Mercredi 13 juillet 2022 : Rocher de l'Eissassa (3048m). Randonnée proposée par Alain2. 1040m de dénivelé

Participants: Alain 1 et 2, Patricia, Christian, Pacou, Patrick, Jeanine, Véro, Anita.

Pacou, Patrick, Jeanine et Véro décident de partir plus tôt, car ils doivent être à Embrun à 16h et Véro et Jeanine préfèrent aller au Col Tronchet, mais pas au sommet. On rencontrera Patrick et Pacou dans la montée.

C’est donc avec un petit groupe de 5 personnes que nous partons du parking (1967 m). Quand nous descendons de la voiture, il fait frais et nous mettons une petite polaire. La montée se fait à l’ombre et nous n’avons pas trop chaud ! Nous suivons le sentier du Col Tronchet jusqu’à 100 m en-dessous du col, où nous bifurquons à gauche vers le Rocher de l’Eissassa, décrit comme “ une randonnée sportive, très agréable et très esthétique, très peu fréquentée sur une superbe crête rocheuse” (Randonnées pédestres des Alpes du Sud de Bernard Ranc).

 Nous apercevons de loin Jeanine et Véro qui descendent du col. Il y a un seul nuage qui nous cache le soleil pendant toute la montée et nous remettons les vestes, et certains même les gants !

Hors sentier, d’abord dans des pentes herbeuses et après par un pierrier, nous atteignons un petit collet. De là, une sente traverse le pierrier pour atteindre un couloir bien raide que nous devons monter sur 150 m de dénivelé. Nous avons mis les casques (comme conseillé) et nous comprenons vite pourquoi : rien ne tient dans le couloir. 

Chaque caillou est instable et nous montons sur les rochers dès que nous pouvons, mais ils sont ou très coupants ou se cassent et tombent. Les pierres passent à gauche et à droite et partout… En haut du couloir nous apercevons Patrick et Pacou, déjà de retour, qui nous confirment que c’est un grand pierrier instable jusqu’au sommet ! 

Ils m’indiquent le passage “clé” pour sortir du couloir par une vire et je me trouve au cairn qui indique le passage. De là, je peux encourager un peu les suivants, le reste a l’air plus facile. Sortis du couloir, la pente est moins raide mais c’est dans l’esprit “un pas en avant, deux pas en arrière” que nous montons les 200 m qui nous séparent encore du sommet, dans des cailloux où nous cherchons les rochers les plus stables. 

Nous arrivons tous au sommet, chacun à son rythme. Le sommet(3048 m) est un beau point rocheux et offre une très belle vue et nous sommes tous d’accord : très contents de l’avoir fait, mais pas à refaire !

Christian, Alain et moi préférons descendre un peu avant de manger (il n’est que 11h30), mais quand Alain et Patricia arrivent, elle préfère manger au sommet. Ce n’est pas une mauvaise idée de descendre le couloir en petits groupes, vu les chutes de pierres. Donc nous 3 descendons d’abord le pierrier, glissant au possible dans les petits cailloux. A la montée, j’avais bien repéré le cairn pour la descente et nous arrivons vite au couloir, que nous descendons bien prudemment mais malgré notre prudence, les cailloux tombent de partout.

Au collet, nous prenons le temps de piqueniquer et d’attendre Patricia et Alain. Ah, les voilà, on les entend… mais…on les aperçoit au-dessus d’une barre rocheuse ! Nous crions et faisons signe, ils ne doivent pas descendre là ! Ouf, on les voit remonter… ils avaient loupé LE cairn qui indique le couloir. Quelque temps après, on voit des cailloux tomber du couloir et nous sommes rassurés : ils sont dedans ! Nous nous retrouvons tous au collet, bien contents ! Ne reste plus qu'à descendre, hors sentier jusqu’au chemin du col Tronchet, et après sur le bon sentier jusqu’au parking, que nous atteignons un peu avant 16 h. Je sens quand-même mes genoux…

Belle fin de cette journée aventureuse : une bière bien fraiche et très méritée sur la terrasse des “Belges” à Châteauroux.

Anita