jeudi 6 août 2020

Dimanche 2 août 2020 : le Lac Noir et La Grande Combe. 1000m de dénivelée. Randonnée proposée par Michel sur une idée de Sabine


Randonnée pédestre au départ de la cabane des Ponts et Chaussées, sous le Col de Vars côté Alpes de Haute-Provence
6 participants : Christine, Rose-Marie, Sabine, Bernard, Patrick, Michel
Un itinéraire classique... de ski de randonnée, mais inédit dans notre cas en été.

Pour un premier dimanche d’août, lorsque la montagne à vaches est mise en coupe réglée par des cohortes de randonneurs, ici nous ne rencontrerons pas une vache, pas un chat ; que des moutons.
Par la piste « militaire », nous commençons par descendre jusqu’au point 1871 m où le vallon de l’Infernet nous a donné rendez-vous. Le lieu est si peu fréquenté que le sentier de montée est à peine marqué, jalonné de quelques cairns, parfois même emporté par les crues du torrent.

Nous quittons bientôt ce ravin inhospitalier et arrivons au demi-tonneau d’une ancienne bergerie, là où commencent les alpages.
Un dernier ressaut et nous voici au lac Noir, accueillis par les aboiements très professionnels d’un couple de bergers d’Anatolie. Des bêlements et des sonnailles confirment que le troupeau dont ils ont la garde n’est pas loin.
Il n’est que 11 heures et l’aspect du lac est un peu décevant, peu profond et peu étendu. Nous n’allons pas pique-niquer ici. D’un commun accord nous décidons de monter jusqu’à la ligne de crêtes, 400 m plus haut. Sabine et Patrick prennent le train express qui va les conduire au sommet 2921 m. Les autres randonneurs les attendront à la baisse 2738 m.

La vue que nous offrent les vallons de Parpaillon et de Bérard côté ouest en contrebas est vertigineuse. Le regard n’est arrêté, au deuxième plan, que par la Chalanche, le Grand Bérard, le Petit et le Grand Parpaillon, alors que se profilent à l’horizon les sommets du Mercantour.
Lorsque nous nous retournons, côté est, les 3000 m sont largement dépassés avec la Mortice, la Font Sancte, le massif du Chambeyron et le Viso.
Il est temps de nous arracher à la contemplation du paysage. Nous n’allons pas revenir sur nos pas, mais, au prix d’une courte remontée, obliquer vers le nord en direction d’un collu qui sépare le vallon de l’Infernet de celui du Crachet au bas duquel nous attendent les voitures. Ainsi la boucle sera bouclée.

Nous rejoignons bientôt le troupeau, dirigé par une bergère on ne peut plus sympathique et en manque peut-être de conversation. Les profanes que nous sommes veulent tout savoir sur son métier. Elle échappe de justesse à LA question du loup.
Le collu est atteint ; il ne nous reste plus qu’à redescendre dans les pâturages, non sans avoir fait moisson encore de belles images et de quelques touffes d’« oreilles d’ânes » cueillies aux abords de la bergerie du vallon. En hiver, celle-ci ne laisse parfois visible que son toit ; aujourd’hui nous avons peine à la reconnaître dans sa cour que gardent un petit chien aboyant et sa basse-cour caquetante qui attendent le retour du troupeau et de sa pastourelle.
La route goudronnée est maintenant en vue, annoncée par les vrombissements d’une noria de véhicules à deux et quatre roues dont nous nous passerions volontiers.
Nous sommes heureux de retrouver... nos voitures.
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