Ce dimanche
nous décidons de faire confiance à Philou qui nous a préparé sa « boucle à
Philou » le long du massif du Grand Auréas avec une promesse de grandioses
panoramas.
Cette
promesse est réduite à la baisse au moment du départ car la météo équivoque nous
fait renoncer au passage initialement prévu en crête, pour un passage forestier
plus bas avec possibilités de replis. Quelques emplettes sont faites à la
boulangerie d’Eygliers avant de monter vers le village.
Le point de
départ sur la piste forestière de Mont Dauphin est retrouvé après quelques
errements grâce aux rubalises que Manu a gentiment disposées à notre attention
entre 3 et 4 h du matin. Nous l’en
remercions chaleureusement. La piste agréable et le temps maussade nous font
hésiter un temps à renoncer au confort de nos autos pour une virée en 4x4.
Notre esprit « protégeons la planète » reprend cependant le dessus et
nous abandonnons nos ferrailles sur une aire adaptée.
Après avoir
copieusement arrosé les alentours du parking de nos urines caféinées et fait
jaunir les mélèzes, nous nous mettons en ordre de marche. La boucle poursuit la
piste forestière sur deux ou trois lacets avant de s’enfoncer par une monotrace
dans la forêt. Ce sentier veut nous emmener à la crête, nous bifurquons donc
sur une sente mal tracée suivant l’itinéraire projeté. Cette sente disparaît
tout à fait et chacun croit alors distinguer la sienne et la suit. C’est ainsi
qu’au torrent du Guillermain, Philou perd la main sur son groupe de gaulois
dispersés dans les bois. Un coup de fil de Phil finit heureusement par nous
rassembler de l’autre côté du ravin.
A partir de
là le sentier est en balcon sur la vallée de la Durance et offre enfin à nos
yeux ces panoramas promis et tant attendus. Nous traversons un cirque rocheux à
la Mayt sur lequel un troupeau de chamois nous précède. Il y en a tant qu’il
faut difficilement se frayer un passage entre les individus. Si les loups
passaient moins de temps à courser les brebis…
Le sentier
progresse au Nord et notre regard embrasse la Plate où nous aimons "ski randonner" lorsqu’il y a de la neige et un fort risque avalancheux. Nous
amorçons notre descente vers le sentier retour en traversant un pré à l’abri du
vent sur lequel nous nous laissons choir pour absorber notre pique-nique. Après
avoir tenté de nous réchauffer avec divers élixirs aux herbes, et 2 bouteilles de Pacherenq très appréciées pour arroser la nouvelle dizaine de Françoise, nous poursuivons
notre retour sous la houppe dorée des mélèzes en parure automnale. Nous
rejoignons nos autos où nous les avions laissées pour se retrouver chez Ange et
Hélène qui nous servent bière et vin blanc pour un grand débriefing convivial.
Un grand merci à Phil et Flo qui nous ont préparé
cette magnifique excursion !
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