jeudi 27 août 2020

Mercredi 26 août 2020 : Du col des Orres à la tête de l'Aupet. Rando "Pacou" proposée par Alain et Patricia. 1030m de dénivelé

 18 participants : Pascal, Véronique, Eve, Isabelle, Alain3, Françoise S., Didier, Françoise D., Claudine, Jean-Marc, Sabine, Micheline, Sophie, Hélène, Ange, Bernard, Alain1, Patricia.

Très belle journée annoncée, donc encore un départ matinal à 7h pour les Ribes où nous prenons la piste caillouteuse jusqu'à la Chapelle Saint-Pierre où nous garons les voitures.
 

C'est dans la fraîcheur du Grand Vallon encore à l'ombre que nous entamons notre boucle...et nos bavardages. Quel plaisir de se revoir tous ensemble après ces vacances bien occupées !
 
 
Nos visites dans ce vallon sont assez rares et pour plusieurs c'est une première.

Quand la montée vers le col des Orres commence, Pacou, Véro et Didier prennent un autre itinéraire pour nous rejoindre plus tard.


Après une pause au col, la progression sur la crête ne pose aucun problème : le sentier est bien visible et pas difficile. Un petit vent y souffle, en incitant plus d'un à se couvrir un peu. Nous avons le choix des paysages à admirer : Ubaye ou Embrunais-Parpaillon.
 

Sur cette crête inconnue de tous, nous avons un peu de mal à repérer et nommer correctement les sommets qui nous entourent tant ils apparaissent différemment...
 

Un vrai parcours aérien nous attend, chacun se concentre -malgré les touffes tentantes de génépi- et doit calculer où poser pieds et mains. L'arête finale de la tête de l'Aupet est vraiment très 
étroite ! 
 

 




Après le ravissement du sommet atteint, une descente de PDM nous attend. Chacun le descend, à la vitesse que lui autorise l'état de ses articulations : Aïe, Ouïe...Presque PPDM.
 

Par chance, Alain1 trouve un agréable replat permettant une pause pique-nique en même temps qu'un répit pour genoux et muscles endoloris. Micheline montre l'étendue de son art de masseuse kiné et calme une crampe douloureuse de Didier pendant que nous nous installons face au Petit Vallon colonisé par un troupeau de brebis s'apprêtant à chômer.
 

Pastis, gâteaux, chocolats, croquants, mirabelle et génépi accompagnent nos commentaires sur le paysage : Isabelle y devine même la Vanoise !
 

Le sentier venant de l'Aupillon est vite retrouvé, en même temps que Pacou et Véro qui terminent la rando avec nous sur le très agréable cheminement de ce Petit Vallon bucolique. Les discussions ont bien repris, nous avons tant de choses à nous dire !
 

Il est 14h45 quand nous arrivons aux voitures : nous avons largement le temps de partager des bières à Athena, belle occasion de commenter cette rando originale tirée de "pacou-randos".
 

 





Dimanche 23 août 2020 : randonnée sur les crêtes du col des Olettes au pas de la Claie proposée par Guillaume. 1080m et 16km

Participants : Michèle, Hélène, Florence, Claudine, Claire, Patricia, Guillaume, Ange, Philippe1, Jean-Marc, Philippe 2
 
En ce beau dimanche de fin de ses vacances, il (l'encadrant) avait choisi une balade embrunaise facile d'accès, aérienne et belle...
 


Mais dans l'annonce faite aux adhérents, il (l'encadrant) avait omis de préciser les quelques difficultés techniques du parcours : mettre les mains pour monter au Joug de l'Aigle et surtout le passage délicat d'une arête très fine, en rocher détritique, juste après celui-ci..
 
Mauvais point... Néanmoins, il se racheta en partie en glissant dans son sac une corde de rando pour protéger si nécessaire ledit passage.
En tout cas, voilà qui a permis de pimenter cette splendide balade, dont le départ se fait depuis le Pont de la Grande Cabane..
Dans la fraîcheur matinale, direction le chemin de ceinture par le sentier de montée au Col de la Rousse. Le temps est splendide mais l'on sent que l'automne va bientôt pointer le bout de son nez...
 

Petite pause à la Cabane des Olettes avant de rejoindre le col du même nom et la base du Joug de l'Aigle.
 
C'est donc là que les Athéniens s'atteignirent : pour accéder au sommet, il faut mettre les mains. Escalade facile mais qui procure quelques sensations.
 
 
Pique nique au sommet avec les farandoles habituelles de boissons, desserts et chocolats, histoire d'être armé pour la redescente et le passage du pas délicat..
 

Les souvenirs étaient bon et le terrain bien pourri.. Philippe2 nous installe une superbe main courante, ce qui permet aux moins aguerris de franchir ce mauvais passage..
La suite n'est qu'une succession de bosses au soleil avec vue panoramique jusqu'au pas de la Claie. Trois vautours nous accompagnent..
 
 
Descente finale sans encombre et retour aux voitures pour aller déguster une belle tarte aux quetsches estampillée CAF, chez Claire...
 
Guillaume



lundi 24 août 2020

Vendredi 21 août 2020 : Rando alpine au pic de Rochebrune proposée par Philippe.

 12 participants : Blandine, Hélène, Isabelle, Florence, Dominique et Daniel, Michèle et Guillaume, Pascal, Patrick1, Patrick2 et Philippe.


Le point fort de la journée se situe au bord du lac de Souliers (1).


Auparavant, nous avons retrouvé Dominique et Daniel au col de l'Izoard, franchi le col Perdu puis le col des Portes (3), remonté un long pierrier (cotation PDM), escaladé un ressaut rocheux (4), pique-niqué au sommet (5), pris une collation au col des Portes (6), descendu un autre pierrier (cotation PPDM celui-là) (7).
 

Tout ça pour dire que la journée fût bien remplie !


Remarques :
(1) c'est aussi là que certains en ont profité pour se laver les pieds, d'autres pour (re)boire mirabelle et génépi, et tous pour grignoter des tartelettes bonne maman au citron.
(2)
 
 
(3) au col des Portes, le vent soufflait bien fort. On découvrait alors le pierrier pour atteindre la brèche du Rochebrune.
 
 
(4) d'autres randonneurs grands amateurs de pierriers préférèrent remonter un couloir péteux jusqu'au sommet. Nous, nous étions là pour en découdre et grimper : munis de cordes, de pieds et de mains, nous gravîmes donc les 80 derniers mètres dans du bon rocher. C'est par ce même chemin que nous sommes redescendus.
 
 
(5) le timing était parfait. Le sommet fut atteint à 11h42. Nous ne pouvions plus attendre pour déballer le pique-nique. Nous fêtames l'anniversaire d'Isabelle, accompagné de mirabelle et de génépi.
 
 
(6) au col des Portes, le chocolat d'Hélène nous aida à dissiper le stress du 1er pierrier
(7) c'était sans compter le 2ème pierrier sous le col des Portes. Son calibrage variable empêchait une descente rapide et confortable. Puis nous atteignîmes le lac de Souliers. 
 

Nota bene : la cotation des pierriers mentionnée dans ce texte ne peut décemment pas y être explicitée. Merci de contacter l'organisateur ou les participants de cette sortie pour toute explication complémentaire.
 
 

mercredi 19 août 2020

Lundi 17 août : traversée intégrale des Crêtes de l'Aupillon (2916m). 1400m de dénivelé. Sortie proposée par Sabine

6 participants : Alain, Bernard, Hélène, Isabelle, Micheline, Sabine

 

C’est à 7h30 que nous démarrons du parking de Pré-bois, sous un ciel clair ; les dernières ondées nocturnes en ont pourtant découragé quelques uns… A la cabane de l’Eissalete, nous trouvons le soleil, qui ne nous quittera pas de la journée, malgré quelques nuages ou brumes résiduelles. Nous montons au lac, puis au col de l’Eissalete, où nous sommes encore presque seuls, exceptée la présence d’un gros troupeau de moutons.

 

Même si le terrain est encore humide des orages de la veille, la Cheffe a choisi d’emprunter les crêtes, qu’on lui a présentées comme faciles, et surtout, plus esthétiques que la simple montée au sommet par la combe. En effet, dès le col, ces crêtes nous réservent des vues magnifiques sur nos montagnes embrunaises et sur celles de l’Ubaye. Le chemin, bien balisé, emprunte une succession de croupes d’herbes et de cailloux, plus ou moins raides mais jamais difficiles ; ainsi, nous cheminons entre ciel et terre sur près de 3 kilomètres !

 

Au sommet de l’Aupillon, qui a fière allure dans ses écharpes de brume, nous croisons d’autres randonneurs, venus du télésiège de la Pousterle. Les crêtes d’où ils arrivent nous semblent engageantes et, après le pique-nique, nous décidons de poursuivre, par ces crêtes, sur encore 2 bons kilomètres, jusqu’à la table d’orientation de la montagne de l’Alpe de Verdun. Notre boucle totalisera près de 1400m de dénivelée, mais sans douleur, en bavardant, dans un terrain toujours agréable et un cadre très panoramique.

 

Nous plongeons enfin, par un bref hors sentier comme les aime la Cheffe, sur le vallon de l’Eissalete, et rejoignons le parking par la rive droite. Changement d’ambiance sur ce chemin très fréquenté des familles d’estivants qui convergent vers le lac… Mais nous avons tellement de belles images en tête !