En ce jour venté et nuageux, seuls deux acharnés des grands espaces et du blanc, Ange et Hélène, m'accompagnent.
Nous arrivons donc à Brunissard où seule une petite brise nous accueille.
Le froid est là et nous démarrons à un bon rythme pour nous réchauffer.
De temps à autre, le soleil nous fait des clins d'œil : on ne désespère pas qu'il s'installe au-dessus de nos pauvres carcasses frigorifiées.
Nous faisons un peu de la montagne russe pour rejoindre le col de Néal (Ah ! l'expérience...).
Le vent se fait bien sentir, chacun rentre dans son cocon et avance d'un pas décidé en espérant rejoindre un site un peu plus propice à la contemplation.
Enfin, le col du Lauzon est là et il est plein de neige en secteur Est. On va pouvoir basculer dans un site plus calme et grandiose.
Ange passe en premier dans la brèche afin que je puisse fermer la marche.
Hélène se lance dans la pente sans sourciller.
C'est assez impressionnant comme chacun passe la difficulté avec autant d'aisance.
La première descente est faite dans une neige de cinéma.
Nous nous arrêtons au lac et cassons une croûte bien méritée.
Après ces quelques minutes (au SOLEIL) nous repeautons et entamons l'ascension du col de la Rousse qui va se faire à un bon rythme.
Arrivés au sommet, le vent nous cueille de nouveau, nous ne nous attardons pas et nous lançons dans la "dernière ?" descente.
Nous rejoignons le Collet et votre serviteur propose de faire une dernière grimpette pour accéder au col du Cros et descendre dans le bois Bernard afin d'arriver plus "directement" (en poudre et arbres) à la voiture.
Hélène et Ange accueillent cette proposition avec enthousiasme.
Nous voilà donc à tracer un vallon vierge du passage de l'homo sapiens sapiens.
Nous effectuons une dernière descente dans une neige typée chantilly, excellente pour le dessert.
Après cette belle bambée, nous voilà enfin de retour de notre périple en pays d'Arvieux et pensons déjà à la prochaine course.
Peut être demain?
Max
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