vendredi 3 juin 2022

Jeudi 2 juin 2022 : Le Piarra (2633m) depuis les Gourniers. Randonnée proposée par Michel. 1200m de dénivelé et 13,7km

Participants : Michel, Hélène, Brigitte, Jean-Pierre

Pas d'entorse à la règle. La jolie randonnée proposée par Michel mérite un compte-rendu soigné*...

Ceci étant dit, c'est à 8h45, et après calage des alti, que les quatre randonneurs s'élancent depuis les Gourniers dans le périple du jour, en empruntant un joli sentier en sous-bois, somme toute, bien agréable, et débutant par une vue plongeante sur la marmite de géant du torrent de Réallon. La montagne est généreuse et même si le ciel n'est pas très lumineux, les asphodèles, lys et autres rhododendrons décorent le paysage à foison.


En deux heures à peine, la petite équipe arrive au collet qui surplombe le Lac du Laus (enfin, ce qu'il en reste....il est sec...) lové dans une cuvette toute verte et bien sauvage. Plusieurs options sont possibles, et il est vite convenu de monter directement au sommet sans passer par le Lac et la crête qui l'entoure. Aussitôt dit, aussitôt fait. Enfin façon de parler : une petite grimpette le long des frontières du Parc National des Écrins en trois petits quarts d'heure permettent de toucher le cairn sommital.

Un vent sensible souffle au sommet du Piarra, mais la splendeur du panorama (mais aussi grâce aux fourrures et doudounes....) fait oublier la fraîcheur du lieu : L'Olan, Le Sirac, le Vieux Chaillol, Le Pic du Tourond (merci Peak Finder) encore parés de quelques névés émerveillent les pupilles. C'est sous ce tableau idyllique et dans un décor sauvage, que les casse-croûtes sortent des sacs pour émerveiller les papilles, sous un soleil quand même bien généreux. On prend son temps, on est tout seuls, et on est bien. Tout le monde savoure cet instant paisible, tout en bavardant passionnément !



Il est temps de redescendre. L'itinéraire consiste à rejoindre l'antécime en flirtant toujours avec les limites du Parc, puis à descendre franchement dans la pente. Il ne faut pas se tromper afin de traverser le torrent au bon endroit, ni trop haut, ni trop bas. Un vol de deux lagopèdes nous accompagne quelques instants tandis que les marmottes jouent un peu plus bas dans la pente toujours très fleurie. Je vous le dis : une randonnée bucolique à souhait !

La première partie de la descente jusqu'au gué, s'effectue sans incident ou presque*.

Nous y voilà : c'est un gué tout près de la cabane de Chargès qu'il est nécessaire de passer pour rejoindre le chemin qui nous ramènera aux Gourniers. Difficulté qui, en fait, moyennant un peu d'attention est passée sans anicroches et sans se mouiller les pieds, ce qui était aussi un objectif en soi !

La seconde partie de la descente s'effectue sous un soleil ardent et sous une bonne chaleur agrémentée d'une petite brise bien rafraîchissante. Le sentier facile, presque plat, en balcon qui surplombe le torrent de Réallon bien caché dans sa gorge (on le sent bouillonnant) nous ramène tranquillement vers le parking. 


Quelques pauses près des chapelles, qui ponctuent le trajet, permettent d'admirer les longues cascades "voiles de mariées" (petit voile pour certaines qui ne coulaient pas beaucoup en regard de la sécheresse...) sur le versant opposé, rendant cette randonnée encore plus bucolique. Tout près du parking, un échange avec un vieux berger local confirme que c'est sec et qu'il n'a jamais vu une telle situation.

C'est donc le gosier bien sec aussi (!), que tout le monde se retrouve chez Michel pour une bière bien fraîche afin de finir cette journée agréablement.

Jean-Pierre

* Afin de tout comprendre, votre aimable serviteur s'est fait une belle entorse à la cheville lors de la descente, d'où ces quelques précisions tout en finesse et en humour.




 

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