Participants : Christine, Claire, Clara, Élodie, Françoise, Jenny, Nathalie, Patricia, Rosine, Sabine, Alain 1, Alain 2, Bernard, Daniel, Dieter, Michel H., René, Thibault, Michel R.
Encadrants : Michel R. + Jenny, Patricia, Sabine, Alain 1, Alain 2, Dieter.
Bonjour.
Le col des Ugousses, une première ou une dernière ? Peut-être les deux. Explication : en raison de l’éloignement et du déneigement naturel et donc tardif de la route, c’est une course que peu de skieurs font, sauf s’ils patientent jusqu’au mois de mai. Aucun des participants ne l’avait inscrite jusque-là sur ses tablettes ; et on peut gager que, après notre retour au bercail, beaucoup de skis se trouveront remisés pour ne ressortir qu’à la saison prochaine.
Les arguments en faveur de ce choix aujourd’hui ont été déterminants : dix minutes de portage depuis le parking et une exposition nord, nord-ouest, propice à la conservation d’une bonne couverture neigeuse. Ajoutez à cela une météo prometteuse, et vous comprendrez pourquoi les postulants aient été si nombreux.
L’hétérogénéité va souvent de pair avec l’affluence. Les participants se répartissent de façon naturelle en plusieurs groupes. Les skieurs les moins rapides, accompagnés par Sabine et Jenny, s’arrêtent vers 2850 m à un col intermédiaire, tandis que les plus véloces « font » le sommet.
La neige tombée dans la nuit (entre 3 et 20 cm) ravit nos yeux qui croyaient avoir fait leur deuil des paysages hivernaux gavés de poudreuse. Pas que nos yeux ! Nous n’allons pas bouder notre plaisir en redescendant ! Seul le grand beau temps annoncé a raté son rendez-vous, le ciel étant encombré, un peu trop à notre goût, de nuages. Tout de même, ne nous plaignons pas : le vent violent attendu et redouté s’est fait en revanche assez discret, si l’on excepte les cols et leur coup d’accélérateur.
Nous ne nous attarderons donc pas en ces lieux inhospitaliers : le pique-nique sera partagé à une altitude plus clémente après que la qualité de la neige, associée à la variété des pentes, à la descente, aura été unanimement appréciée.
Sur les bancs et la table accueillants de l’Étable des Génisses, des pâtisseries en tous genres sortent comme par magie des sacs ; jusqu’à Dieter qui
nous livre le secret de la lourdeur de son sac en en extirpant une bouteille de blanc : tout le monde a bien senti qu’il fallait dignement célébrer cette — peut-être — « der des der ».
On se dit au revoir avec émotion sur le parking et... on se retrouve pour le coup de l’étrier chez Rosine et Daniel. Après, c’est la vraie cérémonie des adieux, en tout cas pour votre serviteur.
À la prochaine !
Michel Reynaud
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