lundi 29 juillet 2019

Dimanche 28 juillet 2019 : Pic de Bernardez organisé par Anita et Alain. 970m de dénivelé



10 participants : Guillaume, Michèle, Alain 2, Anita, Alain 1, Patricia, Jeanine, Michel H, Nathalie, Claire

L’optimisme de nos applications météo nous incite à partir, de bon matin, malgré la pluie, en direction de Seyne. 


Nous débutons la randonnée à la maison forestière de Bellevue, qui porte mal son nom ce matin. Montée dans une forêt brumeuse à l’ambiance très ardennaise, ou très « Jane Goodal », selon les références de chacun.


Au col de Bernardez, nous rajoutons une épaisseur pour supporter le vent sur l’arête : oubliée la canicule de ces derniers jours ! 


Nous atteignons rapidement le sommet du Pic de Bernardez, mais ne pouvons admirer le panorama promis par Alain 2, malgré quelques tentatives désespérées du soleil pour percer. 


Alain 1, sous l’effet de la brume mystique sans doute, se met à nous jouer un épisode de la Passion du Christ, déclenchant plus d’éclats de rires que de recueillement.


Mais le Ciel ne nous en tient pas rigueur, car les nuages se déchirent enfin en bas de l’arête, dans le vallon de l’Ambouin, découvrant un paysage certes très sympathique, et nous réchauffant un peu.


 Nous passons un collet dans la Crête du Laveyret, espérant pique-niquer près des lacs se trouvant derrière. Mais, nouvelle publicité mensongère de notre organisateur, ou carence de l’office du tourisme local, point d’eau dans les lacs ! Il faudra revenir au printemps, décide Alain 2, prêt à nous fournir des photos comme preuves de ses affirmations.


A défaut d’eau, les boissons alcoolisées et une bonne sieste dans l’herbe moelleuse nous consolent. Il ne reste plus qu’à passer le Col Bas, puis à retourner à la voiture par des petits chemins bucoliques.


De retour à Embrun, le départ matinal nous laisse le temps de déguster une mousse présidentielle.
Claire S


samedi 27 juillet 2019

Mercredi 24 juillet 2019 : lacs de Crupillouse et col de Parières. 1330m ou 1600m de dénivelé

5 participants : Alain2, Ange, Hélène, Alain1, Patricia



Les lacs de Crupillouse

Au col de Parières

La journée s'annonce chaude, le départ est à 7h pour la belle vallée de Champoléon vers laquelle nous n'allons pas très souvent...hélas. 



Nous garons la voiture à l'entrée du hameau des Baumes (1360m) puis commençons une looonngue et pénible montée, sur un sentier caillouteux superbement (!) inondé de soleil.



La forte chaleur accompagnée de forte transpiration ralentit l'allure de certains, mais pas celle d'Alain2 et d'Ange qui filent bon train, sans pauses, jusqu'aux lacs puis continuent jusqu'au col de Parières (2910m).




Hélène, Alain 1 et Patricia s'arrêtent au premier lac. La température a bien chuté avec l'installation des nuages. Cela n'aide pas beaucoup le séchage des tee-shirts qui dégoulinent de sueur...


Nous nous installons pour le pique-nique, tout près du lac, avec vue imprenable sur les multiples poissons en train de "moucher" ou sauter devant nous.
Déjeuner qui commence sans le "Pontarlier" -auquel nous avons commencé à nous habituer- puisque Ange est au col, mais qui finit de façon gourmande avec un gâteau aux abricots.
Nos deux compagnons sont vite de retour et s'installent avec nous. Ils sont ravis de leur escapade et de la belle vue dont ils ont bénéficié sur l'autre vallée et sur les montagnes visitées lors de notre trek dans le Valgaudemar.



La descente ne peut que s'effectuer sur le sentier de montée. Nous savourons néanmoins les grands espaces dans les nombreux zigzags du sentier.



Remplissage des gourdes au pied des magnifiques cascades avec une eau délicieusement fraîche. Le relief est impressionnant !



Au moment où nous arrivons au parking, la pluie se met à tomber... Mais elle s'arrête rapidement.
Les bières belges sont partagées chez Alain et Patricia, alors qu'un mignon chaton noir rôde sur la pelouse et donne des idées d'adoption (pas forcément approuvées) à Alain2 qui l'emporte dans un carton...peut-être pas pour le plus grand plaisir d'Anita !


Merci Alain pour cette belle rando !

Vendredi 26 juillet : La Condamine (2940m). 1150m de dénivelé. Rando organisée par Daniel

4 participants : Daniel, Dominique, Ange, Patricia.
Daniel et Dominique nous retrouvent à 7h15 pour covoiturer vers le hameau des Combes où nous garons la voiture. Il fait beau mais l'altitude élevée (1883 m au départ) atténue considérablement la forte chaleur qui règne en ces temps de canicule. Nous en profitons et montons à bonne allure...tout en causant.
Le col de la Trancoulette est vite atteint. Petit moment savoureux pendant lequel nous apprécions les paysages et l'ambiance.
L'herbe verte est encore fleurie, le ciel d'un beau bleu est orné de quelques petits nuages blancs et les montagnes sont là pour se faire admirer.
Après le col commence la montée régulière vers la crête puis la cime de la Condamine.
Photo au sommet avant de nous installer pour le pique-nique. Hélas, le Pelvoux -pour lequel Daniel nous avait promis un beau belvédère- joue à cache-cache avec les nuages...et ces derniers ne lâchent rien.
Néanmoins, nous avons largement de quoi nous occuper les yeux tout en déjeunant et en cherchant à nommer les vallées et les sommets dont nous sommes cernés. De belles randos à ski sont évoquées ou projetées...
Les nuages sont plus nombreux, la température est fraîche et c'est couverts que nous attaquons la descente en passant non loin de la Crête de Coste Groselière.
Dans un soudain besoin d’innover, Daniel change un peu ses plans et choisit de passer par le Ravin de Jafaret situé dans la Réserve Naturelle des Partias. Il reste peu d'eau dans le lac... Mais il y en a de la fraîche qui coule à la fontaine proche de la bergerie, pour le plus grand plaisir d'Ange !
La boucle est bouclée, nous retrouvons pour un court moment notre sentier de montée puis la voiture. Fin de cette superbe randonnée que nous avons bien appréciée. Merci Daniel !
Pas de troisième mi-temps aujourd'hui, il y a des invitations à préparer et...le Tour de France est plein de surprises avec une étape raccourcie à cause de la grêle et l'abandon d'un leader.

Du 12 au 17 juillet 2019 : tour des Combins, organisé par Sabine

Participants : Babeth (CAF Calanques Marseille Cassis), Bernard, Bruno, Christine, Claude, Daniel, Dieter, Hélène, Jean-François (CAF Besançon), Jenny, Rosine, Sabine



12/07 : Saint Rhémy, Hospice du grand Saint Bernard
Nous nous retrouvons en milieu de journée, pour pique-niquer, dans le joli village calme de Saint Rhémy en Bosses, au-dessus d’Aoste. Il fait beau, et pas trop chaud, pour la montée régulière, dans les alpages, qui nous conduit à la frontière suisse et au fameux hospice du grand Saint Bernard, toujours impressionnant dans son cadre austère. 
Il y a foule, rien à voir avec l’ambiance hivernale lorsque le col est fermé, isolé par la neige… Le repas proposé par les chanoines est un peu frugal, mais l’accueil très agréable et l’hébergement irréprochable.


13/07 : Hospice du Grand Saint Bernard, Mont Rogneux, Cabane de Mille
Grasse matinée pour cette seconde journée : le car postal qui nous descend à Bourg Saint Pierre (pour éviter le cheminement au-dessus de la route du col) ne passe qu’à 10h30. Nous démarrons donc en fin de matinée dans des forêts, puis des alpages à la flore exceptionnelle ; les rhododendrons, entre autres, sont magnifiques. Le sentier en balcon nous permet d’apercevoir les glaciers suisses du Mont Blanc (bassins d’Orny et de Saleina), les massifs du Ruan, des dents du Midi, du grand Muveran... 
Après le pique-nique, les plus ardents obliquent, par une montée raide, en direction du Mont Rogneux (3084 m), belvédère sur la vallée du Rhône, et le petit Combin qui apparaît, immaculé. Nous nous rejoignons à la cabane de Mille, neuve et avenante, adossée au mont brûlé dont certains feront l’ascension en tongs…



14/07 : Cabane de Mille, col des Avouillons, Cabane de Panossière
Départ à 8h, dans la fraîcheur, par un sentier en balcon qui ondule dans les alpages et les lacs ; d’aucunes ne résisteront pas à une petite baignade. Nous dépassons la cabane Brunet, dont la rôtissoire odorante en fait saliver plus d’un ; mais il faut poursuivre. 
Les plus vaillants franchissent le col des Avouillons, tandis que ceux qui préfèrent «s’économiser» traversent à niveau, pour converger sur la fameuse passerelle de Corbassière. C’est un spectaculaire pont de 190m, suspendu au-dessus de la moraine de l’énorme glacier de Corbassière (10 km de long, il est encore respectable…), lequel dévale tout droit du Grand Combin, large et majestueuse masse glaciaire qui nous domine à présent.
La cabane de Panossière est confortable et on nous y sert un excellent repas, même si l’humour du gardien n’est pas du goût de tous. La météo prévoit de la neige pour la nuit, qui sait ?

 15/07 : Cabane de Panossière, Fionnay, col de Tsofeiret, cabane de Chanrion.
Réveil à 5h30 pour un départ à 6h : il a neigé, 15 à 20 cm se sont accumulés sur la terrasse du refuge, il neige encore et nous sommes dans le brouillard. 
La traversée du col des Ottanes, à plus de 2800m d’altitude, nous semble hasardeuse et le gardien nous la déconseille. Nous choisissons donc de descendre sur le village de Fionnay, par un sentier superbe longeant un de ces « bisses » caractéristiques du Valais. Il cesse de neiger.
De Fionnay, le car postal nous emmène au pied du barrage de Mauvoisin, où nous aurions dû arriver du col des Ottanes. Une montée originale, dans des galeries creusées dans le roc, agrémentées d’explications circonstanciées sur la construction du barrage, nous permet d’accéder au barrage proprement dit. Le temps s’est dégagé, et c’est dans des paysages en noir et blanc, étonnants au cœur de l’été, que nous poursuivons notre périple. Nous franchissons le col de Tsofeiret (2704m), et basculons sur la cabane de Chanrion, point de croisement avec la célèbre haute route Chamonix-Zermatt.


16/07 : Cabane de Chanrion, fenêtre Durand, mont Avril, refuge de Champillon
C’est aujourd’hui la plus longue étape de notre tour : via la fenêtre Durand, nous repassons de Suisse en Italie, du bassin du Rhône à celui du Pô, pour nous rapprocher du grand Saint Bernard. De larges névés sont encore bien présents dans la montée, mais ils ne présentent pas de danger ; pause à la fenêtre Durand, passage historique entre Val d’Aoste et Valais pour les réfugiés, les colporteurs et contrebandiers de tout poil. Les plus courageux gravissent au passage le Mont Avril (3321m) qui offre un panorama époustouflant sur la face sud des Combins, le Cervin, le Mont Rose, la dent Blanche et même le Weisshorn… Puis c’est la longue traversée dans les alpages verdoyants (malgré le poids, nous achèterons du fromage), avant la remontée raide au refuge de Champillon. L’accueil est parfait pour les gosiers desséchés, les estomacs affamés, les jambes fourbues… Brava l’Italia bella !



17/07 : Refuge de Champillon, col Champillon, Saint Rhémy
Notre dernière étape commence par une montée courte mais sévère au col Champillon, avant de traverser, en balcon, les larges pentes d’alpages puis de forêts qui dominent Saint-Oyen. La vue sur le massif du Mont Blanc est magnifique. Nous rejoignons Saint Rhémy, et nous quittons à Saint-Oyen, après avoir partagé une dernière tournée de boissons fraîches.

Quelques souffrances, quelques longueurs bien sûr, mais un tour magnifique, facile et très varié ; la passerelle de Corbassière, la neige en plein été, le bisse du Val de Bagnes, les glaces « himalayennes » du grand Combin nous laisseront des souvenirs inoubliables !

           

mardi 23 juillet 2019

Lundi 22 juillet 2019 : le Piolit par les crêtes. 1250m de dénivelé

7 participants : Sabine, Michel R, Ange, Hélène, Daniel, Rosine, Patricia.



Sabine innove en  nous proposant une superbe rando pour un lundi.


Partis à 8h d'Embrun, nous nous garons juste après le col de Moissière et montons sur le sentier menant à l'Arche (2256m). Petit sommet que nous gravissons rapidement.





Petite pause photo et ravito, pas question de s'arrêter avant d’atteindre l'objectif !



Malgré cela le Pontarlier circule et les chips pour l'accompagner. Et au dessert ce sont les délicieux cookies de Rosine...

La descente débute sur la belle pente sommitale qui nous rappelle de bien beaux souvenirs de randos à ski.

Nous passons par le col de la Pourrachière sous lequel nous refaisons provision d'eau ultra fraîche à une source opportunément indiquée sur la carte.

Le sentier très confortable et agréable remonte un petit peu avant de se poursuivre dans la forêt, à l'ombre et au frais.
La boucle est bouclée, nous revoilà à Moissière où nous bavardons un moment avec une autochtone dont l'âge vénérable n'a pas altéré la vivacité !


Certains ayant des obligations, nous ne sommes plus que cinq à aller arroser cette très belle rando chez Hélène et Ange. 
Merci Sabine pour cette excellente idée de rando !

Patricia


Samedi 20 juillet 2019 : rando sur les Crêtes de Vars 900m de dénivelé


 10 participants: Alain 1, Alain 2, Ange, Anita, Daniel, Guillaume, Hélène, Michèle, Patricia, Sabine.


Fractures, interventions chirurgicales, engagements de dimanche et tour de France… pas assez de raisons pour ne rien faire, mais autant de raisons pour choisir une rando “cool”!
C’est pour cela que nous partons pour les crêtes de Vars depuis Basse Rua. 


La route était encore coupée la semaine dernière à cause d’un glissement de terrain, mais heureusement ce bel endroit était de nouveau accessible. 


Nous partons dans la forêt, bien agréable et à l’ombre, pour arriver au-dessus des arbres vers la bifurcation pour le lac des Neuf Couleurs ou le Col de la Coulette.


Comme il est encore tôt, nous partons direction le Lac des Neuf Couleurs sans aller aussi loin, et prenons un joli sentier en direction du col. 



De là, nous suivons la belle crête de Vars, avec des vues magnifiques dans toutes les directions. Les plus courageux attaquent le petit sommet à 2689 m, pendant que d’autres se contentent de suivre la crête pour trouver un endroit de pique-nique. 




Attirées par le Ricard, le Pontarlier, le rosé, les cacahuètes et un délicieux gâteau aux abricots, les fourmis se joignent en nombre et ne nous laissent pas finir notre repas tranquillement.


La descente vers le Col de la Scie et après vers Basse Rua ne pose pas de problèmes, mais nous nous rendons compte de la force de l’eau et des orages qui ont pas mal raviné le sentier par endroits.


Nous finissons cette belle journée “cool” chez Patricia et Alain avec une bonne bière, bien méritée car il commence à faire chaud.