10 participants : Alain, Auréliano, Claudine, Daniel,
Dieter, Jean-Marc, Jean-Michel, Patricia, Rosine, Sabine
La météo est incertaine : pluie attendue à 14 heures,
et vent d’est violent, charriant des nuages plus ou moins menaçants. Mais la Cheffe
est motivée pour son Champsaur favori et tout particulièrement pour ce vallon
de Méollion qu’elle affectionne.
Nous partons donc des Borels (1260m), dans la forêt aux
couleurs flamboyantes, au travers de belles dalles de granit, et de jolies
cascades alimentées par les fortes pluies de la veille.
Nous gagnons le village
ruiné de Méollion, toujours un peu solitaire et mélancolique dans ses
pâturages, pourtant désertés depuis peu par les brebis.
Nous poursuivons dans
le mélézin doré et les ravins de schistes, d’abord en montée, puis en balcon
sous les crêtes du Drouvet, très haut au-dessus de la vallée.
Au sommet (2409m) le
vent très violent nous accueille : la photo sera vite faite, et nous
dévalons versant Orcières, pour nous abriter au plus vite, et ce, d’autant plus
que les estomacs réclament : il est 13h30, la Cheffe exagère ! Certains
prendront tout de même le temps de savourer un café, divers chocolats, une
tarte du Champsaur…
La descente se poursuit sur un beau sentier qui ondule dans
la forêt ; nous sommes maintenant protégés du vent ; quelques gouttes nous agacent, sans
conséquence . Mais la Cheffe, stressée à l’idée de rater un embranchement qui
nous ferait piquer vers Orcières, décide un peu tôt de bifurquer sur un petit
sentier balcon… qui se met à remonter ! Nous devons donc trancher, hors
sentier, dans la forêt heureusement claire, pour retrouver le véritable chemin
des Tourrengs, puis celui de Champoléon.
Près de 7 heures de marche, 20 kilomètres et 1300m de
dénivelée : nous n’avons pas perdu cette journée qui pourtant s’annonçait
maussade ; nous regrettons seulement les quelques rayons de soleil qui
auraient illuminé ces beaux paysages d’automne.
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