Participants: Dieter, Guy, Alain, Anita
Nous
partons du hameau de Richardière pour atteindre le Col
de l'Aupet après une bonne heure de marche.
Nous trouvons facilement la plaque commémorative de CAF datée de 1933, et de là
l'attaque de la voie.
Il y a déjà des personnes engagées dans la fissure de
départ, mais comme nous sommes moins nombreux nous les dépassons tout de suite,
ce qui ne plaît pas du tout au guide qui mène ce groupe de 10 personnes.
Au-dessus, quelques discussions et nous dépèchons pour passer et ne
pas gêner les autres. A partir de ce moment nous sommes seuls dans la voie, qui
n'est pas difficile mais reste toujours de l'escalade.
De temps en temps, dans
les passages les plus durs ou exposés, il y un cable qui nous sert aussi pour
trouver par où passer.
Des traversées, des couloirs, des cheminées s'enchaînent
et nous passons parfois corde tendue, parfois en s'assurant. Ce n'est que dans
la toute dernière longueur que nous rencontrons deux autres grimpeurs que nous
dépassons pour déboucher au sommet.
Quelle surprise: après ce monde minéral par
lequel nous sommes montés, le sommet est un vaste plateau herbeux et fleuri!
Nous jouissons de la vue superbe, du soleil et de notre piquenique. Nous
consultons le topo pour être sûrs de la voie de descente, que nous trouvons
facilemant grâce à encore un plaque commémorative.
Nous entamons la descente
par un couloir en désescalade, poli et raide, sans voir où nous débouchons,
donc par précaution nous mettons une main courante.
Selon le topo, nous devons
ensuite descendre un couloir d'éboulis instables que nous trouvons facilement.
Seulement, sur combien de distance? Le couloir devient de plus en plus raide et
nous doutons... et remontons pour s'assurer que c'est bien par là. Le topo est
pourtant clair: descendre le couloir d'éboulis raide, pas de doute. Certains
préfèrent descendre par la voie normale, mais il y a encore du monde dedans et
les chutes de pierres sont nombreuses. Enfin, après quelques tentatives nous trouvons
le premier rappel, bien en dessous du couloir d'où tombent pas mal de pierres à
cause des gens au dessus de nous.
Heureusement nous avons le casque! A partir
de là, les deux rappels s'enchaînent sans problèmes et bientôt nous nous
retrouvons en bas de la paroie, d'ou nous prenons un autre sentier qu'à la
montée pour faire une jolie boucle.
Nous traversons une belle forêt avant
d'atteindre Richardière, où une bonne bière locale nous attend!
Après les deux
heures de route pour Embrun, une autre bière chez Dieter nous fait du bien! Il
est déjà tard quand nous rentrons très satisfaits de cette belle journée.
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