Participants :
Alain C, Alain D, Anita, Bernard, Guy, Jenny, Marie-Hélène, Mathilde, Patricia,
Patrick, Rémi, Robin, Sabine, Yann
L'objectif du trek était la découverte du Valjouffrey, vallée occidentale
de l'Oisans, assortie d'une incursion en vallée du Vénéon toute proche.
Après quelques arrêts auprès de
groseillers géants et autres framboisiers, nous arrivons au ravissant village
de Valsenestre (1300m), avec ses maisons pleines de caractère et ses jardins
verdoyants. Le gîte du Béranger est exceptionnel pour l'accueil et la
table !
Le lendemain, départ matinal pour le col de la Muzelle (2625m), que nous
avons observé la veille, en face de nous, très raide... Mais les 1300m de
dénivelée se font sans douleur, sur un excellent sentier, à la fraîche, avant
la descente et la baignade -pour certains- dans les eaux froides, un peu
laiteuses, du lac de la
Muzelle (2100m). Le reste de la journée s'écoule paisiblement
au refuge, au soleil, en farniente, jeu de tarot, tchatche, soins des ampoules
géantes de Mathilde et Marie-Hélène par Yann, infirmier dévoué...
Le jeudi, c'est la grande étape... départ vers 7h20 pour le col du Vallon
(2541m), puis descente spectaculaire sur le lac Lauvitel (1521m); nous y
arrivons tôt, il n'y a pas encore grand monde, l'eau n'est pas trop froide mais
limpide : baignade mémorable pour tous !
Puis c'est la remontée (plus
de 1000m), vers la brèche du Périer, au cours de laquelle le lac de PlanVianney
accueille encore les baigneurs les plus assidus. Mais le temps se couvre
rapidement, la pluie vient, les premières gouttes nous touchent sur la crête, à
2571m...
Même si la pluie n'est pas violente ni continue, la descente sera
longue et humide, heureusement agrémentée de quelques framboises, jusqu'au
Périer et au gîte de la
Boussole aux Daurens, 1600m plus bas... Au gîte, Emmanuelle,
gardienne charmante, saura remonter le moral des troupes, grâce à sa
gentillesse, sa cuisine, et la complicité de quelques bières belges.
Le dernier jour s'annonce couvert, orageux ; nous renonçons à
l'étape prévue au lac Labarre, pour une variante moins exposée et plus courte
(1000m de dénivelée tout de même), le Jas des agneaux, à l'ambiance pastorale
suivie d'une jolie descente en balcon.
Malgré une forte averse et quelques
coups de tonnerre, nous nous retrouvons tous sains et saufs à Entraigues, d'où
Alain et Rémi filent chercher les voitures. Le pot d'au revoir a lieu à Corps,
avant le retour de tous, un peu fourbus mais de belles images plein la tête, à
Embrun.
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