L' IMPROVISTE (2383m), L 'ADAPTATION (2550m) !!!!!!!!

Randonnée du jeudi  5 mai 2011

Dénivelé : 700m

Participants:  Daniel et Dany B. , Claude et  Marie-Noëlle R., Brigitte E., Josette C.,  Jean-Marc L.,  Francis C.

  

Non !! Ne perdez pas votre temps à chercher sur une carte IGN ces sommets, vous ne les trouverez pas.

En effet, le "chef" avait prévu aujourd'hui COL DE LA TRANCOULETTE et cîme de la CONDAMINE .....

Optimisme béat? Erreur de novice? Excitation prématurée de faire un presque 3000m ?   ALLEZ savoir ce qui se passe dans la tête d'un chef !!!!!!!!!!

Il a fallu se rendre à l'évidence... c'est trop tôt pour ce genre de rando. Il y a encore beaucoup de neige sur les sommets et dans les versants Nord et Nord-Est, alors on IMPROVISE et on s'ADAPTE dans la perspective de passer une bonne journée ensemble  et dans la bonne humeur, et cela va permettre de chambrer "le chef"!

A la sortie du hameau DES COMBES par la route forestière,  nous arrivons rapidement à une barrière délimitant le début d'une réserve naturelle où se trouve une aire de pique-nique aménagée. Notre randonnée débute véritablement à partir de cet endroit: début de l'improvisation, direction le LAC des PARTIAS.

Le chemin domine les prés de Saouto, et dame nature nous dévoile sans pudeur tous ses charmes. Une féerie de couleurs que MONET aurait pu peindre sur ses toiles. Les cabanes, puis le LAC sont atteints sans difficulté. Les croccus et autres fleurs explosent  littéralement, nous avons du mal à les éviter.

Le fond du vallon de Closis  est recouvert d'une bonne épaisseur de neige, impossible d'aller à la Condamine.

On improvise et on s'adapte, et on porte notre choix sur LE  COL DE LA PISSE.

On  gravit une croupe, contourne un gros bloc rocheux pour arriver au Ravin de Mélivrin, dominé à droite par la crête de Serre Chevalier,  et face à nous le Sommet de l'EYCHAUDA. La progression alterne entre pelouse alpine et névés.  

Le Col de la Pisse nous est encore interdit: trop de neige, (les raquettes sont au grenier!)...

Improvisation et adaptation, nous irons donc au COL CHEVALIER que nous avons en visuel. Là, pas de neige!  OUF! ouf! du dénivelé!

C'est très facilement, trop facilement, que nous arrivons au COL. Les remontées mécaniques du domaine skiable de "SERRE CHE" feront parties désormais du paysage.

Francis, très déçu et frustré, en manque de dénivelé, propose, pour mériter son repas, de grimper sur la CRETE DU ROCHER BLANC qui se dresse devant nous. La montée parait sérieuse mais le groupe adhère à l'idée (enfin... plutôt la majorité du groupe!).

Josette, rapide comme l'éclair, détale sans attendre et attaque d'un pas décidé la montée (Elle doit avoir très faim!).

Daniel, c'est les pieds dans la neige qu'il préfère s'élever (entrainement pour les futures sorties sur glacier?).

Plus on prend de l'altitude, plus la colonne s'étire, plus la respiration devient forte... mais enfin ça monte!!! Et on arrive sur la crête au débouché de la via ferrata, puis au cairn  côté 2550 m.

Le panorama comme toujours est éblouissant sur 360°...

Le repas, accompagné d'anecdoctes croustillantes, contribue à maintenir une ambiance  d'adolescents insouciants.

Après une pause de plus d'une heure, il faut se résoudre à quitter les lieux. Nous contournons une barre rocheuse en nous engouffrant sur un pierrier instable puis retournons sur la ligne de crête. Nous n'irons pas au col du Prorel, pour ne pas avoir à suivre les poteaux et cables du télésiège. Nous  descendons entre Le Rocher Blanc et la crête  pour arriver au ravin de Clausas.

Les mélèzes nous proposent une cueillette de bourgeons aux couleurs roses violacées, laissant présager de délicieuses boissons pour le futur. Certains ne résitent pas à la tentation.

La fin de la balade arrive doucement,  nous empruntons une route empierrée qui nous conduit droit aux voitures.

Non prévue au programme cette randonnée restera néanmoins mémorable et fantastique, avec toujours la faculté d'improviser et de s'adapter.
La vidéo est visible ici: http://www.youtube.com/watch?v=waECtQCwSb8