Dimanche 28 août 2022 : Tête de l'Hivernet (2824m) par le Vallon de la Rabière. Randonnée proposée par Alain et Patricia. 1170m de dénivelé

 Participants : Isabelle, Benoit, Ange, Alain, Patricia

Départ à 8h pour la rando dominicale et pour la vallée du Rabioux. D'un commun accord nous saisissons l'opportunité de la petitesse du groupe pour aller découvrir un nouvel itinéraire : au lieu d'aller à la Tête de Chante-Perdrix comme annoncé, nous décidons d'aller à la Tête de l'Hivernet.

 La rando commence sur la piste que nous suivons jusqu'à La Cabane. Au-dessus il y a encore une piste fraîchement tracée que nous empruntons puis nous suivons de vagues traces d'ancien sentier balisé par quelques cairns et du marquage rouge. C'est un peu l'aventure : il est évident que l'endroit est vraiment très peu fréquenté !

Il fait beau même si quelques nuages rôdent... La traversée du torrent de la Rabière se fait juste avant un joli petit canyon. Nous choisissons de suivre plus ou moins l'itinéraire de ski qui s'avère sans difficulté au début, tant que l'herbe est là... Lorsqu'il n'y a plus que des cailloux, nous regrettons la neige et les skis qui faciliteraient grandement la progression. 

Vers le haut les cailloux instables demandent de la vigilance. Par moments, les nuages cachent complètement le soleil, rajoutant à l'austérité du parcours.

Heureusement, le soleil revient quand nous nous retrouvons tous vers 12h45 sur ce beau sommet que nous avons l'habitude d’atteindre par l'autre versant. 

Agréable et longue pause pique-nique sur l'herbe sommitale pendant que nous savourons le panorama et les évolutions d'un vautour.

Pour descendre nous continuons sur la crête de Rougnous facile au début. Le génépi y est bien sec ! Les difficultés viennent ensuite et demandent une grande concentration. Il faut vérifier chaque prise avant de s'y accrocher car les pierres ne tiennent pas et le cheminement y est délicat.

Nous quittons la crête pour redescendre vers le Fond de La Cabane. Encore des cailloux... mais pas trop instables. Et quand l'herbe réapparaît le cheminement redevient agréable...

De gros nuages menacent quand nous rejoignons le torrent de La Rabière puis le "sentier" cairné où des multitudes de framboises nous offrent un "quatre heures" bien apprécié.

La piste est retrouvée, le soleil revenu, il n'y a plus qu'à bavarder jusqu'à la voiture. Il est 17h et nous sommes ravis de cette nouvelle randonnée dans ce très beau vallon sauvage encore jamais visité en été. 

Patricia