samedi 8 avril 2023

Jeudi 6 avril 2023 - Le Petit Parpaillon (2858m) en boucle. Randonnée à ski proposée par Alain et Patricia. 1400m de dénivelé.

Participants : Bruno D, Cathy, Francis, Hélène N, Rolland, Sophie T, Pascal, Hélène P, Françoise S, Alain O, Kévin, Alain C, Patricia.

Pour une longue bambée, c'est à 7h30 que nous nous retrouvons avec un beau ciel...malgré les prévisions très pessimistes de météoblue et météociel. 

Même départ que pour la Montagne Pellat de mardi, skis aux pieds mais  avec quelques petites "marches des canards" sur terre ou aiguilles de mélèzes. 


Même émerveillement sur la route du Parpaillon, parfaitement enneigée : nous sommes seuls dans ce très beau et vaste site. Il y a deux jolies sinusoïdes sur les premières pentes du Grand Parpaillon.

 Dans le vallon des Eyguettes, un skieur nous rejoint et nous double...pour nous faire une trace jusqu'au sommet. Eh oui, à part la sienne devant nous, il n'y en a aucune ! La chance est encore avec nous !

Le chemin est long et laisse le temps aux bavardages ou à la méditation ... et à l'émerveillement. Il fait carrément beau et nous savourons !

Petite pause à la cabane des Écuelles et nous repartons. Notre traceur est bien loin devant. Un nuage légèrement irisé (Un nuage iridescent, ou nuage irisé, est un nuage peu épais dont l'écartement des gouttes ou de cristaux de glace provoque, par diffraction, une irisation ...) met un peu de couleur dans le bleu du ciel.

Sur la fin de la montée, deux possibilités : suivre la trace de notre traceur ou en faire une autre plus directe. C'est comme on veut. L'arrivée au sommet se fait sans peine mais certains préfèrent mettre les couteaux.


Quel beau belvédère ce Petit Parpaillon ! Il y fait un peu frais cependant, et les superbes pentes de neige poudreuse et vierges de traces nous attendent. Personne ne réclame une pause pique-nique !

Notre traceur en a fait une jolie, complètement à gauche, nous laissant tout le large espace pour y faire les nôtres. Merci à lui !


Quel plaisir cette neige à "youyous" ! L'orgasme spatulaire n'est pas loin !

Une petite remontée nous attend mais avant il faut bien remettre du carburant dans le moteur : 1200m de dénivelé ça creuse...

La descente s'arrête à 2460m et nous nous installons pour le pique-nique près de curieux arceaux métalliques servant sans doute au parcage des animaux l'été. Il y a encore de sympathiques distributions de bonnes choses puis nous repeautons. Alain O. nous fait la trace jusqu'au col de Girabeau (2509m).


Une impressionnante – surtout pour ceux qui n'y sont jamais montés – crête joliment cornichée nous attend pour monter jusqu'au point côté 2617. Rolland part la découvrir en premier et nous le suivons. Finalement, ça passe bien sur le fil de l'arête, et les couteaux (mis dès le début) sont utiles quand nous passons sur le versant Ouest afin d'éviter la corniche.


L'arête de la Ratelle que nous découvrons est aussi bien cornichée cotê NE. Nous retrouvons le beau Vallon Pellat, notre secteur si souvent visité.

Et c'est encore une pente bien pentue et vierge de traces qui nous offre une jolie poudreuse agréable. Chacun choisit son secteur pour y imprimer ses virages. Il y a de la place !


Vers 2200m la neige devient plus irrégulière😕, on se lâche moins... jusqu'à la forêt, où Alain C nous emmène, sur la rive droite du torrent du Réal et où la neige redevient agréable et douce : nous nous régalons encore jusqu'au Pont du Réal puis à la Cabane des Espagnols. Bel itinéraire que beaucoup découvrent pour la première fois...


Il ne reste plus qu'à laisser glisser les skis sur la piste de ski de fond... La neige manque en dessous de 1800m, évidemment, mais certains arrivent à garder les skis aux pieds jusqu'aux voitures, moyennant quelques passages sur l'herbe ou la terre puis les bords creux de la piste où la neige s'est accumulée... Les autres déchaussent une fois ou deux mais tout le monde finit à ski.

Il est tout juste 15h10, il fait encore beau et la terrasse de Françoise nous attend avec les bonnes bières de la brasserie de Saint-André et les bons gâteaux d'Hélène N. Personne n'est triste : elle est vraiment belle la vie !


...Et seul l'optimiste Météo France avait raison. Nous avons eu bien raison d'y croire...

Patricia


 


 



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