Participants: Alain I, Alain II, Anita, Bernard, Claude, Dieter, Jenny, Guillaume,
Mathilde, Michèle, Michel, Nathalie et Arnaud, Patricia, Patrick, Sabine
Vendredi 12 août: c'est le départ, par les routes très alpines du Montgenèvre, du
Mont-Cenis, et de l'Iseran, qui nous conduisent au Pont Saint-Charles (2056m),
sur la commune de Val d'Isère. Le trek démarre tranquillement par le chemin
empruntant la gorge de Malpasset, au fond de laquelle bouillonne, fougueuse, la
toute jeune Isère, et nous amène en un peu plus d'une heure au refuge du
Prariond (2325m). Le temps est superbe. Certains attaquent les bières,
d'autres, n'ayant pas leur « compte » de marche, de dénivelée et
d'ambiance montagne, s'en vont toucher le glacier des sources de l'Isère ou
chercher les lacs glaciaires du fond du vallon. Au refuge, les gardiens
proposent une sympathique soirée népalaise, avec projection de photos et
gastronomie du pays.
Samedi 13 août: départ 8h30 du refuge en direction du col de la Galise, puis du sommet
du Grand Cocor (3034m) qui ne présentent aucune difficulté. La traversée du
Grand Cocor sur le col de la Lose est un peu plus raide, mais c'est surtout la
descente du col de la Lose versant italien, équipée de cables et d'échelons,
mais rocheuse et très raide, qui laissera des souvenirs à Mathilde et
Nathalie... Nous pique-niquons plus bas, dans les alpages, après avoir croisé
la route de nombreux bouquetins, sous le soleil imperturbable. Un dernier
passage rocheux, près du joli bivouac de Pian di Ballotta, nous conduit
au-dessus du beau lac Seru, avant la rude remontée au col Agnel (2503m), et au
refuge Citta di Chivasso (2604m), situé au col du Nivollet, où l'accueil est
remarquable. Bières, beaux livres, baignades en eaux fraîches, parties de tarot
et Tiramisu seront quelques-uns des plaisirs de la soirée. Dieter, en un éclair
depuis Embrun, nous a rejoint à point pour le dîner.
Dimanche 14 août: départ un peu plus matinal pour le col Basei (3180m), que nous
atteignons sans difficulté, remontant les alpages puis la pierraille et un peu
de neige. La Punta Basei (3338 m) sera
vaincue par presque tous, moyennant le passage d'un petit ressaut rocheux
équipé de cordes ; vue splendide sur le Grand Paradis et ses satellites,
mais aussi sur le Mont Blanc et quelques sommets du Valais (Combins, Cervin)
qui en font rêver plus d'un... Sabine, étourdie, en oubliera son sac d'affaires
de rechange et de toilette au col... Le pique-nique est plus frais, à près de
3000m, sous le col, car le soleil s'est un peu voilé ; mais il nous
accompagnera encore pour la longue descente sur le refuge Benevolo, ou pour la
remontée (pour ceux qui n'en n'ont jamais assez), à la Punta Vaudala Sud
(3250m). Jenny nous quitte, direction Rhèmes, Aoste et Toulon où elle doit s'embarquer
pour la Corse le lendemain.
Lundi 15 août: départ pour la dernière, mais la plus longue et la plus alpine de nos
étapes. Un premier groupe, conduit par Claude, démarre à 7h30, en direction de
la Becca Traversiere (3334 m), qu'il traversera avant de descendre sur le col
glaciaire de Golette (3112 m). Un second groupe conduit par Sabine, avec Arnaud
et Mathilde qui font leurs premiers pas sur glacier, part à 8 heures pour
gagner directement le Col de Golette. Organisation qui se révèle très satisfaisante
car tout le monde se retrouve, sans attente notable, au col, pour aborder la
descente, d'abord sur la neige, puis sur la glace, la vraie : les crampons
n'ont pas été transportés pour rien ! Et ce qui ne gâche rien, nous sommes
environnés d'un très beau paysage glaciaire et des grands sommets de la
Vanoise : Grande Sassière, Grande Motte, Grande Casse … D'aucuns
trouvent que la Tsanteleina ne se montre pas assez.
Le pique-nique
précède la belle remontée au col de la Bailetta, d'où nous aurons, justement,
le meilleur coup d'oeil sur la Tsanteleina, avant de basculer dans la descente,
longue mais sans difficulté, qui nous ramène au pont Saint-Charles. Nous sommes
quand même fourbus.Une bonne mousse, ainsi qu'une maxi part de tarte aux myrtilles
pour Patricia, nous requinqueront à Bonneval-sur-Arc -où quelques gouttes nous
rafraîchissent également-, avant le retour à Embrun peu avant 21 heures !
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