jeudi 28 février 2019

Mercredi 27 février 2019 - Jumelles sud. 1360 m de dénivelée. Rando à ski proposée par Patricia et Alain 1


6 participants : Anita, Élodie, Nathalie, Jean-Michel, Sébastien,Thibault
5 encadrants : Patricia, Alain 1, Alain 2, Max, Michel


Vous nous connaissez ? Nous sommes les Jumelles, nées sous le signe du Combeynot. Nous nous sommes bien diverties aujourd’hui : nous avons vu passer à nos pieds tout un groupe de skieurs. Il paraît qu’il s’agissait des membres du CAF d’Embrun. Ils s’étaient annoncés de loin en file très étirée. 


Certains, courageusement, suivaient la trace, alors que d’autres, moins fiers ou moins juvéniles, tiraient leurs propres lignes de montée en leur imprimant une pente plus modeste. Parfois la chenille rompait sa procession : on en voyait ralentir, s’arrêter, retirer leurs planches, s’agenouiller et appliquer sur leurs peluches de drôles de cosmétiques aux fragrances peu naturelles. La faute au soleil, d’après eux ! Ils ne savent pas ce qu’ils veulent : les mêmes, l’instant d’avant, avaient sans doute accusé la neige d’être trop froide et trop glissante au point de les obliger à utiliser de curieux accessoires tranchants pour enrayer leurs reculades !



 Revenons à notre petit spectacle. Il faut dire que notre observatoire se situe à près de trois mille mètres, et que nous dominons un col sis à 2986 m, où nos visiteurs bien contents de ne pouvoir aller plus haut s’arrêtèrent, non sans nous avoir offert un spectacle tragi-comique d’anthologie. Signalons que les décorateurs s’étaient surpassés : rideaux d’une blancheur immaculée, colonnes imitant à la perfection le granite pourpre ; pour le décor du fond, en 
revanche, le souci d’économie avait prévalu, une couche de bleu uniforme et le tour avait été joué.




Nous regardions tout ça de haut, bien sûr, il nous en faut plus pour nous ébranler. Les acteurs étaient quand même au mieux de leur forme : pas tournants, pas chassés, pas de deux, entrechats à la limite du décrochage : quel festival ! Des cris, des soupirs, des jurons même agrémentaient leur progression vers le Saint Graal : ils pestaient contre la pente, dont on les entendait évaluer l’inclinaison à 36° — moins que le pastis ou le génépi de leur 

petit « remontant », le bien nommé. Procession, génuflexions, inclinaison, conversions multiples (qui ne sont jamais allées jusqu’au sacrifice ultime), si avec ça ils n’obtenaient pas leur paradis ! Nous pensions avoir affaire à une secte de masochistes ! 




Et puis leur temps de purgatoire se trouva achevé : ils avaient atteint le col. Brusquement leur visage changea du tout au tout : fi des essoufflements et des imprécations, il revêtit une expression extatique ; c’étaient eux qui étaient au spectacle : « Que c’est beau ! Tiens, là, la Meije !... Et à gauche, les Agneaux !... Regardez, au fond, à côté du Pelvoux, la Barre ! etc. » Et nous, les Jumelles, alors ? Combien nous ont identifiées ? Combien se 
sont seulement tournés vers nous ? 





Enfin, l’essentiel c’est qu’ils avaient l’air heureux ! Même si, pour certains, les nourritures terrestres avaient du mal à passer : l’appréhension de la descente peut-être. Les substances liquides absorbées libérèrent, chez d’autres, des capacités d’évaluation et d’évolution insoupçonnées : et que je t’annonce 42°, et que je pavoise avec 49° ! Pourquoi pas la verticale ? Et que je me rie de l’abîme à coups de virages acrobatiques ! Mais personne ne chut, à notre grand dam, et ce ballet trop bien maîtrisé nous laissa, de juste, un peu de marbre. 



C’est avec regret, malgré tout, que nous les avons regardés s’éloigner vers le fond de la vallée, dessinant leurs arabesques dans une neige devenue exagérément accommodante. Mais nos artistes ont promis de revenir !

Michel R.



lundi 25 février 2019

Vendredi 22 février 2019 : le Pénas et la crête de la Pousterle. 1200m de dénivelé.



7 participants : Nathalie, Michel H, Arnaud, Claire, Hélène, Ange, Jean-Paul et son chien,
3 encadrants : Michel R, Alain, Patricia


Ce matin, nous étions 10 partants plus un chien qui adore se rouler dans  la neige et sur le sac à dos de son maître. 
L'objectif est donné : Sortie locale au départ des Gourniers pour le col de la  Pousterle via le Pénas. 


Nous partons pour effectuer une belle boucle dans ce splendide terrain de jeu à 2 pas de chez nous. 
Après une première montée sous le soleil étincelant nous faisons une halte sur la crête du Pénas pour admirer la vallée à nos pieds et envisager une belle descente dans le vallon opposé. Le chien malmène le sac de son maître et le fait ainsi glisser dans la pente. 



Un peu de dérapage sur la crête, puis une courte réflexion pour trouver où amorcer le premier virage, celui qui coûte tant d'efforts parfois...
La neige est bonne, tout le monde tourne bien puis il faut rechausser avec les peaux. 



Direction le col de la Pousterle. Nous passons près de la cabane du Fleureau, qui l'année dernière disparaissait sous la neige. On s'y était arrêté avec feu Rémi...





Nous poursuivons l'ascension du col qui semble à portée de main mais tout de même nécessitera une bonne heure d'approche. Au printemps, parmi les gros blocs de pierre se dispersent de magnifiques massifs d'azalées.



Nous arrivons au col et gravissons quelques mètres supplémentaires pour surplomber le panorama du lac. Assis sur du pierrier, qui donne des sueurs froides à l'une des participantes, nous nous restaurons. Pas de gâteau maison ce jour là, ce qui est rare. Le plaisir est pour les yeux. 



Nous abordons avec délice la descente dans une neige duveteuse et terminons  heureux avec  quelques boissons  en bonne compagnie chez Nathalie et Michel






 Vivement la prochaine sortie !

Nathalie



dimanche 24 février 2019

Dimanche 24 février : Le Dos de Chameau. 1250m de dénivelé. Rando proposée par Philippe.



10 participants : Florence, Nathalie, Michel H, Elodie, Thibault, Dominique, Hélène, Ange, Patrick. 
6 Encadrants : Philippe, Michel R, Daniel, Alain2 Sabine, Alain1, Patricia.

Départ bien matinal à 7h ce matin ! Direction le Laverq pour aller faire ce "Dos de Chameau" dont Philippe nous avait parlé l'an dernier lorsqu'il nous avait emmenés à la Tête de Balaour. 
Après être allé reconnaître la course la semaine dernière, il a estimé -à juste titre- que les conditions étaient parfaites pour faire une jolie boucle en montant par la face nord et en descendant par la face sud.
Les commentaires - plus que satisfaits et enthousiastes - des participants tout au long de la course ont dû finir de le convaincre, nous l'espérons, de la réussite de l'entreprise.



Au-dessus du Pont De Baud, nous prenons la route forestière qui va vers Peynier. Celle-ci, enneigée et même bien glacée, n'est pas si facile à grimper : seul le 4x4 de Michel H parvient à aller jusqu'au bout ...avec ses pneus neige cloutés. Les autres véhicules trouvent à se garer et tout le monde se rejoint après un kilomètre pour 100m de dénivelé.


La montée se fait majoritairement à l'ombre, au frais, ce qui n'est pas désagréable, surtout quand le rythme est soutenu.
Certains mettent les couteaux, d'autres attendent pour les mettre plus loin.
Les paysages sont magnifiques, et le soleil les illumine par moments.

L'ascension de l'arête est bien raide mais ne pose aucun problème... D'autant plus que la plupart ont mis les couteaux.



Nous laissons nos skis pour les derniers 100m à grimper - sur neige et/ou terrain caillouteux - jusqu'au sommet (2596m).



Chacun prend son temps pour admirer le fabuleux panorama. Quel bonheur ! 




Nous redescendons un peu sur la crête pour notre habituel pique-nique pendant lequel les bonnes choses à boire ou à manger circulent. Ambiance très détendue avec un temps absolument splendide. 





Mais il ne faut pas trop traîner car la neige se réchauffe...


Après avoir retrouvé nos skis, nous entamons la descente par une pente quelque peu impressionnante. Certains hésitent avant leur premier virage...ou même après les suivants... Pas étonnant, l'inclinomètre indique 42° à un moment. On peut estimer que les 45° y étaient quelquefois.





Mais les conditions de neige étant bonnes, chacun arrive sans encombres au point de ralliement après une série de très beaux virages...jouissifs.
C'est drôle comme tout le monde a l'air heureux !





Que d'exclamations pour exprimer le plaisir que nous prenons !

Encore quelques virages dans cette neige de printemps souple et pas désagréable du tout à skier, avant de prendre le sentier qui passe dans la forêt, pour filer à une bonne allure jusqu'aux voitures. Les cuisses rouspètent un peu quelquefois, surtout lorsqu'il faut un peu freiner. Le dernier tronçon est en glace vive et il y a des restants de sablage que les skis n'apprécient guère.
Mais le sourire est sur tous les visages.

Retour à Savines pour y laisser nos amis Philppe et Florence...après avoir partagé un pot amical dans le bar "La Combe d'Or"

Merci Philippe pour cette magnifique rando !!!  Vivement la prochaine ...

Patricia.








Dimanche 24 février 2019 : Tête de Vallon Claous. 1200m de dénivelé. Rando proposée par Max.



3 participants : Nicolas, Emmanuel et Max



Nous voilà 3 ce matin au départ d'Intra Bas pour aller skier les pentes de Vallon Claous du côté Ubaye du col de Vars. Nicolas et Emmanuel (du Caf Guillestre ex cafiste d'Embrun) m'accompagnent donc ce matin sous un beau ciel bleu et une journée bien chaude.
Départ bien matinal car il fait chaud et je désire être rentré pas trop tard pour éviter les neiges trop pourries.
Mes nouveaux acolytes se sont donnés le mot : "On va le faire péter le vieux ! " Après un début relativement cool, nous choisissons de sortir de la trace existante pour faire notre propre cheminement (on ne se refait pas). 




 Les jeunes passent devant et entament la montée à un rythme soutenu, mes soupapes chauffent, et de temps à autre, privilège de l'encadrant, je leur dis qu'il faut faire un point "phiphigénie" mais celui ci n'est jamais suffisamment long pour moi. 





Nous allons trouver dans notre voyage claoussien tous les types de neige sauf.... De la croûtée. Nous rejoignons un binôme au sommet et l'un a pour idée de choir sur une plaque de glace bien bleue... Quelle peur ! 
On le récupère et le raccompagne auprès de son collègue.
Après un bon casse-croûte au sommet, nous entamons la descente. Nous réussissons à skier du dur, du très mou, de la poudre et de la poudre bien tassée. 
Ce fut une sortie SGV(skieurs grande vitesse). Ah ! Quel beau vallon suspendu à distance de la station et du col de Vars et à proximité du vallon du Crachet et de la Grande Combe, (celle-ci est encore bien vierge !) 
Nous avons une belle vue sur le Brec de Chambeyron,..


Encore une belle course de 1200m de dénivelé avec une montée effectuée en 03h30😤. Trop rapide😁. 
Un pur bonheur ! 
Les 2 avions de chasse invitent le vieil Airbus à boire une bonne mousse du côté de Châteauroux. Vivement la prochaine ! 

Max.

Samedi 23 février 2019 : la Pointe de la Saume. 1600m de dénivelé. rando proposée par Max


3 participants : Michel H, Patrick et Max.


En cette belle journée de samedi, Patrick et Michel H se joignent à moi pour aller faire un petit tour du côté de la pointe de la Saume au départ de l'Ubac de l'Aval sur la route de Ceillac.
Après les tests et préparatifs, nous nous attaquons à la montée dans un bois serré mais desservi par une belle trace que nous suivrons presque jusqu'au sommet. 
Lors de cette ascension nous allons passer devant un beau chalet au lieu-dit "le Quigoulet" à proximité de ruines. Passez le voir, un vrai petit paradis ! 



Le cheminement est pittoresque le long d'un torrent pour enfin rejoindre un chemin que nous ne suivrons pas : "nous sommes à ski de rando" et nous en profitons pour faire une belle trace dans ces murs de neige encore poudreux.
Enfin, nous arrivons dans le vallon des Pelouses que nous quitterons assez rapidement pour rejoindre la bergerie d'Andrevez. 



Là, nous prenons quelques minutes pour discuter du cheminement et profiter du site. 
"Il nous reste 800m de dénivelé pour accéder au sommet". 
On essaie de couper au dessus de petites barres rocheuses pour ne pas perdre d'altitude mais le cheminement a l'air bien chargé de neige sans cohésion et nous faisons demi tour afin de traverser en toute sécurité.Nous voilà enfin au pied du mur, on voit la pointe de la Saume tout là haut, au dessus de pentes qui nous font rêver ! 😁 
Encore un paradis pour montagnard skieur ! 



À 50 m du sommet Michel se pose sur un rocher tandis que ses deux coéquipiers accèdent au sommet. 
Nous venons de faire les 1600m de dénivelé, quelle belle ascension ! 


Après un casse croûte bien mérité au soleil avec vue imprenable sur la crête de Panestrelle, nous entamons une belle descente quelque peu piégeuse, mais bien skiante. 
Malgré quelques chutes acrobatiques et la fatigue de l'un des équipiers, la fin de la descente, très technique se fait sans encombre. Et dire que c'est une course côtée 2.1,"nous aurait-on menti à l'insu de notre plein gré ? " 


Et comme à l'accoutumée, nous nous retrouvons autour d'une bonne mousse chez l'ami Patrick. 
Vivement la prochaine ! 😁

Max. 




jeudi 21 février 2019

Mercredi 20 février 2019 : La Crête de Panestrelle. 1400m de dénivelé. rando proposée par Alain et Patricia.

11 Participants : Anita, Élodie, Florence, Hélène, Joëlle, Nathalie, Ange, Daniel, 
Michel H, Serge, Thibault, Michel R.
5 encadrants : Alain 1, Alain 2, Michel R, Philippe, Patricia


La Crête de Panestrelle ? Qu’es aco ? Une course inconnue des topos. Heureusement, le bouche à oreille fonctionne.
Je tenais absolument à faire cette rando, tellement sa beauté m’avait été vantée. Éloges inexacts, car c’est encore mieux que ce que j’espérais !


On part de la route de Ceillac, à l’endroit précis (1373 m) où le Cours du Cristillan est détourné dans un tunnel à proximité de la gorge où il coulait précédemment, gorge qu’emprunte maintenant... la route. Logique !









Nous suivons d’abord une piste forestière dont la pente est très faible et nous fait gagner lentement, très lentement de l’altitude. Brusquement, elle se change en une rampe d’une raideur agressive qui soumet nos jarrets à rude épreuve sur une centaine de mètres avant de reprendre un profil plus sympathique. La trace nous conduit bientôt, à travers un mélézin clairsemé, au pied d’un large couloir incliné à 28-30 degrés.
 
 
 
Ce « coup de cul » franchi, tout à coup l’espace s’ouvre, gigantesque, sur des croupes dénudées à l’inclinaison débonnaire entourées de pics et de barres de calcaire fauve : magique ! 


Sur 600 mètres de dénivelée, nous progressons vers la Crête de Panestrelle sur laquelle nous nous dressons vers midi et quart. Un sommet rocheux, auquel conduit un étroit couloir de neige, dominant de ses 2753 mètres notre col, tente les plus insatiables du groupe qui vont, à ski ou à pied, y taquiner le ciel de plus près. Quelle fierté nous transporte !


Mais un couple d’aigles, aperçus en haut d’une cime voisine, a fait mieux encore et nous incite à user, face à la majesté de la montagne, d’un peu plus de modestie autant que de révérence !


Un panorama d’une sauvagerie absolue nous entoure. 
La descente est à la hauteur de nos espérances. J’ai oublié de dire qu’aucune trace récente ne profanait ces vastes solitudes : nos spatules auront ce privilège, inscrivant leur marque dans une neige, à peine un peu soufflée, d’une grande qualité. 


Plus bas, il s’agit carrément de poudreuse à partir du grand couloir et jusque dans la forêt où nous slalomons avec plus ou moins de bonheur entre mélèzes et cembros.
Trop vite nous retrouvons notre piste qui, sans encombres mais à regret, nous ramène aux voitures.

Nous voici de retour en terre embrunaise ; Nathalie et Michel nous invitent gentiment à trinquer en consolation du paradis perdu. Merci à eux et merci aux organisateurs qui nous ont dévoilé ces merveilles. 

Météo : air chargé de vapeur, soleil, absence totale de nuages, vent léger par moments au sommet.

Michel R.

mardi 19 février 2019

Mercredi 13 février : Le Petit Parpaillon par le vallon Pellat, en aller-retour. 1500m de dénivelé.



4 participants : Dominique, Daniel, Régis du CAF Marseille et Max.

 Après un démarrage de la Chalp à un rythme soutenu (c'est la 1ère rando de Régis) nous sortons rapidement du Mélézin avec vue sur le vallon Pellat en plein soleil, on ne s'en lasse pas. 😁 


Nous arrivons au premier sommet de la journée. Les pentes sud sont chargées à bloc et la crête dépourvue de neige.
Nous prenons nos précautions pour rejoindre le col Girabeau. Là bas, le Petit Parpaillon nous appelle et vers 13h00, nous y sommes enfin. 


Après une descente sur neige dure avec bon grip, nous nous installons sur un promontoire pour casser la croûte, quel plaisir !



Après une Ascension côté sud du collet pour accéder au vallon Pellat nous dépeautons et entamons la belle descente dans une neige de cinéma, même notre collègue du sud arrive à faire de beaux virages.


Après 1500 m de dénivelé et 19 km, en 7h30 nous voilà de retour à la Chalp où notre ami Régis nous offre une bière.
Ah ! Quelle belle journée !

Max.