A l'aiguille Noire des Cerces, on devient alpiniste ! Merci Gaston pour l'inspiration. C'est vrai, l'éperon de Bouchier parcouru il y a 15 jours, ce n'est pas de la vrai montagne ;-)
Nous voilà donc partis pour une vraie course de montagne : pas de difficultés, mais un bon cocktail de marche d'approche, de terrain à chamois, de vide, avec un vrai rappel, quelques pas d'escalade et un sommet panoramique sur les Écrins, le Queyras et toutes les contrées nordiques - Savoie et au delà. Il a même l'air de faire beau en Haute-Savoie ; bizarre, sans doute un effet d'optique.
Depuis la Clarée, et même depuis le col des Rochilles, le sommet est impressionnant. Le plus grand stress de la journée est quand même dû à la traversée soudaine de marmottons égarés sur la route du Galibier, à quelques mètres de nos voitures (et aussi à un machard stressé ralentissant une descente en rappel).
Le grand beau temps laisse chaque cordée progresser à son rythme. Assurance en mouvement, pose de protections, rappel... On en profite pour se (re-)mettre au point sur quelques trucs, et pour faire des photos. L'endroit est vraiment grande classe ! Lors de l'approche, nous croisons un guide de Valloire qui nous promet un écroulement prochain du sommet (rassurantes paroles pour la famille qu'il accompagne). Alors il faut en profiter. Nous profitons.
Le couloir de descente et le dernier pas d'escalade nous rappellent que la course ne se termine pas au sommet. Mais quelques minutes plus tard, nous pique-niquons sitôt les difficultés derrière nous. Jusqu'au dernier moment, Pascal et Dieter s'entraînent à poser des protections et décoincer les friends... Bravo à tous pour cette application !
Il ne nous reste plus qu'à descendre par un chemin, raide au début, puis nous retrouvons l'itinéraire de montée. A faire durer cette journée de plaisir, nous n'avons même plus le temps de faire une pause à la buvette. On boira des canons la prochaine fois.
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