Participants : Hélène, Chantal, Maxime, Max.
Après quelques réflexions : "Pourquoi aller chercher
loin ce que nous avons à portée de voiture dans nos quartiers?". Compte tenu de l'état des routes, nous allons privilégier la sécurité.
Donc, après échange avec Hélène, Chantal et Maxime, nous nous rendrons à
quelques encablures du groupe encadré par nos coreligionnaires du CAF. A
savoir: la crête de la Ratelle puis, le vallon Pellat avec sortie au PC 2617.
Nous voilà donc arrivés à La Chalp de Crévoux assez rapidement, nous troquons
nos chaussures de ville pour nos chaussures et skis de rando. Ici, on se les pèle
!
Après la traversée du pont, nous choisissons de poursuivre sur la route avec
quelques "coupages" de virages dans les champs. La neige est là,
posée sur l'herbe, il faudra au retour, faire gaffe.
Nous choisissons de rejoindre la cabane de la Ratelle en passant par le vallon
situé à l'ouest de la crête de la Posterle. Et, pendant la montée,
blablablabla... Nous sommes heureux de retrouver nos montagnes enneigées et,
quelle neige !
De temps à autre, nous sortons de la trace afin de faire la nôtre : quel pied !
Sortis des arbres, nous reprenons notre cheminement et vers 2300m, nous
repartons tracer une pente encore vierge du passage de l'homo sapiens sapiens.
Arrivés au sommet, après un petit conciliabule, nous entamons notre première descente
de la journée : un régal ! Les skis tournent tout seuls.
Enfin, sur le plat, nous remettons les peaux et nous voilà repartis pour
l'ascension du vallon Pellat.
La fatigue commence à se faire sentir, heureusement que trois skieurs nous ont précédés et ont fait la trace.
Nos ventres crient famine et malgré un petit vent bien frisquet, nous cassons une bonne croûte face aux Grand et Petit Vallon. On ne s'attarde pas car un gros chantier nous attend encore.
Voilà, la dernière descente de la journée, un pur délice de chantilly, un débutant saurait s'y amuser.
Mais, gare au bas de la pente, les ruisseaux ne sont pas enfouis sous la neige, il faut jouer avec le relief pour ne pas se retrouver coincés ni avoir à pousser comme des malheureux.
Enfin, nous nous retrouvons à l'orée de la forêt, il ne nous reste plus qu'à nous laisser glisser vers la cabane des Espagnols où nous skions sur la route car, au-dessous, le manque de neige est criant : il faudra patienter pour se jeter dans ces belles pentes.
Voilà, pour moi, c'était la première de l'année et, quelle première !
Un pur plaisir et, que dire de mes coéquipiers, avec un large sourire qui leur barre le visage ?
Encore une belle bambée.
Vivement la prochaine ! 😊
Max
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