jeudi 30 juillet 2020

Mercredi 29 juillet 2020 : L'ancien Fort de l'Infernet. Randonnée proposée par Dieter. 1180m de dénivelé et 17km


6 participants : Sabine, Dieter, Patrick, Christian, Alain1, Patricia


Construit de 1876 à 1878 et à 2 377 m d'altitude, le fort de l'Infernet avait pour vocation de fermer la frontière avec l'Italie.

Pendant la bataille des Alpes, quatre mortiers français de 280 mm Schneider ouvrent le feu, le 21 juin 1940, sur le fort italien du mont Chaberton qui menace Briançon avec ses huit canons de gros calibre. Six des huit tourelles sont détruites. Une victoire acquise, à la suite d'un succès technique de l'artillerie de montagne française commandée par le lieutenant Miguet.


C'est une sortie culturelle que nous propose Dieter, à la découverte de notre patrimoine militaire qui, même en ruines présente un certain intérêt.


Départ à 7h d'Embrun afin de profiter de la fraîcheur matinale. Le sentier débute à L'envers du Fontenil, tout près de Briançon.
La montée dans la forêt aux frais herbages fleuris est très agréable : nous avalons si vite les 950m de dénivelé que nous arrivons à10h au col de la Cochette. Premier contact avec les constructions militaires qui abondent. Et comme nous disposons de beaucoup de temps avant l'heure du déjeuner, nous en passons beaucoup à visiter le site : étonnante citerne, bâtiments en piteux état, murs, batterie, koubba construite en 1932 à la mémoire des tirailleurs marocains... Le temps est splendide, nous savourons ces moments de flânerie.


Un petit sentier facile nous mène au fort de l'Infernet une centaine de mètres plus haut. Et là, chacun suit sa fantaisie ou son inspiration pour explorer le site qui impressionne par la qualité de ses constructions.
Petit clin d’œil sur les toilettes : il y a les collectives "conviviales" pour les soldats et à côté celle réservée aux gradés qui devaient s'y ennuyer tout seul : les pôvres !


La vue sur les Écrins et tout autour nous permet de réviser le nom des sommets. Nous dominons Briançon et sa vallée.


Petite hésitation pour le choix du lieu de pique-nique : au soleil ou à l'ombre ? au chaud ou au frais ? Quelques blocs disposés opportunément près d'un mur satisfont les demandes de chacun et nous nous installons pour un agréable moment .

Nous quittons le fort à 12h45 par le poste de garde : meurtrières, couloirs...il y a encore des constructions à photographier.
La piste militaire -dont nous coupons plusieurs lacets- nous emmène vers les anciens baraquements de la Seyte.
En suivant la crête du Point du Jour, nous pouvons voir plusieurs anciens forts de tailles inégales : Anjou, Randouillet, Trois Têtes, Dauphin.


Quelques passages dans les bois nous protègent momentanément de l'ardeur du soleil. Il y en a qui souffrent de la forte chaleur. Bref, la descente est hélas moins agréable que le montée.

L'eau fraîche de la fontaine du Fontenil permet de se réhydrater avant de retrouver la voiture.
Une intéressante idée de rando !
Patricia


mardi 28 juillet 2020

Dimanche 26 juillet 2020 : vallons de Chillol et de Teste, Aiguille Large (2812m). 1300m de dénivelé et 14km. Boucle proposée par Anita et Alain

14 participants : Guillaume, Michèle, Anita, Alain2, Florence, Philippe, Hélène, Ange, Rosine, Jeff, Françoise, Dieter, Alain1, Patricia


Partis à 7h, confiants en la météo annoncée bonne (clair avec quelques nuages), nous sommes quelque peu déçus en arrivant près du torrent des Houerts par la "belle" couverture nuageuse et la température bien frisquette.


C'est cependant avec un bel entrain que notre beau groupe entame sa montée près du torrent de Chillol. Pas difficile de maintenir un bon rythme même en discutant : 450m/h pour les derniers ! Le côté positif de la fraîcheur...


 Dans le très beau vallon de Chillol, il n'y a plus de sentier-ou si peu- mais l'itinéraire, dans un cadre aussi beau que sauvage, est facile à trouver : Chacun y va de son émerveillement et les appareils photo fonctionnent.




Petite pause à l'abri du vent au Pas sud de Chillol afin d'admirer le paysage : lacs et glacier du Marinet, beaux sommets qui nous séparent de l'Italie (Cialencioun, Fond du Roure, Pointe Haute de Mary...)


Trois des nôtres s'installent au col Large en attendant que le groupe gravisse la centaine de mètres menant au sommet de l'Aiguille Large afin de se délecter des superbes panoramas.
Le soleil joue à cache-cache avec les nuages, créant de jolies lumières.


Nous nous retrouvons tous au col pour le pique-nique dominical, joyeusement arrosé...comme d'habitude. Doudounes, polaires et coupe-vents ne sont pas superflus. Mais en se mettant au ras du sol pour une petite sieste nous sentons moins le vent.


Après la séquence contemplative nous entamons la descente qui nous fait contourner la si belle et caractéristique Aiguille Pierre André, sur laquelle des cordées sont à l’œuvre.


La traversée qui rejoint le col de Miéjour est bien moins commode à faire qu'avec les skis !
Il faut trouver son itinéraire sur des blocs quelquefois branlants que la neige recouvre opportunément en hiver.


Ne reste plus qu'à descendre dans le vallon de Teste, en suivant les nombreux zigzags du sentier, tout en se remémorant les heureux virages que nous y faisons dans l'excellente poudreuse de cette pente raide que son orientation procure à coup sûr.


Petite remontée avant d'arriver à la Barge, village qui a gardé tout son charme d'antan.
Il ne reste plus qu'à parcourir les 2,5km confortables nous séparant des voitures.


Il est 15h30, nous avons le temps d'accepter l'invitation de Jeff pour un joyeux moment convivial chez lui devant les traditionnelles bières. Nous y retrouvons les températures  estivales avec 10 degrés de plus...

Une bien belle idée de rando !

Patricia

Vendredi 23 juillet 2020 : Furfande et Pic du Gazon en boucle. 1050m de dénivelé et 18km. Randonnée proposée par Alain et Anita.


6 participants : Alain2, Catherine, Françoise, Patricia, Rosine, Anita.

Rando “cool” demandée par ceux qui sortent trois jours de suite…Donc nous nous garons au parking du Queyron et commençons par une petite descente pour après utiliser l’agréable sentier qui monte vers l’alpage de Furfande, aussi beau que facile !

Arrivés au refuge, le soleil se cache et des nuages apparaissent. Mais ça ne nous dérange pas et nous décidons de monter au col de Furfande pour longer la crête jusqu’au Pic de Vacivier et après au Pic du Gazon.

Un vent bien frais nous oblige à mettre la polaire et même les gants, mais la lumière changeante est un régal pour les photographes.


Nous descendons hors sentier vers le lac parmi des fleurs magnifiques, entre autres des edelweiss, et cherchons un peu pour trouver un endroit de pique-nique à l’abri du vent.


Nous nous installons derrière un gros rocher mais devons rester bien couverts, jusqu’au moment où le soleil arrive peu à peu à percer les nuages.


Nous admirons les grandes parois rocheuses en face et nous imaginons les voies d’escalade là dedans !


Notre rando continue vers les chalets et le lac pour retrouver le sentier en bas qui mène au petit col, d’où nous joignons le sentier de montée.


Bien satisfaits de cette rando “cool” de quand-même 1050 m de dénivelé et 18 km, nous arrivons aux voitures.


Comme nous avons soif nous prenons une bière chez les Belges à Châteauroux.

Anita


lundi 27 juillet 2020

Samedi 25 juillet 2020 : alpinisme à l'aiguille Noire des Cerces. Sortie proposée par Philippe.

10 participants : Patricia et Alain, Eric et Elisabeth, Hélène, Dieter, Pascal, Nicolas, Florence et Philippe


A l'aiguille Noire des Cerces, on devient alpiniste ! Merci Gaston pour l'inspiration. C'est vrai, l'éperon de Bouchier parcouru il y a 15 jours, ce n'est pas de la vrai montagne ;-)





Nous voilà donc partis pour une vraie course de montagne : pas de difficultés, mais un bon cocktail de marche d'approche, de terrain à chamois, de vide, avec un vrai rappel, quelques pas d'escalade et un sommet panoramique sur les Écrins, le Queyras et toutes les contrées nordiques - Savoie et au delà. Il a même l'air de faire beau en Haute-Savoie ; bizarre, sans doute un effet d'optique.



Depuis la Clarée, et même depuis le col des Rochilles, le sommet est impressionnant. Le plus grand stress de la journée est quand même dû à la traversée soudaine de marmottons égarés sur la route du Galibier, à quelques mètres de nos voitures (et aussi à un machard stressé ralentissant une descente en rappel).




Le grand beau temps laisse chaque cordée progresser à son rythme. Assurance en mouvement, pose de protections, rappel... On en profite pour se (re-)mettre au point sur quelques trucs, et pour faire des photos. L'endroit est vraiment grande classe ! Lors de l'approche, nous croisons un guide de Valloire qui nous promet un écroulement prochain du sommet (rassurantes paroles pour la famille qu'il accompagne). Alors il faut en profiter. Nous profitons.



Le couloir de descente et le dernier pas d'escalade nous rappellent que la course ne se termine pas au sommet. Mais quelques minutes plus tard, nous pique-niquons sitôt les difficultés derrière nous. Jusqu'au dernier moment, Pascal et Dieter s'entraînent à poser des protections et décoincer les friends... Bravo à tous pour cette application !


Il ne nous reste plus qu'à descendre par un chemin, raide au début, puis nous retrouvons l'itinéraire de montée. A faire durer cette journée de plaisir, nous n'avons même plus le temps de faire une pause à la buvette. On boira des canons la prochaine fois.