jeudi 14 janvier 2021

Mercredi 13 janvier 2021 : Le Vieux Chaillol (3163m). Randonnée à ski proposée par Michel R. Dénivelée 1553m


Participant(e)s : Élodie, Hélène, Thibault, Grégory, Jean-Michel, Michel

Encadrant : Michel

   Les errements de la météo ont finalement réduit le nombre de participants à six.

   En franchissant le col de Manse, nous découvrons le Champsaur qui se déploie sous nos yeux rassurés : le ciel est uniformément pur au-dessus du maître des lieux (le Vieux Ch. pour ceux qui ne l’auraient pas reconnu) qui trône au fond de l’image.

   Nous allons nous garer à Chaillol 1600.

   Nous commençons à remonter une piste forestière qui nous emmène aux abords d’un réservoir destiné à approvisionner les canons à neige artificielle de la station, fort peu sollicités cette année.

   Les choses sérieuses commencent ici. Les « 200 m à 30° » du topo seraient vite avalés si la neige très dure n’avait pas été sillonnée par les dizaines (centaines ?) de skieurs qui nous ont précédés. Certains mettent le couvert pour avoir une meilleure assiette de peur de se voir ramassés à la petite cuillère en cas de glissade intempestive. Plus haut, la pente se faisant plus raisonnable, les couteaux sont relégués au fond des sacs. La suite est sans histoire : halte à une cabane d’alpage flambant neuve, puis col de la Pisse, et enfin cabane des Parisiens où nous allons un peu nous restaurer.

   Entre-temps, quelques nuages sont apparus au-dessus du sommet, accompagnés de rafales de vent a surprenantes. La poudreuse bien décapée n’est plus qu’un souvenir pour Hélène (qui est venue repérer les lieux la semaine dernière). Nous entamons les derniers 400 mètres pleins d’appréhension quant à l’évolution du temps. Les intervalles se creusent entre les ascensionnistes tandis que la nébulosité fait craindre l’installation d’un « jour blanc ». Le sommet est atteint vers 14 heures.

   Peu de visibilité, à ce stade de notre randonnée, qui nous permettrait de prendre de belles photos. Aussi ne tardons-nous pas à dépeauter, à rechausser les skis et à resserrer les chaussures (dont certains crochets sont bloqués par la glace), mais curieusement la température n’est pas très basse (+ 3° C). Seules les bourrasques donnent, au passage, une sensation de froid.

   C’est quand nous attaquons la descente que le miracle a lieu : les nuages vont voir ailleurs si nous y sommes, le relief se dévoile, le soleil brille (Hello !). La neige que nous craignions de trouver croûtée et trafolée se révèle en fin de compte très correcte. C’est large et moyennement pentu : bref, un régal !

   Nous repassons à la cabane des Parisiens pour nous restaurer plus sérieusement.

   En redémarrant, nous trouvons des talwegs souplement enneigés jusqu’au col de la Pisse. Là, une question se pose : allons-nous reprendre l’itinéraire de montée où nous attend le bas de la côte si scabreux ? Ou bien tenterons-nous notre chance en rive gauche où les pentes paraissent plus larges et moins tourmentées. C’est cette option qui est retenue. La suite nous donne raison : c’est plus facile par là, même si nous espérions (exposition sud-ouest) une neige un peu plus « revenue ».

   Au pied de la dernière pente, nous bouclons la boucle par rapport à notre chemin de montée.

   Merci à toutes et tous, et à la prochaine fois !

   Michel

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