mardi 26 mars 2024

Lundi 25 mars 2024 - La Pointe des Marcelettes (2900 m) en traversée. Randonnée à skis proposée par Daniel. Dénivelé 1150 m

Participants : Jean-Michel, Didier, Dominique, Daniel.

Pas de longue approche ce matin nous entrons de suite dans le vif du sujet. Regroupement quand nous arrivons au soleil à la cabane de Lamaron. 
 
 
Nous sommes seuls ce lundi matin, le replat est hyper tracé par les raquetteurs montés les jours précédents à la crête de Curlet. 
 
 
Les couteaux sont nécessaires pour monter au Pic Cascavalier et poursuivre sur la crête bien soufflée et durcie. 
 


Après une tentative de monter à skis le premier mur de la pente terminale, nous préférons redescendre 20 m en escalier afin de chausser les crampons sur un replat.
La neige est dure, nous montons tranquillement en sécurité avec les crampons. 
 



 
Nous gardons les crampons pour contourner la barre rocheuse sous les Marcellettes et retrouver la langue de neige pour accéder au sommet.
 


Photo de groupe au sommet. 
 
 
Après un pique-nique sur l'herbe nous basculons dans le vallon du Châtelard. Fini la super neige des jours passés, mais ça se ski encore pas mal.
 


Le verrou de la cascade, bien qu'enneigé, est "chaud ": le passage est étroit la neige béton et la pente raide ; mieux vaut ne pas glisser. Nous descendons prudemment en escalier. 
 
 

Ouf ! Le passage compliqué est terminé, la suite sera une formalité. 
 
 
Vue d'ensemble de notre descente. 
 

 
Il faudra attendre de meilleures conditions pour ressortir...
 
Daniel 




lundi 25 mars 2024

Dimanche 24 mars 2024 - Le col des Peygus (2612 m). Randonnée à ski proposée par Alain D, Alain C et Patricia. 870 m de dénivelé

 Participants : Sophie T, Pascal F, Marie, Christophe, Hervé, Hélène N, Didier P, Annie R, Philippe R, Annie L, Ange, Anita, Alain D, Alain C, Patricia.

Départ retardé d'une demi-heure ce matin : à 8h45 nous chaussons les skis après les avoir portés jusqu'après le hameau du Laus. La route est bien enneigée...

Le temps a changé du jour au lendemain : 10° de moins en température et du vent pour bien accentuer la froidure😩. Les rêves de neige de printemps s'évaporent mais pendant la montée on espère encore un peu que le soleil va arranger tout cela...

La neige est dure et quelques raccourcis aux rails bien gelés deviennent compliqués à franchir. Au sortir de la forêt, les Chalets d'Izoard et le beau cirque sont sous les nuages. Il fait froid...


Le groupe des moins rapides arrive au col à 11h 45 et les plus rapides frigorifiés descendent les attendre aux Chalets.

Descente bruyante sur la neige glacée... Le bas beaucoup moins trafolé étant cependant beaucoup plus agréable avec même un début de "décaillage".

 

Le soleil est revenu lorsque nous nous retrouvons tous contre un des chalets, confortablement installés pour un pique-nique bien sympa. Nos amis belges ont le pastis et Hélène a porté une grosse quantité de ses délicieux croquants que nous apprécions tant. 😋 Merci !

Nous sommes bien et savourons le paysage... La descente facile sur la piste (verte) ne dure pas longtemps : chacun se régale et lâche plus ou moins les freins. A 13h20, nous sommes tous de retour au parking.

Il fait bon maintenant : tant mieux pour l'instant convivialité. Sophie et Pascal ont apporté de bonnes bières et il y a un gâteau à l'orange à partager pendant que nous passons encore un agréable moment d’échanges amicaux.

Patricia


Recette du gâteau fondant aux oranges entières (sans gluten) que Florence m'avait donnée :

2 oranges bio, 6 œufs, 250g d'amandes en poudre + éventuellement quelques amandes entières broyées (pour le croquant), 150g de sucre, 1 cc de bicarbonate de soude.

* Mettre les oranges entières couvertes d'eau dans une casserole à feu moyen pendant 1h en remettant de l'eau si nécessaire.

* Laisser refroidir, couper en 4 et passer au mixer pour obtenir une purée.

* Battre les œufs en ajoutant progressivement le sucre.

* Ajouter les amandes, la purée d'oranges et le bicarbonate en mélangeant

* Mettre dans un moule à manqué (papier sulfurisé) et faire cuire au four 55 minutes à 170° en couvrant de papier alu quand le gâteau est assez doré..

* Laisser refroidir complètement avant de déguster... ou d'emporter en rando 😅

 

dimanche 24 mars 2024

Vendredi 22 mars 2024 – Tête de Fer (2883 m), au départ de Larche (Alpes-de-Haute-Provence). Randonnée à ski proposée par Sabine. Dénivelée 1220 m

 Participants : Sabine, Didier, Philippe, Michel

Dernier jour de chaleur printanière avant le retour annoncé des frimas ?

Quand nous arrivons vers Meyronnes, donc très près de notre point de chute, quelqu’un dans la voiture se rappelle brusquement la raison de notre présence ici et dit : « Où est la neige ? ». Regards et silence consternés. C’est vrai que pour faire du ski, il en faut un minimum. Et là, rien ou presque, quelques plaques dans les prés. Devrons-nous faire tintin ? À Larche, elle brille toujours par son absence sur les versants sud, mais, dans la forêt, à l’ubac, elle est bien fidèle au poste. Ça tombe bien, c’est justement là que nous allons. Nous laissons la voiture sur la route menant au Lauzanier un peu (!) plus loin que le panneau interdisant la circulation aux non-riverains.

Nous montons en direction du vallon de Courrouit, passons le ruisseau au prix d’un petit déchaussage, et nous voici dans la forêt. La couche est encore mince et très dure. Rapidement, elle s’épaissit et, vers 2000 m, nous sommes pleinement rassurés quant à sa quantité. Pour ce qui est de sa qualité, comme nous arrivons dans une zone ensoleillée, notre optimisme monte encore d’un cran : elle va « décailler ».

Nous sommes sortis de la forêt et la Tête de Fer, pyramide formidable, majestueuse, intimidante, se dresse devant nous. En effectuant un mouvement tournant, nous allons l’aborder par le côté nord-ouest. L’intérêt de la manœuvre est de nous amener sur la crête d’où l’on domine le vallon des Sagnes, avec vue sur un panorama époustouflant : 1500 mètres d’à-pic à nos pieds ! Nous ne sommes pas arrivés pour autant. Les 200 derniers mètres sont les plus éprouvants : la fatigue se fait sentir, un voile nuageux accompagné de rafales d’un vent frisquet nous escorte jusqu’au point culminant. Marqués sur la neige, des pas de marmottes lève-tôt, à l’entrée d’un terrier, peinent à nous faire croire à la réalité du printemps.

Le temps de prendre des photos et d’échanger quelques mots avec un groupe de Milanais qui parlent mieux le français que nous l’italien, et nous voilà déjà en train de dépeauter, pour redescendre mettre notre pique-nique à l’abri. Cette fois, cap à l’est, en direction de la cuvette du lac Froid. C’est là que doit s’orienter notre itinéraire si nous voulons redescendre par les pentes bien revenues du vallon de Parassac. Encore faut-il trouver le passage que signale le topo… Nous passons en revue toutes les possibilités que pourraient offrir les zones de faiblesse de la couronne rocheuse entourant le lac. Rien que du vertical ou du « c’est-tout-comme ».

Philippe a bien repéré, dit-il, un couloir de neige… qui, si on s’y prend de telle et telle façon… pourrait… à condition que… On verra ça tout à l’heure. Mangeons. Nous avons beau faire traîner le pique-nique, il va falloir y aller. Le ciel s’est à nouveau dégagé, le vent s’est calmé. Voyons voir ce couloir… Horreur ! Cinquante mètres à au moins 50-55° ! (la photo donne une vision bien édulcorée).

Demi-tour, Illico presto ! Un quart de l’effectif était déjà prêt à tourner les talons, quand Philippe prend une initiative ingénieuse. Puisque lui est à l’aise dans ce genre de terrain, il va nous montrer, en payant de sa personne, que c’est faisable, sinon à ski, du moins à pied. Et il descend dans le couloir, en imprimant des marches dans la neige profonde et meuble. Il parvient presque en bas et remonte. Il ne lui est rien arrivé de fâcheux. On peut essayer. Nous mettons les skis sur les sacs et c’est parti. D’abord, en nous espaçant au maximum et à une vitesse d’escargot ; avec la peur de voir notre pied riper sur un rocher sous-jacent ; de perdre soudain l’équilibre ; de recevoir un(e) de nos camarades sur la tête ; de déclencher une avalanche. Mais nous sommes bel et bien en bas et sains et saufs. Merci, Philippe ! Il ne reste plus à ce dernier, qui a rechaussé ses skis, qu’à nous rejoindre en quelques virages sautés. Il nous annonce qu’il n’a mesuré que 45° !




La fin de la rando est délicieuse : de la bonne neige transformée vierge de toute trace nous attend. Un oiseau blanc de la taille d’un lagopède (c’en est peut-être un…), traverse à tire-d’ailes notre vallon. L’éternité !…

Par une succession de croupes débonnaires dans les combes de Parassac puis de Tourtelle nous rejoignons la route du Lauzanier.

Un peu de ski de fond pour regagner la voiture ; un petit crochet par la buvette du refuge Lombard, et nous voilà déjà sur la route du retour, la tête pleine de belles images et de pensées nostalgiques.

Michel


 

samedi 23 mars 2024

Vendredi 22 mars 2024 - Près du col de Valpréveyre (à 2773 m). Randonnée à ski encadrée par Alain D et Patricia. 1150 m de dénivelé

 Participants : Françoise D, Annie R, Philippe R, Marie, Thierry G (CAF Belfort), Nathalie, Sophie T, Pascal, Marcel, Robert, Alain D, Patricia.

La recherche de descentes en neige de printemps nous conduit aujourd’hui vers Abriès et le col de Valpréveyre. Il fait beau et il n'y a pas de vent... Le chaussage se fait au parking d'où nous démarrons à 8h15 skis aux pieds. Pratique la piste bien entretenue de la station, sans skieurs puisque les remontées ne sont pas encore ouvertes... Bien pratiques aussi pour causer joyeusement en cheminant vers le si beau hameau ! Thierry G fait sa première randonnée avec nous. Bienvenue à lui !


Commence alors un long cheminement en faux plat, avec une tentative d'éviter une montée (et une descente) en passant par le bas. Tentative ratée : ça ne passe pas. Après la remontée sur l'itinéraire classique il y a un passage bien délicat sur neige très dure – que franchissent vaillamment quelques-uns(es) – mais qui fait mettre les couteaux aux autres. Couteaux qui seront enlevés dès notre arrivée dans le vallon. La neige est en cours de "décaillage" et elle accroche très bien.



L’allure rapide du groupe a "grillé" le souffle de Robert qui préfère arrêter la montée et redescendre😞. Un voile s'est installé devant le soleil. Heureusement cela ne dure pas trop longtemps... 

Alain D, propose une variante à notre objectif initial (le col de Valpréveyre) : monter jusqu'à la crête en obliquant vers la face sud...où nous espérons trouver de la "moquette". Proposition approuvée. 


Une énorme corniche ourle une première crête et rend son franchissement peu commode pour Alain qui passe en premier. Avec une trace faite la difficulté s'atténue grandement pour les suivants !!!


Nous avons mis les couteaux pour la dernière montée mais nous aurions pu nous en passer. Un petit vent nous refroidit bien pendant que nous contemplons la vue à 360° tout en dépeautant. Le Viso est tout proche.


Sures grandes premières pentes, la neige est comme nous l'espérions pour la descente : décaillée à point et facile à skier. Les virages s'enchaînent avec bonheur : un vrai régal ! Mais pas le temps de prendre une photo sur la belle pente😟.

Sur le bas, le vent et la neige ayant rendu un passage de goulet un peu compliqué avec des grosses congères, nous remontons un peu en escalier, chaque groupe selon son choix. Mais pour tout le monde il y a ensuite encore de belles successions de virages à faire. 



Encore un court passage sur genévrier à descendre en escalier et puis les derniers beaux virages avant le pique-nique au soleil sur le bas du vallon. Moment bien agréable avec une délicieuse brioche aux pralines de la boulangerie de Châteauroux : merci Annie et Philippe... Et des spéculoos : merci Marie !

Il reste à parcourir le long chemin (un peu rébarbatif) qui suit le torrent de Malaure, en poussant quelquefois sur les bras pour les courtes remontées, puis la route facile après Valpréveyre et nous arrivons à ski aux voitures où Françoise D nous régale avec de bonnes bières. Il est 14h35 et nous retrouvons Robert. Pour bien profiter de la "fenêtre glucidique", Sophie et Pascal ont apporté une délicieuse "colombe" qui a bien du succès !😋 Moment très agréable de convivialité et d'échanges pour clôturer une bien jolie rando.

Patricia