Participants : Françoise, Sandrine, Hélène, Ange, Vincent P, Nathalie, Alain, Patricia
Il y en a qui croient aux prévisions météo annonçant un créneau de temps correct et qui ne déclarent pas forfaits même quand le ciel du matin les révèle carrément erronées : il ne manquait personne ce matin au départ ! Et c'est sous une neige fine que nous démarrons de la station de Crévoux. La poudreuse que nous espérions n'y est pas : moins d'un demi-millimètre devant les voitures... Mais quand on aime on ne recule devant rien. La bonne humeur est là, tout va très bien !
C'est par un autre itinéraire que celui de décembre que nous montons : la température est douce mais la neige qui tombe plus ou moins serrée nous oblige à garder la veste Goretex, ce qui a pour effet d'être autant mouillés dessous que dessus tant notre rythme accéléré nous fait transpirer.
Le soleil ne se montrera jamais ce matin...Avantage, nous sommes pratiquement seuls...
Les chutes de neige s'intensifiant et la visibilité sur la crête loin des arbres risquant d'être problématique, nous décidons d'arrêter la montée au sommet du téléski du pic de Ratel, après 1h50 de montée. Il faut aimer le ski de rando pour faire les manips sous la neige qui pénètre partout !... Personne ne râle, au contraire.
La descente commence avec une visibilité médiocre : heureusement, les anciennes traces que nous n'apprécions pas habituellement sont autant de repères nous évitant les problèmes d'équilibre que procure le "jour-blanc". Une belle couche de poudreuse très agréable les recouvre sans supprimer leur relief : nous sommes tous ravis de cette aubaine.
La pente régulière n'oblige Vincent à déchausser de son splitboard qu'une fois et nous nous régalons tous, oubliant les précipitations... Un passage dans la forêt se révèle magnifique avant que la poudreuse s'alourdisse sur la fin puis laisse place à du velours sur neige de printemps (sans le soleil qui va avec) nous permettant de terminer par une jolie godille facile.
C'est carrément trempés que nous arrivons aux voitures, trempés mais ravis. Finalement, personne ne regrette de s'être levé ce matin, au contraire !
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