Mardi 19 janvier 2021 : Crête de la Seyte (2550m). Randonnée à ski proposée par Daniel. 1300m de dénivelé

Participants : Isabelle, Alain 3, Hélène, Ange, Pascal, Dieter, Patrick, Dominique, Daniel

La route est bien gelée ce matin à partir du parking de la Mine... Après hésitation et palabres,  nous décidons qu'il sera moins dangereux et plus rapide de parcourir la route en voiture plutôt qu'à pied.

Bien que la température se soit radoucie aujourd'hui le fond du vallon du Fournel reste toujours aussi froid : c'est donc d'un bon pas que nous commençons notre randonnée afin de nous réchauffer.

C'est à 1700m, quand nous arrivons au soleil vers les cabanes, que le groupe prend son rythme de croisière ; la montée est encore longue et nous devons en garder sous le pied.

Le soleil ne nous quittera plus pendant toute la montée.

Pour gagner l'extrémité ouest de la crête nous choisissons de nous espacer dans la traversée qui mène à notre but.

C'est donc un par un que nous arrivons au sommet.

Tout va bien il ne manque personne à l'arrivée.

 

Nous pouvons attaquer le pique-nique tranquilles : chacun trouve sa place en gardant les distances et la vue est superbe.

C'est par petits groupes de trois que nous repassons la traversée dans le sens descendant.

Grosse galère : Dieter dans le troisième groupe chute au second virage sous le sommet dans la neige croutée et il arrache l'avant de sa fixation en cassant son ski. Isabelle qui était dans son groupe vient nous prévenir tandis qu'Alain3 bricole le ski et la fixation avec du ruban adhésif.

Le rafistolage et la technique de Dieter nous permettront de descendre les pentes raides sans encombres mais au ralenti.

Arrivés sur la piste forestière, le rafistolage rendant l'âme nous adopterons la technique du covoiturage à ski : un pied sur son ski et l'autre pied sur le ski du chauffeur. Dieter n'étant pas un poids léger nous alternerons Pascal et moi dans le rôle du chauffeur.

Cette technique assez efficace nous permettra d'arriver sans trop de retard à la voiture.

Morale de l'histoire : c'est toujours plus prudent de se laisser une marge de sécurité au niveau horaire...