Participants : Claudine, Hélène, Isabelle, Patricia, Sandrine, Alain3, Dieter, Jean-Marc, Pierre, Michel
Encadrants : Isabelle, Patricia, Alain3, Dieter, Michel
Après les dernières chutes de neige, la Platte devait réunir tous les avantages du plaisir et de la sécurité.
Les places de stationnement étant rares au Villard, nous revenons quelques centaines de mètres plus bas, là où le chasse-neige a ménagé un parking à l’intention des visiteurs. Nous ne serons d’ailleurs pas les seuls à en profiter, à croire que tout le ban et l’arrière-ban des randonneurs hivernaux se sont donné rendez-vous.
Le ciel est sans nuages, l’air n’est agité d’aucun souffle, si bien que des – 14° C relevés à notre départ, nous passons très vite en températures positives ; les doudounes disparaissent dans les sacs sous l’effet conjugué du soleil et de nos efforts.
Grosso modo, nous suivons la piste forestière qui s’élève au-dessus du village, dont nous coupons quelques lacets avant d’arriver au hameau de Moussière. Nous observons une pause devant l’extraordinaire panorama que permet ce balcon disposé au-dessus de la vallée de la Durance.
Nous repartons en hors-« piste », à travers une forêt très aérée de mélèzes, dans de la neige qui n’est dégradée ni par le vent ni par l’alternance dégel-regel.
Vers 2250 m, à l’épaule qui marque le passage de l’itinéraire en crête, deux de nos raquettistes s’arrêtent que nous retrouverons à notre retour du sommet. Celui-ci demande quelques dizaines de minutes d’efforts supplémentaires, la pente est un peu plus raide et surtout la neige a été durcie par le vent.
Nous nous trouvons à 2391 m, sur une éminence anonyme qui domine le col de Moussière. Prise de photos et contemplation pourraient s’y éterniser, car le vent est toujours aux abonnés absents. Le massif des Écrins n’est qu’un des centres d’intérêt du paysage qui se déploie à 360°.
Nous redescendons pique-niquer avec nos amis. La question de l’itinéraire de descente sera vite résolue : nous suivrons nos traces, car la neige rencontrée à la montée avait l’air d’excellente qualité. Bonne pioche ! La poudreuse vierge préservée comble nos espérances.
Plus bas, la couche est plus mince. Aussi décidons-nous, pour éviter la casse de rester pour l’essentiel sur la piste, propice aux enchaînements de virages « tortillés du c... » ou plus élégamment « ondulés ».
Il n’est pas encore 15 heures lorsque tout le monde rejoint les voitures.
Skieurs et raquettistes semblaient pareillement ravis de leur journée. Voilà une formule promise à un bel avenir !
Michel
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire