vendredi 22 octobre 2021

Mercredi 20 octobre 2021 – Lac de Cédéra (2654m). Randonnée proposée par Sabine. 1450m de dénivelé

Participant(e)s : Ange, Christian, Francis, Hélène, Michel, Michel, Michel (ouf !), Pierre, Sylvie, Sabine (et Françoise, la maman d’icelle, qui s’est promenée en fond de vallée).

   Les derniers nuages de la nuit s’évacuent pendant que nous garons nos voitures aux Borels plongés encore dans l’ombre. Le froid est vif pour l’heure, mais heureusement le vent absent.

   Un premier arrêt-regroupement est effectué au hameau en ruine de Méollion. Dire qu’au XIXe siècle, douze à treize familles, plus un curé, l’habitaient encore de façon permanente et qu’il s’est honoré de la présence d’une école jusqu’en 1907 !



   Nous continuons notre cheminement vers le nord-est, en remontant l’une des branches du ruisseau que nous traversons à gué (la passerelle a déjà été démontée). Nous allons le franchir à nouveau un peu plus haut, avant d’attaquer les grandes pentes qui mènent au verrou au-dessus duquel se niche notre lac. L’itinéraire s’oriente à l’ouest, le versant ensoleillé de la montagne se découvre, et nous en faisons autant. Le sentier s’élève maintenant régulièrement au travers d’une grande variété de roches (grès, micaschistes, gneiss, basalte...).



   Enfin, nous parvenons au lac, dont les rives sont couvertes par endroits de plaques de neige. Il est 12 heures 50 : c’est le moment et l’endroit idéaux pour un pique-nique bien mérité. Une arrivée intempestive de brume accompagnée d’un petit coup de vent frisquet abrège prématurément ce moment de grâce.


   Nous entamons la redescente. La météo, espiègle, a déjà rallumé le soleil. Chacun(e) descend à son allure ; les paysages, vus dans l’autre sens, se renouvellent ; on prend encore des photos ; des raccourcis sont cherchés et trouvés.

   Tout le monde se retrouve à Méollion. Là, deux possibilités de retour aux Borels s’offrent à nous : le sentier suivi à l’aller, ou celui qui passe par les Champets au prix d’une remontée préalable, mais qui permettra d’inscrire — du moins on l’espère — une dénivelée totale de 1500m à son tableau d’honneur. La scission est inévitable. Deux groupes se forment et se séparent avant de se rejoindre, chacun dans sa gloire, un peu plus bas.

   Les 1450 m — ou 1500 m ? — ont été à peine ressentis tant la météo, dans l’ensemble bienveillante, la beauté des paysages, les conversations empreintes de bonne humeur ont distrait les efforts des participant(e)s.


 

lundi 18 octobre 2021

Dimanche 17 octobre 2021 : Tête de La Cula. Randonnée proposée par Daniel. 1250m de dénivelé

 Participants : Françoise S, Hélène, Jean-Pierre, Michel F, Claudine, Alain 3, Isabelle, Micheline, Ange, Natacha, Rosine, Daniel, Michel H, Nathalie, Dominique, Daniel

Petit souci au croisement de la route d'accès à Ceillac : un camion chargeant des brebis nous barre la route : nous devons patienter une vingtaine de minutes avant de poursuivre la route.
 
 
Avantage de cet inconvénient : quand nous arrivons au parking des Claux celui-ci vient juste d'être ensoleillé ; nous retrouvons donc avec un peu de retard Alain et Isabelle qui ont couché là dans leur camping-car. 
 

La petite troupe se met en route à l'ombre de le mélézin.
 

Regroupement et petite pause à la bergerie à 2600m.

 
Alors que la pente était jusqu'alors assez douce elle se redresse brutalement ; Rosine et Daniel choisissent de monter à droite par le col de la Cula et par des pentes moins raides pendant que le reste du groupe emprunte la crête (nous nous retrouverons au sommet pour le pique-nique).
 

La vue est superbe du sommet !  Après inventaire des sommets aux alentours, des plus proches  aux plus lointains, nous décidons, vu les supers conditions météo, de pique-niquer au sommet. 
 
 
Malgré le délicieux gâteau de Claudine nous serons pour cette randonnée en déficit calorique : cela permettra de compenser les randos qui étaient en excédent (c'est un peu comme la taxe carbone des entreprises, certaines permettent de rééquilibrer...)
Le début de la crête qui nous mène est un peu enneigé mais la progression se fait sans problème.
 


 

Avant d'aborder la descente du col sud du Cristillan nous faisons un petit détour par un joli belvédère afin de profiter de la vue. 
 

La descente nord par le col sud du Cristillan est enneigée mais le sentier bien tracé par de larges zigzags permet de descendre sans difficulté.
 

J'avais laissé sous la voiture 2 packs de bière à boire à l'arrivée mais malheureusement le soleil s'est caché derrière la montagne et il ne fait pas bien chaud... Nous décidons d'aller les boire au parking de la via ferrata de Ceillac qui devrait être au soleil.
Bingo c'est bien le cas, nous pouvons nous déshydrater, sous les doux rayons de soleil du mois d'octobre. 
Daniel
 




samedi 16 octobre 2021

Vendredi 15 octobre 2021 : Le Morgon par les Traverses. Randonnée proposée par Michel.

 Participants : Michel, Sylvie, Hélène, Ange, Françoise, Catherine, Robert, Bernard, Micheline, Claudine.

Nous sommes dix à partager  une bien belle journée qui s’annonce.

Nous laissons une voiture au pied du sentier des échelles et continuons un peu au-delà de Pierre Arnoux en voiture.

Un petit raccourci nous fait réviser collectivement les rudiments de la carto-orientation. Ne suivez pas forcément ce gpx. Même si le sous-bois de notre cheminement était magnifique avec ses couleurs d’automne.


Au col du Morgonnet nous croisons un éleveur sympathique qui se préoccupe de la relation de ses Patous avec nous autres promeneurs. Merci.

C’est un sentier bien dessiné qui nous conduit vers le pied des falaises.

La vue est évidemment imprenable sur le lac.

Nous cheminons entre les ressauts de falaises avec un panorama  de plus en plus extraordinaire.

Bien sûr il faut être attentif à où poser ses pieds mais pas d’angoisses dans ce parcours.

Nous découvrons au sommet les travaux en cours pour une nouvelle table d’orientation, bien béton au stade actuel.

Un casse-croute exhaustif s’y organise avec concours de pâtisseries. C’est chouette le CAF d’Embrun…..

L’hésitation de la sieste est courte et nous parcourons la crête en direction sud avant de plonger vers le lac du cirque du Morgon.



Les deux passages en crête, un peu délicats, ont été aménagés ainsi qu’une grande partie du sentier... Mais que la vue est belle sur la branche Ubaye du lac de Serre Ponçon !

Le lac du Morgon est bien bas mais avec de beaux reflets.

Le sentier de l’échelle nous ramène sur la route forestière à la voiture relais !...

Voilà encore une bien belle balade tout près d’Embrun !

                    Michel




jeudi 14 octobre 2021

Mercredi 13 octobre 2021 : Le Béal Traversier (2910m). Randonnée proposée par Alain2. 1400m de dénivelé et 20,5km

 Participants : Alain 1, Alain 2, Alain 3, Francis, Patrick, Patricia, Sylvie, Michel 1, Michel 2, Pierre, Isabel, Régine, Pascal, Jean-Michel, Robert, Anita.

Il fait frais (0°) quand nous quittons le parking du Queyron, mais dès qu’on commence à monter à Furfande, nous quittons les polaires et les gants car le soleil de l’automne chauffe encore bien.

Arrivés au refuge (fermé) Alain nous propose 2 itinéraires possibles : par le vallon en évitant la partie la plus dure, ou par le Pic du Gazon et la crête, où un passage plus technique demandera probablement l’utilisation d’une corde. Tout le monde choisit la version “crête” et donc nous montons à bonne allure au Col de Furfande, où une brise bien fraîche nous rejoint, comme d’habitude. Nous continuons par le Vacivier, contournons le sommet du Pic du Gazon pour avancer hors sentier jusqu’à la crête rocheuse. Au début, une sente évidente passe parmi les blocs, en les contournant et parfois en passant par dessus.

 Nous suivons les balises jaunes, qui nous mènent à un passage un peu délicat et surtout exposé. Nous sommes 16, est-ce que tout le monde passera sans problèmes ?

 Robert ne se sent pas et décide de faire demi-tour et de nous attendre aux voitures.



Les premiers passent rapidement, mais Pascal décide de mettre une corde comme main courante pour ceux qui sont moins sûrs, geste très apprécié par certains !

Après, les difficultés sont moindres et nous attendons tout le monde dans le petit collet juste avant la crête sommitale. D’ici, on ne voit pas bien par où passer, mais des cairns nous indiquent le chemin. 

Un autre passage avec un peu d’escalade, une traversée de pierrier, une autre arête rocheuse, une descente en neige… et nous voyons que le présumé sommet ne l’est pas, et la crête sommitale non plus. Nous poursuivons encore une crête avec quelques passages où il faut mettre les mains, pour arriver à une autre crête par une vire, et finalement une crête et des vires nous mènent au sommet !

Magnifique vue à 360°, pas un brin de vent, il est 13 h… moment idéal pour un piquenique au sommet. Quelle joie, nous sommes au soleil devant un belvédère incomparable, en agréable compagnie et avec plein de choses à partager : apéro (prudemment car il faut encore descendre des passages délicats), terrine de chevreuil, desserts, café, chocolat, génépi… nous ne voyons pas le temps passer et reprenons le chemin vers 14 h.

 Arrivés au pierrier, il y a un groupe qui choisit de descendre par l’arête, trajet inconnu, pendant que les autres reprennent le chemin de la montée. Au collet, nous descendons direction Furfande dans les pentes, au début pierreux mais de plus en plus herbeux. Nous attendons ceux de la crête au petit lac et comme il fait encore beau, chaud et tôt, nous décidons de compléter la boucle par les chalets en bas de Furfande, trajet inconnu pour certains parmi nous.


Sur le sentier en balcon nous apercevons les sommets enneigés au loin, les vallons avec les mélèzes qui prennent leur manteau doré …nous profitons au maximum de cette belle journée.

 Il est largement 17h30 quand nous arrivons aux voitures où Robert nous attend. Et comme il est tard et qu'il nous reste la route à faire, tout le monde veut rentrer. Les bières attendront une prochaine fois dans le frigo de Sylvie ou des Belges…

Anita