8 participants : Claudine, Christine, Rose-Marie, Rosine, Sophie, Bernard, Jean-Marc, Michel
Nous arrivons au Casset vers 9 heures. Sur le parking obligatoire, à l’entrée du village, sont déjà garés un grand nombre de véhicules.
Curieusement ces randonneurs potentiels ne visent pas le même objectif que nous, car nous ne rencontrerons que très peu de personnes cheminant dans notre sens de marche. Quelques-unes lourdement chargées, mais venant dans le sens opposé, s’emploient visiblement à boucler leur tour des Écrins.
Curieusement ces randonneurs potentiels ne visent pas le même objectif que nous, car nous ne rencontrerons que très peu de personnes cheminant dans notre sens de marche. Quelques-unes lourdement chargées, mais venant dans le sens opposé, s’emploient visiblement à boucler leur tour des Écrins.
Le lac de la Douche avec ses eaux céladon nous donne un avant-goût des merveilles que nous allons découvrir plus haut.
Inutile de décrire la magie du Petit Tabuc, de ses méandres, de ses cascades et de ses gours, ni des fleurs innombrables que met en valeur un soleil omniprésent : les photos ci-jointes y pourvoiront amplement.
Au col d’Arsine, nous nous écartons du GR 54 pour monter aux lacs supérieurs et y pique-niquer. Les lieux sont toujours quasi déserts. Seule ombre au tableau (si je puis dire), le manque... d’ombre. Les lacs invitent à une trempette pédiluve bienvenue après le gros effort fourni par nos arpions.
Sur la carte, au milieu des moraines, est visible un autre lac de plus petite dimension, de quoi piquer notre curiosité. GPS en main, nous partons à sa découverte, laissant Rosine et Rose-Marie abîmées dans la contemplation de l’immense cirque glaciaire et de ses sommets (entre autres les pics des Agneaux et de Neige-Cordier).
Le petit lac de la carte est finalement trouvé, qui niche ses eaux turquoise dans un thalweg caché. Là une alternative se pose aux explorateurs. Il commence à se faire tard : allons-nous sans plus attendre regagner le camp de base ou satisfaire notre curiosité en poussant vers la grotte du torrent sous-glaciaire qui nous nargue à quelques centaines de mètres de là ? Après tout nous n’avons que cela à faire ; l’occasion ne se renouvellera pas de sitôt ; la météo est stable et les journées sont encore longues. Vous l’avez deviné : c’est la deuxième option qui l’emporte à l’unanimité. Nous voilà remontant les pierriers et les névés pour nous retrouver au pied du porche gigantesque.
Nous revenons sur nos pas, traversons au plus commode le torrent pour achever notre tour du grand lac et retrouvons nos compagnes dont l’active conversation ne les avaient pas empêchées de commencer à trouver le temps un peu longuet. Heureusement, de loin elles nous ont vus revenir et n’ont pas lâché la bride à leur inquiétude.
Tous réunis nous commençons à redescendre en coupant à travers les vieilles moraines colonisées par les rhododendrons ; de vagues sentes nous ramènent aux bleus lagons du Riou d’Arsine où nous attendent une passerelle salutaire et le sentier de montée. La boucle est bouclée.
Rien à signaler jusqu’au Casset, hormis la rencontre avec un troupeau de moutons, ses chiens et son sympathique berger qui montent en estive.
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