyen de faire la grasse matinée ! Et je rallume le feu, et je papote… 



Pire ! Deux de plus sont arrivés un peu plus tard avec des viennoiseries !  Horreur ! Avec ce ravitaillement supplémentaire, ils allaient sans doute s’installer durablement… Mais non, ils ont fini par charger leur sac à dos et par s’éloigner. Mais je n’étais pas dupe : ils avaient laissé les tentes, donc ils allaient revenir. D’ailleurs, l’un d’eux est revenu presque tout de suite, sans doute pour surveiller que nous ne chipions pas leurs provisions…


Bellesdents, qui habite au lac du Serpent les a vu passer, et les a suivi de loin, par curiosité. Elle m’a raconté qu’ils sont allés jusqu’au col du Grand Cros, puis ont suivi l’arête jusqu’au Pic du lac Blanc. 



Ils s’extasiaient sur le paysage et n’arrêtaient pas de mitrailler. On aurait dit qu’ils n’avaient jamais vu de montagnes ! Au moins, ce qui était comique, c’est quand ils s’enfonçaient dans les névés brusquement, avec un cri de surprise idiot ! Une est même restée coincée jusqu’à la taille ! Bellesdents s’en est roulée par terre. J’aurais bien aimé voir cela !



A la descente, ils se sont séparés en deux groupes, les classiques qui ont vite rejoint le chemin après un petit détour, histoire de, et les autres qui sont allés se fourvoyer dans les barres rocheuses au dessus du Serpent. Bellesdents s’est demandé si un ou deux allaient tomber. Cela aurait été amusant. Mais non, ils ont fini par trouver un endroit où passer.
Je les ai vus revenir vers midi, et, bien entendu, ils ont sorti leur pique-nique.



Mais à ce moment-là, peu importait, les autres envahisseurs étaient déjà arrivés… Et miracle ! Ils ont fini par démonter leurs tentes et par s’en aller ! Ce soir-là, avec Brunette, nous avons pu savourer notre tranquillité retrouvée. Mais, finalement, ils me manquent presque un peu. Les autres humains sont si prévisibles : ils arrivent, ils prennent la photo, ils pique-niquent, ils se trempent les pieds, ils font la sieste, ils repartent. Avec ce groupe-là, cela changeait un peu, cela mettait de l’animation… Bon, ils peuvent revenir, à la rigueur. Mais pas trop souvent quand même !
Claire S


lundi 17 juin 2019

Mercredi 12 juin 2019 : Le Grand Morgon. randonnée organisée par Anita et Alain.


Participants : Alain 2, Anita, Françoise, Jeannine, Patrick



Après 3 jours de pluie et d’orages, enfin la météo promet une belle journée et nous avons bien envie de la croire, même si au départ les nuages sont encore nombreux et nous cachent la vue. 


Quand nous montons dans la forêt, le soleil essaie de pénétrer mais les nuages résistent… jusqu’au moment où on arrive au-dessus de la mer de nuages, au soleil, avec une vue splendide sur les montagnes enneigées en face. Une carte postale !





Nous montons au sommet par les crêtes et la vue au sommet est encore plus spectaculaire que d’habitude avec des brumes, des "flardes" de nuages et une lumière très spéciale. 


Nous décidons de pique-niquer là pour pouvoir profiter plus longtemps de la vue, il n’y a pas de vent mais les températures ne sont pas encore estivales.




Belle descente par le sentier des Pyramides, où nous apercevons plein de fleurs.



Nous terminons cette belle journée chez Patrick et Jeannine avec une bonne bière.









Dimanche 16 juin 2019 : la vallée du Couleau, randonnée organisée par Claire. 1170m de dénivelé et 20km

Participants : Guillaume, Michèle, Alain 2, Anita, Daniel, Rosine, Ange, Bernard T, Sylvaine, Claire.



Deuxième compte rendu et deuxième première : ma première randonnée en tant qu’organisatrice officielle, accréditée par Mister President himself !


Après l’échec de l’année dernière, pour cause de passerelle arrachée, je rêvais d’emmener enfin les cafistes faire la boucle Couleau – Méan – Fouran. 
C’est à cette période de l’année qu’elle est la plus belle, avec les cascades bien remplies et l’explosion de la floraison. Le Couleau, c’est le petit coin de paradis secret des castelroussins : attention, ne pas divulguer !


Nous nous garons près de la demoiselle coiffée, côté St Clément, sans oser aller plus loin, de peur que la piste soit défoncée par l’orage. Peur infondée, mais on est toujours plus malin après… 


Pendant la marche pour rejoindre Beauregard, Alain me convainc de faire le tour dans le sens Fouran –Méans – Couleau, afin d’être sûrs cette fois d’atteindre notre objectif, quitte à  « shunter » le fond du Couleau si le temps manquait. 


Ses arguments, très pertinents, ayant fait mouche, nous traversons le Couleau par un pont un peu bancal, et remontons vers la cascade de Fouran, exubérante et très bien éclairée (encore merci Alain !), passons près des anciennes ardoisières  (les plus belles du département, paraît-il, exploitées pendant un siècle), que, malheureusement seuls Guillaume et Daniel daignent visiter !



Un petit chemin bien ombragé nous mène à la cabane de Fouran, au cœur du superbe vallon éponyme. Au lac, très modeste et encore à moitié gelé, mais sur un replat sympathique au panorama de toute beauté, nous décidons de pique-niquer, avec les réjouissances habituelles.


Nous redescendons ensuite vers la cabane de Méan, sur quelques névés « pochettes surprises » où l’on peut s’enfoncer tout à coup jusqu’en haut des cuisses !


Comme l’horaire le permet, nous poursuivons jusqu’à la cabane du Couleau, traversons la passerelle et continuons sur l’autre rive, où nous pouvons encore admirer une belle et généreuse cascade, toujours bien éclairée ! (sans compter quelques autres, plus modestes, mais jolies tout de même)


Les derniers kilomètres sur la piste, sont un peu longuets, mais les ancolies décorent bien les bas-côtés, comme pour nous faire patienter… A la fin 20km, 1170m de dénivelé et des participants contents. Ouf !

Encore une petite bière chez Alain et Anita, pour conclure en beauté !



lundi 3 juin 2019

Dimanche 2 juin 2019 : randonnée culturello-mystique à Ganagobie




L'été est vraiment là : inutile de se couvrir pour prendre le petit-déjeuner dehors...


Il faut tout ranger et plier les tentes avant de poser pour la photo souvenir avec nos chaleureux hôtes et amis Brigitte et Manuel.


Après des adieux "piou-piou" nous partons en voiture vers Peyruis. Guillaume nous emmène sur le site de Ganagobie que très peu connaissent.



Un peu de culture et beaucoup de chaleur. Par chance la montée se fait sur un agréable sentier mi-ombre, mi-soleil.


Juste sous un petit sommet à 715m d'altitude nous nous installons, à l'ombre (!), pour notre dernier pique-nique pendant lequel Michèle nous lit ce qu'il faut savoir sur l'histoire du Prieuré de Ganagobie. Intéressant.


Après beaux murs et vieilles pierres, e GR 653D nous conduit au prieuré. L'abbaye est occupée par les moines qui y célèbrent l'office de None (neuvième heure du jour). beaux chants et encens... Mais impossible d'y déambuler afin d'admirer les superbes mosaïques et autres vitraux ou statues...

Petit aller-retour au bord de la falaise qui surplombe la vallée et l'autoroute et que nous avons vue de multiples fois...d'en-bas.


L'office est terminé, nous pouvons retourner vers le monastère fondé vers 960-965 par l'évêque Jean II de Sisteron.
L'église, construite dans la première moitié du XIIe siècle, répond aux canons de l'architecture romane provençale. 70 m² de mosaïques s'offrent à notre admiration.





Guillaume avait prévu de faire une boucle mais son sens démocratique nous a laissé le choix. Pratiquement à l’unanimité nous avons choisi de faire au plus court tant la chaleur est devenue accablante.



Joli sentier et canal de Manosque que nous longeons (le GR emprunte un cheminement interdit au public...) nous conduisent à Peyruis où nous attendent de bonnes bières bien fraîches que nous savourons avec délice sur une table de pique-nique opportunément installée devant nos voitures. Dernier petit moment de convivialité avant de nous séparer...Il y en a qui ont un travail et qui vont vers le Sud...


L'édition 2019 de notre rassemblement de Champtercier nous laissera de très bons souvenirs...sans aucune goutte de pluie cette fois-ci !