mercredi 27 mai 2020

Dimanche 24 mai 2020. partie 2 de la boucle : Les Viollins-Dormillouse. 950m de dénivelé et 16km

Comme pour la première partie, nous sommes très prudents et ne covoiturons que très peu, donc il y a trop de voitures pour se garer tous aux Viollins. C’est donc à trois endroits différents que nous laissons les voitures avant de nous retrouver tous aux Viollins. Nous apercevons des gendarmes et un hélico en bas de la vallée et nous nous demandons si c’est pour un contrôle de confinement ou pour un accident ? Plus tard on saura qu’un pêcheur s’est noyé.

Nous montons le sentier agréable en forêt que nous avons descendu mercredi et arrivons à l’endroit où nous avions pique-niqué. Ensuite, une belle montée nous mène aux Allibrands où nous trouvons le sentier en balcon. Le "balcon" n’est pas très plat et nous continuons à monter et descendre dans un paysage de plus en plus ouvert avec vue sur les montagnes enneigées. 

Plusieurs torrents nous coupent le chemin et nous obligent à être créatifs pour les traverser : sauter sur des blocs, trouver un passage moins profond… Nous sommes plusieurs à nous mouiller les pieds ! 



Puis, arrive hélas un passage de torrent dont les pierres très glissantes font presque tomber notre président. Il arrive à se retenir grâce à un geste très violent du bras qui provoque une luxation à l’épaule droite. Nous nous faisons des soucis : il devient très pâle, son épaule a changé d’aspect et son bras pend sous un angle bizarre. Faut-il appeler les secours ? Selon le blessé il n’y en a pas besoin, ça fait mal mais on ne va quand-même pas abuser !...

 Arrivés à Dormillouse, nous nous installons pour le pique-nique, et c’est là que nous comprenons combien c’est grave : il refuse l’apéro et n’arrive pas à manger !


 En effet, il réalise qu’il ne pourra jamais descendre encore le sentier qui nous sépare du parking et n’arrive même plus à se relever. Donc en cherchant un endroit où il y a du réseau, nous arrivons à appeler les secours qui arrivent rapidement en hélicoptère pour emmener le blessé à Briançon.






Un peu impressionnés nous attaquons le reste de la boucle où une cascade grandiose et magnifique nous attend. Comment traverser celle-là ? En nous approchant nous découvrons un passage sur des rochers bien plats, heureusement pas trop glissants cette fois. Mais nous ne pouvons pas éviter la douche et admirons la force de l’eau, impressionnante dans cette saison !





Au parking nous n’avons pas de réseau mais en route nous avons des nouvelles du blessé, qui est réparé et autorisé à quitter l’hôpital. 

Une voiture va le chercher pendant que les autres se dirigent vers la terrasse de Patrick et Jeanine, où nous prenons une bonne bière.. Jeanine nous gâte avec du cake salé et une super salade de fruits. 

Quelle joie quand le blessé avec ses covoitureurs nous rejoignent un peu plus tard pour déguster les bonnes choses ! 
Malgré tout une magnifique journée dont on se souviendra longtemps.

Anita

PS. Ce n’est que le lendemain que nous apprenons avec tristesse que le pêcheur noyé est un ancien CAFiste bien connu de plusieurs entre nous.


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