Participants : Sophie, Claudine, Jean-Marc, Micheline, Hélène, Ange, Bernard, Christian, Alain, Patricia
Départ pour Gréoliers à 8h sous un beau ciel délicatement décoré par des nuages teintés de jolies couleurs matinales. Les couleurs vont disparaître mais pas les nuages, hélas. Cela n'entame pas l'enthousiasme du groupe ravi de découvrir une nouvelle montagne.
L'itinéraire commence dans le lit du torrent très élargi et dans lequel les bulldozers ont bien œuvré afin de protéger le village des risques d'inondation. La randonnée se poursuit facilement au milieu des feuillus dans la Forêt Domaniale de la Moyenne Durance. Le sentier confortable disparaît ensuite sous la végétation qui l'a envahi. Il en faut plus pour nous
arrêter !
C'est alors que commence un cheminement "type sanglier", un peu décoiffant et nous obligeant à respecter les règles de distanciation pour ne pas recevoir le retour violent des branches déplacées par le randonneur nous précédant. Il y a aussi des passages délicats à négocier puis des montées bien raides sur un terrain au sol souple dont l'épaisse couche de feuilles mortes cache un humus très riche. Personne ne s'ennuie ni ne se plaint !
Ouf, le sentier est retrouvé et la crête bientôt atteinte. Les difficultés sont terminées, nous pouvons causer sereinement.
Devant une maison fraîchement rénovée, un beau pré accueillant nous incite à y faire la pause pique-nique. Il ne manque rien, comme d'habitude, et après le pastis d'Ange, Bernard sort de son sac une bonne bouteille de rouge. Gâteau, chocolats et génépi clôturent cet agréable moment et nous repartons.
Alain nous montre alors notre prochain objectif : la petite chapelle Saint-Sixte perchée tout là-haut sur son promontoire. C'est loin !
La vue y est belle, la chapelle mignonne, nous y faisons une petite pause avant de redescendre sur un sentier très confortable en zigzags. Nous savourons les jolis jeux de lumière dans la forêt de feuillus qui commence à revêtir sa parure automnale...
Il y a aussi des noyers auxquels plusieurs ne peuvent résister : de savoureuses noix n'attendent que nous pour les ramasser. Les instincts de cueilleurs sont là... Et les sacs repartent bien alourdis.
La boucle se termine sur la route forestière très peu fréquentée et nous retrouvons les voitures à Gréoliers.
Les occupations des uns et des autres nous font décliner l'invitation de Bernard : c'est donc sans bières partagées que nous rentrons chez nous, ravis de cette journée.
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