jeudi 14 juillet 2022

Mardi 12 juillet 2022 : Le Tour de la Tête des Toillies. Randonnée proposée par Michel. 1660m de dénivelé et 21km

Présents : Aude, Anouk, Dominique, Daniel, Michel et pas des moindres : les chiens Tao (le petit noir) et Rio (le plus massif blanc)

Petit lever matinal pour tenir compte de la route en travaux à Pierre-Grosse qui nous fait faire du tourisme vers St-Véran.

Dominique et Daniel ont déjà passé la nuit dans leur van aménagé, juste au-dessus du refuge Agnel.

Nous voilà un groupe de 7 :  oui 5 humains avec lesquels ils est plus facile de communiquer et deux chiens  qui communiquent finalement très bien à leur façon.

Vous ne serez pas étonné de voir Tao avec un cornet au cou qui l’empêche de lécher une cicatrice en cours de réparation. Côté endurance ils savent courir 30km quand ils nous accompagnent en VTT.

Le ciel est limpide et l’air frais à cette altitude.

Nous montons gaillardement le col de Chamoussière et dans la foulée le Caramantran.

Nous sommes sur des crêtes à 3000m sur la frontière Italo-Française et la vue s’étend à l’infini. (je vois arriver les puristes qui vont encore me dire que la Terre est ronde et que blabla blabla)

On voit bien notre objectif à contourner : La Tête des Toillies et nous pouvons nous faire une image mentale plus précise de ce que seront les 20km de notre balade.



Pour le moment la vie est belle avec que de petites ondulations de la crête (nous sautons le Rocca Bianca qui nécessiterait quelques pas d’escalade)

Au col Blanchet nous sommes admiratifs devant l’ingéniosité d’un poteau  porteur de toute une série de tuyaux dans lesquels on découvre un sommet nommés par la gravure inscrite sur son côté. C’est mieux que « Peak Finder » mais un peu plus lourd…


Nous musardons côté Italien, à travers les pâturages en descendant vers le Lago Bianco avant de remonter vers le très chouette mini refuge italien de 8 places.

Juste à côté se trouvent deux lacs au milieu de rochers dans lesquels le ciel bleu se réfléchit majestueusement.

Les chiens ont chaud, surtout Rio qui a le poil long et qui ne résiste pas à un brin de natation.



C’est l’endroit parfait pour le piquenique, juste face à la crête qui va nous amener au pied de la falaise terminale de la Tête des Toillies. 

Quelques nimbes de brouillard remontent du Piémont. Ah ces Mamas qui font bouillir trop de pâtes !.... La frontière est respectée : côté Français ciel bleu immaculé...


La sieste, ou pas la sieste ? Pour finir nous quittons quand même notre coin charmant pour attaquer l’approche de la crête qui se redresse bien en lame de couteau.

Rio nous communique ses états d’âmes face au sentier aérien…

Dominique, Aude et Daniel s’engagent sur cette crête pendant qu’Anouk, les chiens et moi faisons le tour par le vallon pour déboucher quand même juste sous les derniers contreforts de la Tête des Toillies (le sommet là aussi nécessite un peu d’escalade et de temps).


La lumière commence à s’adoucir et notre environnement n’en est que plus magnifique.

Ce serait dommage de ne pas visiter La Petite Tête Noire faite de serpentine d’un très beau vert qui contraste avec des zones couleur rouille.





Du col de la Noire nous zigzagons vers le refuge de la Blanche qui semble bien bondé.

Sans regret nous traversons en pente douce les pâturages qui nous ramènent  au col de Chamoussière.

Un dernier effort pour se laisser descendre jusqu’aux voitures.

Une nombreuse équipe de scouts s’affaire au montage de leur camp de toile.

Dominique et Daniel passeront encore la nuit-là… Je devais faire de même mais la mécanique de ma voiture en a décidé autrement…

Nous nous sommes régalés tout au long de cette boucle magique.

Michel


 

 


 

 

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