mardi 19 février 2019

Lundi 18 février 2019 : Aiguillon de Mirandol/antécime du plateau de Bouchiers. Rando proposée par Daniel.


7 participants : Dominique, Hélène, Marie, Alain, Daniel, Max, Michel




Pourquoi une course en Ubaye ? Parce que la neige y est abondante.

Pourquoi Mirandol et Bouchiers ? Parce que l’orientation est plutôt nord et que nous escomptions trouver de la neige non encore transformée. Pari gagné !

Nous laissons les voitures à Petite Serenne (altitude 1500 m) et descendons vers le pont qui enjambe l’Ubaye au niveau des pistes de ski de fond. 
Nous trouvons rapidement « la » trace qui se faufile vers les alpages à travers d’abord une forêt assez peu dense, puis des clairières de plus en plus larges 
où la neige lourde cède bientôt la place à une poudreuse prometteuse. Vers 1850 m, nous abordons un replat et sommes en vue du premier sommet. Les arbres ont disparu et la poudre, soufflée par le vent, se fait également plus rare. 



Nous sommes à l’Aiguillon de Mirandol (2462 m) vers 11 heures 30, conformément aux prévisions de notre G.O. Peu de vent et un panorama exceptionnel qui se découvre à nos yeux ébahis (je vous la fais courte en vous disant qu’en 360° on va de l’aiguille du Chambeyron aux sommets de l’Ubayette, en passant par la Font-Sancte et le Parpaillon). 

Nous dépeautons et entamons une première redescente vers le plateau inférieur où, par notre choix malin des accumulations et des orientations, nos « S » calligraphiés dans la poudreuse nous procurent beaucoup de plaisir. 



Pique-nique au soleil, puis repeautage avant de lever le camp en direction du Plateau de Bouchiers (crête acérée méritant mal son nom et culminant à 2566 m). 

Après une montée dans des pentes poudreuses bien orientées à l’est, nous parvenons à la crête des Mastretas, qui se prolonge par un couloir de plusieurs centaines de mètres incliné à 30°, tantôt plus tantôt moins, pour nous conduire à un large replat à une cinquantaine de mètres du sommet. 
Là, à nouveau prise de photos, tour d’horizon (le cône tronqué du Brec de Chambeyron se découpe maintenant à l’est), dépeautage et retour à regret vers le bas.



Nous retrouvons le couloir impressionnant de la montée qui s’est changé en « demi-tube » (les francophones comprendront) réjouissant pour faire tanguer nos skis d’un bord à l’autre. La poudre nous reprend dans la suite de la descente jusqu’à la limite de la forêt.





Mais nous avons mangé notre pain blanc ; ici commence la partie la plus ingrate de notre rando : les arbres se mettent en travers de nos skis, le large sentier monté à l’aller est devenu un boyau riquiqui hostile à nos tentatives de virages et même de chasse-neige. Cruel dilemme : devons-nous rester fidèles à la trace de montée, ou chercher des solutions en nous en écartant ? Des ouvertures se font jour et notre parcours du combattant s’achève exactement — il faut croire à l’intuition ou aux... miracles — au pont qui nous a vus partir ce matin.

Nous mettons nos langues à contribution pour refaire la course (et accessoirement le monde) autour d’une bière ou d’une boisson chaude chez l’ami Max.

Météo ? Comme d’habitude ces temps-ci : soleil, ciel bleu, pas ou peu de vent.
Dénivelée : 1430 m.

Michel R.

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