lundi 10 août 2020

Dimanche 9 août 2020 : La Diablée (2928m). randonnée proposée par Alain et Patricia. 1600m de dénivelé et 20km

 8 participants : Daniel, Dominique, Micheline, Hélène, Ange, Patrick B., Alain, Patricia.

Un "accident" de réveil nous ayant privé de la compagnie de Nathalie et Michel, c'est à huit que nous quittons Embrun à 6h30, le pli du départ matinal ayant été instauré par Pacou pour le Mourre Froid. Par ces fortes chaleurs, il est évident que c'est un bon pli.

Partis à 7h des Gourniers (1477m), la température agréablement fraîche (une quinzaine de degrés) nous permet "d'avaler" sans peine les 3 km de faux-plat -- que nous trouverons infiniment longs au retour avec 20 degrés de plus -- et de monter très facilement jusqu'à 2200m, altitude où nous mettrons la crème solaire...

Une ficelle barrant le sentier montant à la cabane de la Vieille Selle, nous la respectons et poursuivons, espérant en trouver un autre supposé remplacer celui-ci. En vain ! 

Arrivés sous l'ancien passage à la passerelle effondrée (à l'origine de la création d'un nouveau sentier il y a quelques années), nous montons hors-sentier pour rejoindre l'ancien chemin et revenir en le suivant afin de rattraper le bon itinéraire que cette "fichue" et incompréhensible ficelle nous a empêchés de prendre tout en nous procurant une petite rallonge de 1,2km...

Il n'y a plus qu'à suivre le sentier peu fréquenté qui se perd quelquefois et que nous retrouvons pour mieux le perdre. Mais impossible de se tromper, l'itinéraire est évident : il suffit de suivre le torrent de Serre Reyna jusqu'au lac Reyna (2695m).

 Des névés bordent encore ses eaux claires ! Pas de baignade aujourd'hui, une montée de 200m dans les cailloux nous attend. La courageuse Micheline doit surmonter les douleurs que lui provoquent les appuis sur les bâtons et les grandes inspirations nécessaires pour la montée : sa chute dans la descente du mont Scaletta lui a laissé une côte très douloureuse en plus de la bosse sur le front et des hématomes au visage... Sans doute une fêlure...

La crête est atteinte et la progression devient plus aisée d'autant plus que les premiers brins de génépi montrent le bout de leurs fleurs.

Pause pique-nique au sommet de ce superbe belvédère à 360°: tous les sommets sont là, certes un peu dans la brume de la chaleur estivale, mais le plaisir est très grand. Inutile de se couvrir, il fait bon au soleil  avec une petite brise légère.

 


Après café, gâteau aux prunes et chocolat, nous poursuivons sur la crête puis entamons la descente avec de multiples arrêts pour assurer la fabrication de l'élixir tant apprécié en rando... Micheline, qui doit appuyer sur ses bâtons, souffre et peine en silence... 

 

Petite pause sur l'herbe retrouvée que des vaches savourent et qui nous impressionnent un peu en se dirigeant vers nous alors que nous passons.

 

Longue traversée afin de retrouver la cabane de Chargès puis celle de pré d'Antoni où nous nous désaltérons avec bonheur d'une eau de source délicieusement fraîche. Il fait chaud et nous avons hâte de rentrer.

Il ne reste plus qu'à suivre le torrent de Chargès jusqu'aux Gourniers, un petit courant-d'air apprécié atténuant quelque peu la touffeur de cet après-midi caniculaire.

Puis ce sont des bières bien fraîches que Nathalie et Michel nous proposent sur leur terrasse bien ombragée, histoire de compenser un peu le manque que leur absence accidentelle nous a occasionné. Il y en a qui vont bien dormir...

Patricia


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