samedi 29 février 2020

Vendredi 28 février 2020 : le Pic Haut. Randonnée à ski au départ de Crévoux proposée par Michel. 1050m de dénivelé


8 participants : Hélène, Isabelle, Nathalie, Patricia, Alain A., Alain Ch., Christian (nouveau), Michel
Encadrants : Patricia, Alain Ch., Michel


   Deuxième exemple, après celle du dimanche précédent, de sortie alternative qui ne nous a pas donné de regrets, loin s’en faut.


   La rando initialement prévue devait avoir pour cadre la Mortice (reportée au dimanche 1er mars, qu’on se le dise !), mais la chute de neige de la veille avait rebattu les cartes pour nous faire choisir un objectif moins ambitieux : le Méale. Bien nous en a pris, d’autant que nous avons adopté une variante inédite et réjouissante.


   Nous partons de la station de Crévoux. Le froid est vif, mais le soleil brille. Il faut faire la trace dans un décor de conte de Noël. À proximité du sommet, les mélèzes sont enveloppés d’une gangue de givre du plus bel effet : ne manquent que les guirlandes.


   Dédaignant la cime « officielle » du Méale, tout en prenant soin d’éviter les pentes trop fortes potentiellement « plaquées » sous la crête, nous atteignons le point coté 2451 m.


   Il est encore tôt et le Pic Haut, vers l’est, nous fait de l’œil. Message reçu, nous dépeautons et nous descendons, d’abord précautionneusement, puis plus résolument vers le fond de la combe qui nous sépare de notre nouvelle cible.
   Là, vers 2200 m, nous nous restaurons.


   Nous repeautons et entamons la remontée dans des pentes à 30-35° heureusement abritées. Nous débouchons sur un large plateau incliné, vierge de toute trace, qui nous amène facilement au col situé entre La Croix des Enfers (2524 m) et notre Pic Haut (2518 m). C’est ce dernier qui a la préférence de cinq d’entre nous. La pente, sans être très prononcée est quand même assez exposée et assez gelée par endroits pour que les couteaux soient mis à contribution.


   Les summiters prennent des photos et redescendent vers leur compagnons restés au col.
   Sans attendre que de nouveaux arrivants déflorent notre terrain de jeu, nous nous lançons dans la descente où nous guette un très long, très large et très pentu couloir d’avalanche (voir photos).


   En laissant un bon intervalle de sécurité entre nous, nous commençons à tâter le terrain. L’épaisseur de neige fraîche n’est que d’une dizaine de centimètres et colle bien à la vieille sous-couche. Donc, pas de danger, mais l’inclinaison mesurée est quand même de 40° !



   Le bas du couloir plus civilisé, très peu arboré, et couvert d’une poudreuse très légère, nous permet de nous mesurer dans le concours de la plus belle sinusoïde, et ce jusqu’à ce que nous retrouvions nos traces de montée. Le nirvâna !



   La traversée de retour, le long de la piste forestière, ne s’éternise pas : il n’est pas encore 15 heures quand nous regagnons Crévoux. Marge plus que suffisante pour aller prendre le verre de l’amitié chez Patricia et Alain.

Michel

lundi 24 février 2020

Dimanche février 2020 : Tëte de Vallon Claous (2945 m). Dénivelé 1250 m. Randonnée bis proposée par Daniel.

4 participants : Sabine, Max , Dominique, Daniel.


C'est le même petit groupe que jeudi ( Patrick en moins car ayant repris le travail) qui se lance ce matin à l'assaut de la Tête de Vallon Claous.

Ce beau vallon suspendu dont l'origine du nom vient sans doute du fait qu'il ne donne accès à aucun col permettant d'en sortir, en dehors du sommet.


Nous préférons déchausser pour passer ce petit pont en se disant que certains casse-cou du club auraient tenté la traversée à skis sans être assurés d'arriver entier de l'autre coté 


Une traversée ascendante dans la forêt nous permettra d'accéder à l'entrée du vallon.


Le vallon s'ouvre à nous il reste toujours aussi beau malgré les conditions de neige actuelles qui ne le mettent pas à son avantage. 



Avantage par contre des conditions actuelles : nous pouvons monter directement dans la face sans risque. 


Comme d'hab en ce moment les crêtes terminales sont travaillées par le vent. 


Un petit vent d'ouest s'est levé. Max et Sabine choisissent de dépeauter 80m sous le sommet. 


En cafistes pur et dur, Domi et moi continuons jusqu'au sommet.
Nous retrouverons nos amis un peu plus bas pour le pique nique. 



Bonne surprise en arrivant au sommet il y a moins de vent que là ou nos amis ont déchaussé et la vue est magnifique.




A la descente après le passage obligé de la crête soufflée nous abordons les pentes raides par une poudre tassée très agréable à skier.




Puis plus bas la moquette habituelle en ce moment.


Nous empruntons pour redescendre la piste forestière supérieure. 


Elle nous donnera accès à la piste inférieure par une belle pente dégarnie d'arbres où, oh joie, nous skions 150 m de poudreuse. 



Nous quittons nos deux amis à Intra Bas : ils retournent à Embrun tandis que nous allons coucher à Maljasset avec le projet de faire l'ascension de la Pointe Basse de Mary en traversée avec repeautage pour monter à l'Alpet, ce que nous avons fait ce lundi.

Col des Peygus (2612 m) - dimanche 23 février 2020 Randonnée à ski et raquettes au départ du Laus de Cervières (1745 m) proposée par Michel Dénivelée : environ 900 m

6 participants : Claudine, Martine, Michèle, Guillaume, Jean-Marc, Michel
Encadrants : Guillaume, Michel


   Craignant d’avoir un peu à « porter » vu le faible enneigement actuel, nous avons changé notre fusil d’épaule et troqué la montée aux Chenaillet/Grand Charvia initialement prévue contre celle qui vise le col des Peygus. Le secteur est le même (c’est-à-dire celui de Cervières, sur le versant nord du col de l’Izoard), mais les orientations garantissaient une neige encore abondante.


  À l’unanimité, les deux groupes — raquettistes/skieurs — décident de se fondre en un seul, les adeptes du tamis étant de première force pour ascensionner aussi aisément que les planchistes.
   
La montée le long de la route du col de l’Izoard peut paraître un peu monotone et longuette, mais elle a l’avantage   d’être régulière ; on peut en outre l’agrémenter en coupant les lacets par des raccourcis. L’arrivée aux Chalets de l’Izoard a tôt fait de faire oublier ces inconvénients : c’est un immense cirque à la blancheur uniforme, ceinturé de pics et de falaises. Un des plus époustouflants paysages de la région.


   Le soleil règne sans partage à son zénith et le vent est aux abonnés absents. Si la crème solaire est largement mise à contribution, t-shirts et shorts pourraient avantageusement aussi être de sortie. Ajoutez à cela une neige bien « revenue », et vous pronostiquerez à la montée comme à la descente des évolutions des plus jouissives.


   Au bas des dernières grandes pentes, nous nous séparons de Michèle qui souffre d’un méchant début d’ampoule : nous la retrouverons pour le pique-nique.
   Atteindre le col n’est qu’une formalité, les raquettistes montent droit dans la pente tandis que les skieurs ont le libre choix de leurs traces.


   Quel panorama ! Le temps est suspendu, mais il faut bien redescendre. Claudine, Martine et Jean-Marc dévalent leur itinéraire de montée tandis que Guillaume et Michel ont envie d’aller tâter des grandes pentes orientées à l’est où ils escomptent trouver de la neige non encore transformée. Ils entament une large traversée qui les conduit au-dessus... de plaques avalancheuses invisibles du bas qui ont commencé leur reptation. Une conversion les ramène promptement dans une zone plus sûre. Ils rejoignent leurs compagnons, non sans s’en être donnés à cœur-joie sur une neige excellente pour la saison (du ski « de printemps »... au mois de février !).


   Puis vient le pique-nique, qui n’est pas seulement contemplatif.
   Après une fin de descente qui tient toutes ses promesses, nous retrouvons la partie routière qui est maintenant très fréquentée par des piétons (à deux ou quatre pattes) ou des lugistes. Cela pourrait être délicat pour eux comme pour nous, mais tout le monde se comporte bien, sans compter que la place ne manque pas.
   Nous terminons notre équipée à Baratier, chez Martine, pour porter des toasts à cette belle journée.

   Moralité : un plan B peut être bien plus qu’un pis-aller.
   
   Michel

jeudi 20 février 2020

Jeudi 20 février 2020 : le col des Jumelles (2985m) par le vallon du Fontenil. Randonnée à ski proposée par Daniel. 1370m de dénivelé


7 participants : Sabine, Max, Patrick, Dominique, Daniel + Emma et Johann des amis du CAF de Toulon.

Les prévisions météo sont bonnes, il est passé une petite perturbation faiblement neigeuse sur le nord du département hier ; si les dieux sont avec nous, nous pourrions avoir de bonnes conditions...
Hélios est avec nous ce matin, Éole est resté sous la couette et c'est tant mieux.
C'est sous la douceur que nous commençons notre rando.



Le fond du vallon est un peu gelé mais se monte bien et il aura décaillé à la descente.
A 1900 m bonne surprise : une couche de 2 cm de poudreuse sur fond dur qui deviennent 5 puis 10 cm au fur et à mesure que nous montons. BINGO !
Nous sommes partis sur un bon rythme et nous faisons une petite pause après avoir franchi le premier mur. 


Max qui a les spatules qui le démangent était parti devant. Il dépeaute pour redescendre ce mur et profiter de la bonne neige ; il nous rattrapera à la montée.
Nous reprenons notre ascension. Le vallon du Fontenil est toujours aussi beau et sauvage.


Max nous rattrape sous le col. Les 50 derniers mètres sont soufflés.
Nous arrivons au col et Hélios nous réchauffe le dos, Éole est toujours sous la couette.


Johann qui s'est arrêté pour prendre des photos arrive un peu après. 


L'Embrun team au sommet. 


Nous profitons de la douceur pour pique-niquer au col. 


Nous skierons la poudreuse sur la partie haute en restant sur les versants nord et  la moquette sur le bas en cherchant les versants sud.


Les dieux étaient avec nous aujourd'hui !

mercredi 19 février 2020

Mercredi 19 février 2020 : tentative vers le col de la Roya. 750m de dénivelé

10 participants : Françoise D, Hélène, Joëlle, Lisa, Nathalie, Pascale, Manuel, Patricia, Patrick, Serge. 
La météo annonçait : ciel partiellement nuageux.
Il faut croire que vers Briançon les adverbes n'ont pas le même sens qu'à Embrun... Hélas.
Heureusement, la bonne humeur et le sourire de tous ces joyeux participants a fait un peu oublier la grande morosité du ciel et les flocons de neige qui nous ont obligés à mettre les vestes en Gore-Tex. Même le vent s'y est mis !
La couche de neige est très épaisse dès le départ du Laus de Cervières.
Nous commençons par suivre la route du col de l'Izoard en coupant les lacets et arrivons vers les chalets d'Izoard : site magnifique où nous sommes seuls pour admirer le panorama.
Devant nous le col des Ourdeis, à droite le col des Peygus et entre les deux, le col de la Roya vers lequel nous nous dirigeons pour une première : aucun des participants n'y est déjà allé.
Le relief doux et vallonné se redresse à l'approche du col aussi vite que le moral baisse chez certains qui craignent une descente en jour-blanc, avec un vent froid et désagréable.
Premier dépeautage :
Manuel se charge d'accompagner Nathalie, Pascale puis Lisa jusqu'aux Chalets pour attendre le reste du groupe.
Les autres continuent courageusement...sur 120m de dénivelé supplémentaires.
Deuxième dépeautage afin de profiter des quelques rayons de soleil susceptibles de contrer la menace de jour-blanc. Il fait bien froid avec le vent ! Et puis nos amis nous manquent...
La descente n'est pas mal du tout. Il y a mieux certes mais il faut se rappeler qu'il y a aussi bien pire !
Personne n'est gêné par la visibilité moyenne : aucun syndrome de "jour-blanc". Ouf !
Nous retrouvons nos amis aux chalets et nous installons confortablement pour un joyeux et convivial pique-nique à la fin duquel Manuel remet ses peaux afin de nous faire profiter de son super style en descente aussi souple qu'esthétique, sur une pente bien raide en face de nous. Il y a même du ciel bleu et un peu de soleil pour accompagner ce sympathique moment !
Il ne reste plus qu'à descendre, en skiant le plus souvent dans la forêt-où des restes de poudreuse nous attendent entre les arbres assez resserrés- et quelquefois sur la piste très facile, que nous ne quittons plus, quand la poudreuse laisse la place à la croûte.
Le vent a bien forci lorsque nous atteignons les voitures. Décidément !...
Il faudra re-programmer ce col une prochaine fois et en attendant, nous allons nous désaltérer chez Patricia et Alain, manière agréable de prolonger un peu cette très sympathique journée.